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lundi 7 septembre 2015

Over 100,000 IDs ready to deliver to Haitian immigrants: Gov.

Santo Domingo.- The Interior and Police Ministry on Friday said it has over 100,000 ID cards and stamped passports ready to deliver to the mostly Haitian immigrants who qualified for the government program to regularize foreigners and reiterated its call for them to retrieve them at the office where they requested it.
It said the program´s 25 offices in as many provincial government buildings nationwide and Ministry headquarters in the capital will be handing out the IDs from 8am to 4pm Monday through Friday.
In a statement Interior and Police said more than 200,000 foreigners applied for legal immigration status from one to two years, whose IDs are ready for them to pick up, as listed on the Ministry website www.mip.gob.do, also available at the program offices.
It said those who applied with a passport must have it with them to place the sticker which defines their immigration status. “It is important for foreigners to come to retrieve their documents because it´s the only legal instrument that ensures their permanence in territory of the Dominican Republic.”

http://www.dominicantoday.com/dr/local/2015/9/4/56342/Over-100000-IDs-ready-to-deliver-to-Haitian-immigrants-Gov

Haïti ou le rêve d'un nouvel âge d'or

Le rapprochement entre Cuba et les États-Unis a fait naître d’autres espoirs, ailleurs : Haïti regarde avec attention les changements qui se dessinent et rêve d'attirer les touristes.

Même si Haïti reste le pays le plus pauvre d’Amérique – sur les 11 millions d’habitants, les trois quart vivent sous le seuil de pauvreté – le pays a de quoi faire avec ses nombreuses plages que l'île désire mettre en valeur.

Le gouvernement prévoit hôtels de luxe et nouvel aéroport

Cinq ans et demi après le séisme, environ 80.000 personnes continuent d’habiter sous des toiles de tentes ; l'île est en pleine reconstruction et le gouvernement a le projet de grands chantiers pour attirer à nouveau les touristes. Haïti recense une cinquantaine d’îles le long de ses côtes dont l’île-à-vaches où il est prévu de construire des hôtels de luxe et même un aéroport qui desservirait l'Europe, l'Amérique et le Canada sans passer par Port-au-Prince.

"Les plages magnifiques sont une porte d'entrée pour le tourisme et pourquoi ne pas développer les sports aquatiques comme la plongée sous-marine et le surf", s'interroge le photographe Gaël Turine.
Il est allé plusieurs fois dans ce pays ; accompagné du journaliste Etienne Cote Paluc, cette fois-ci ils sont partis à la rencontre du monde rural, loin de Port-aux-Princes ; leur reportage diffusé dans le magazine Géo révèle une campagne aux paysages variés où abondent manguiers, plans de café, canne à sucre, vétiver...

A Limonade, ils font la rencontre d'une famille qui depuis toujours travaille avec la marque Le Grand Marnier.

Près de Bellevue, dans l'ouest du pays, ce pêcheur répare ses filets. © Géo Gaël Turine

"La moitié de la population active travaille dans l’agriculture et la pêche. Ainsi, pour bien connaître le pays, il faut aller dans les campagnes à la rencontre des familles"insiste Gaël Turine.


Haïti mise aussi sur son patrimoine

Devenue en 1804 la première République noire de l’histoire, Haïti mise aussi sur son patrimoine, les « gingerbreads » vieilles demeures de bois de la bourgeoisie créole sont là pour témoigner du temps passé. Parmi ses trésors : Le Palais Sans-souci près de Cap-Haïtien construit après la libération du pays en 1804.

Autre genre de tourisme : chaque année, des milliers de pèlerins convergent sur Limonade pour fêter maîtresse Philmène.

http://www.franceinfo.fr/emission/planete-geo/2015-2016/planete-geo-2015-2016-du-06-09-2015-06-09-2015-05-40

98% de la couverture végétale d'Haïti a disparu

Sciences et Avenir avec AFP
Par Sciences et Avenir avec AFP
Publié le 07-09-2015
  Rose Marie (d) nettoie des carottes dans une mare dans le parc national
de La Visite à Seguin, dans la commune de Kenscoff,  près de  Port-au-Prince,
le 1er septembre 2015 (c) Afp

Et la déforestation continue car la pauvreté pousse les habitants
à défricher les terres qui s'érodent afin de cultiver ce qui leur permet de
survivre.
À plus de 2.000 mètres d'altitude, les dizaines de milliers de plantules de la pépinière de la fondation Seguin sont l'espoir d'une Haïti plus verte mais cet avenir est compromis par la pauvreté grandissante des familles installées dans le parc national de la Visite. Chaque jour, l'agronome Yvon Elie veille au bon développement des plants. "Nous avons ici 60.000 pieds de pin, mais aussi des plants de café, des arbres fruitiers comme les avocatiers et les pêchers", détaille l'agronome. Depuis 2004, la fondation Seguin mène une lutte acharnée contre la déforestation du parc situé à 25 km au sud de la capitale Port-au-Prince.
Haïti a perdu 98% de sa couverture végétale
Joyau de verdure autrefois vanté par Christophe Colomb, Haïti a perdu au fil des années plus de 98% de sa couverture végétale. Le parc de la Visite a été décimé par une exploitation intensive de l'Etat dès le milieu du XXe siècle. "A compter des années 60, trois scieries ont travaillé dans le parc mais il n'y a jamais eu de reforestation des zones exploitées", dénonce Yvon Elie devant un pan de montagne totalement déboisé. Les concessions ont été données et reprises au fil des amitiés politiques par le pouvoir des Duvalier, par ailleurs gagné par la peur paranoïaque de voir la forêt servir de maquis aux opposants. "La dernière scierie a fermé en 1980 mais l'Etat n'a rien fait pour les familles des 83 ouvriers. Pour survivre, ces gens n'ont pas eu d'autre choix que de se lancer dans l'agriculture," explique Yvon Elie.
L'Etat ne maîtrisant pas non plus les mouvements de sa population, ce sont aujourd'hui près de 800 familles qui plantent, au cœur de la réserve nationale, carottes, poireaux, oignons et betteraves. Des cultures qui aggravent l'érosion des sols. "L'eau ne pénètre plus, elle emporte la terre et les semences: il ne reste que des roches", constate une sexagénaire surnommée "Ti machan" (petite marchande en créole) alors qu'elle replante des poireaux sur les quelques mètres carrés autour de sa maison, une pièce partagée avec huit membres de sa famille. Chaque semaine, elle parcourt à pied les 15 km de pistes rocailleuses avant de monter, pour 10 kilomètres, dans un camion afin de vendre sa maigre production à Port-au-Prince. "Au marché, je gagne tout juste de quoi racheter des semences et nourrir mes petits-enfants", témoigne-t-elle.
A cause de l'érosion dont elle est la cause, cette agriculture de survie se déplace au cœur de la forêt: les habitants détruisent jour après jour davantage d'arbres. Constatant que de nouveaux troncs ont été saccagés, Yvon Elie est dépité. "D'abord, les gens prélèvent le bois gras de l'arbre qui sert pour l'allumage des foyers. Ca se vend très cher sur Port-au-Prince. Mais (...) au moindre vent, l'arbre va tomber. Et alors les gens en profitent pour exploiter l'espace avec des potagers."
"La misère" coupe les arbres
Winthrop Attié, surnommé "Winnie" est un des membres fondateurs de la fondation Seguin. A la question "qui coupe les arbres dans le parc?", sa réponse est implacable: "c'est la misère. S'ils avaient d'autres choix, ces gens ne feraient pas ça." Face aux agressions sur la forêt, la fondation Seguin ne veut pas se substituer à l'Etat. "Nous faisons un travail de prise de conscience", explique Yvon Elie alors qu'il salue un agriculteur labourant la terre au milieu des pins. "S'imposer, c'est dangereux." En 2012, la police avait tenté d'expulser des familles illégalement installées dans la réserve naturelle: un échec retentissant durant lequel quatre personnes ont été tuées. Et le cercle vicieux poursuit son cours: à cause d'un manque de pluies, les récoltes ont été quasiment nulles ces deux dernières années ; les agressions sur les arbres se sont donc multipliées.
Le ministère de l'Environnement avait embauché 30 gardes-forestiers en 2013. Seuls six sont encore en poste pour surveiller les 12.000 hectares du parc. Une aberration pour Winnie qui s'inquiète devant l'urgence. "L'eau est ce qui nous préoccupe le plus." Les 70 sources recensées dans la forêt s'assèchent d'année en année. "Le parc est le château d'eau pour deux départements", explique Winthrop Attié. "Ca représente presque la moitié de la population d'Haïti. Que va-t-on faire? Importer de l'eau? Le pays ne peut pas se permettre de perdre cette ressource!"
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20150907.OBS5363/pauvrete-et-deforestation-le-cercle-vicieux-qui-menace-haiti.html

'Hungry' Andre Berto vows to upset Mayweather

Hunter believes Berto's losses were more to do with his health than lack of talent
Andre Berto uses the jumping rope during a media workout
in preparation for his fight against Floyd Mayweather Jr.
August 28, 2015, in Los Angeles, California. (Getty)
By AFP
Published Monday, September 07, 2015
 Andre Berto is the fall guy for pound-for-pound king Floyd Mayweather's supposedly final fight, an opponent regarded as game but not having the quality to deviate from the script.
Berto is a massive underdog for Saturday's showdown against the unbeaten Mayweather, who will match the perfect 49-0 record of legendary heavyweight Rocky Marciano if - as expected - he retains his welterweight world titles in Las Vegas.
Few give Berto, a former two-time title holder, much of a chance, in what would be one of the greatest upsets in boxing history if he becomes the first man to stop Mayweather.
"I'm in the best shape I've ever been in," said a relaxed-sounding Berto (30-3, 23 KOs), vowing to go after the "crafty" and defensively brilliant Mayweather.
"I'm going to bring a combination of speed and power to the table and I believe I have better athletic ability (than Mayweather's previous opponents)."
"I'm a young and hungry fighter coming in, and if I can take that (crown) away from him, that'd be huge. That's my mindset," he added.
Berto, 32 on Monday, is only now emerging from an ugly chapter in what had been a promising career.
He tested positive for a performance-enhancing drug in 2012, had shoulder surgery in 2013 that left him fearing for his career - "it shook up my whole world" - and is on a run of three defeats in his last six fights. Berto says being the man to tear up the history books and prove his knockers wrong is all the inspiration he needs.
"Those critics aren't there in the ring with us, they're not in the gym," he said. "I don't get affected by the critics."
Hungrier
Mayweather (48-0, 26 KOs) had the pick of a packed welterweight division, but he infuriated boxing fans in choosing Berto, who says he is hungrier and better than ever after those troubled three years inside and outside the ring.
He refuses to say what some of the personal issues were and is coy on his injury problems too, but his highly respected trainer Virgil Hunter believes Berto's losses were more to do with his health than lack of talent. Berto, an all-action fighter with a big heart who will reportedly pocket $3 million from the bout, did not box for over a year because of his shoulder and Hunter says the comeback from that - mentally and physically - is still not quite complete.
But Berto says he will show the MGM Grand crowd - which will be fully behind him - that he is "a whole different man" compared to 2013, when he only narrowly lost to journeyman Jesus Soto Karass despite being injured early in the bout.
Berto may have been born in the United States but he identifies heavily with Haiti, where his family are from, and is said to have been traumatised by the 2010 earthquake that killed more than 250,000 people and shattered much of the impoverished country's ramshackle infrastructure.
Berto is believed to have lost friends and family in the quake and he put boxing to one side in the aftermath to travel to Haiti to help in the painstaking recovery.
He also founded the Berto Dynasty Foundation, whose work includes raising money for Haiti's needy.
Berto talks darkly of things in his past, without ever saying what they are.
"Where my people come from, there's a lot worse than anything in that ring," Berto says.
Mayweather has talked up Berto - likely in an attempt to generate interest in the fight - and there has been a noticeable absence of trash-talking between the pair.
"He feels like he has nothing to lose, and I think that when you got a guy that's put in that situation, it makes him work that much harder because he got a chance to be one of the top guys in the sport when I'm through," said Mayweather.
http://www.emirates247.com/sports/other/hungry-andre-berto-vows-to-upset-mayweather-2015-09-07-1.602632