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vendredi 10 août 2012

Haïti-Ressources minières : Un pays muet au cœur d’une offensive stratégique ?

Perspectives Par Milo Milfort P-au-P, 8 août 2012 [AlterPresse] --- L’offensive des compagnies minières transnationales, sur les ressources en Amérique Latine et en Haïti, entre dans le cadre de stratégies économiques pour trouver une issue à la crise financière qui frappe le monde depuis 2007. C’est l’analyse faite par l’économiste Camille Chalmers, qui intervenait le samedi 4 août 2012 a l’espace "Verite sou tanbou", un cycle de conférences-débats mis en place depuis le printemps 2011 sur le journalisme d’investigation et organisé par l’International center for journalism (Icfj), Ayiti Kale Je (Akj) et la Fondation Connaissance et Liberté (Fokal), . Le gouvernement haïtien a affiché sa volonté d’autoriser l’exploitation des ressources minières du pays, estimées à 20 milliards de dollars américains (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes aujourd’hui), alors que des compagnies transnationales - à l’image d’Eurasian Minerals et Newmont Mining - ont déjà entrepris des explorations dans plusieurs zones. L’inquiétude, soulevée jusqu’ici, concerne les risques pour l’environnement d’Haïti, déjà très fragilisé, et surtout la capacité des autorités haïtiennes à défendre les intérêts de l’État caribéen. « Des explorations se font depuis plus de dix ans... L’État haïtien ne donne aucune information, ni aucun rapport. Les informations disponibles sont celles figurant, en général, sur le site web de la compagnie », critique Camille Chalmers, secrétaire exécutif de la plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda) et membre d’un collectif d’organisations réfléchissant, depuis plusieurs mois, sur la question minière en Haïti et l’impact des explorations et exploitations sur diverses communautés en Haïti. Des journalistes haïtiens et étrangers, au sein du consortium médiatique Ayiti Kale Je - qui ont enquêté sur la question - se sont souvent heurtés à un mur de silence et de refus du côté des autorités haïtiennes. Lafontaine Orvild, l’un de ces journalistes d’investigation, évoque « une violation du droit à l’information ». « Lors de notre travail, j’ai été stupéfait par la faiblesse de l’État en ce qui a trait à une surveillance sur les compagnies. En termes de surveillance, l’État haïtien se montre très irresponsable », ajoute Orvild. A travers les conventions internationales ratifiées par le pays, la législation haïtienne fait obligation à l’État d’accorder des informations aux citoyennes et citoyens, rappelle, pour sa part, l’avocate des droits humains, Maria-Elena Kolovos, collaborant avec un collectif d’organisations haïtiennes pour suivre les activités des mines. « La citoyenne haïtienne / le citoyen haïtien ont droit à toutes les informations sur les projets qui vont affecter leur communauté. L’État doit avancer dans la transparence, il doit informer le peuple dans un langage facile à comprendre », souligne Kolovos, , le 4 août 2012 à l’espace "verite sou tanbou", lors de son intervention basée sur l’aspect légal de la question des mines en Haïti. Regarder les activités minières, dans le cadre de droits humains et suivant les lois internationales, est de mise, affirme Kolovos. D’ailleurs, « les activités des mines en Haïti dépendent de la façon, dont fonctionnent les compagnies mondiales, en particulier canadiennes et américaines. Elles dépendent également de la relation de ces compagnies avec le gouvernement et le peuple haïtien ». « Il y a beaucoup de lois, liées aux droits humaines et au droit international. On peut déjà voir que les compagnies et l’État haïtien n’ont pas respecté ni suivi ces principes », conclut-elle. « En ce qui concerne la loi nationale, il y a un grand problème. Un problème, qu’essaient de résoudre maintenant les autorités haïtiennes. Mais, c’est comme s’il n’y avait pas de loi. La loi minière haïtienne date de 1976. Elle n’a pas changé. Une nouvelle loi est dans les cuisines. Mais, personne n’en connait le contenu », déplore Kolovos. La version vidéo de Ruée vers l’or en Haïti – Kiyès k ap vinn pi rich, une investigation de Ayiti Kale Je (AKJ), publiée le 31 mai 2012 et qui a reçu l’attention de milliers de lectrices et lecteurs ainsi que d’auditrices et d’auditeurs au niveau national et international, a été projetée à l’occasion du débat du samedi 4 août 2012. "A la date du 4 août 2012, il n’y a pas encore " à ma connaissance" de contrat d’exploitation de ressources minières, délivré par les autorités nationales", argue l’ingénieur-agronome Dimitri Norris, qui soutient avoir intégré le bureau des mines et de l’énergie (Bme) il y a environ 2 mois (juin 2012). Pendant que Norris déclare ne pas vouloir faire l’apologie de l’actuel gouvernement, il avance que le premier ministre Laurent Salvador Lamothe serait le premier à avoir mentionné, dans sa déclaration de politique générale, les opportunités possibles de l’exploitation des ressources minières en Haïti. Norris en a profité pour inviter toute personne à se rendre au Bme pour se rendre compte de l’étendue des richesses minières dans la république caribéenne. Les arguments de Norris n’ont pas semblé convaincre l’assistance, dont plusieurs membres ont fait état de l’extraction, depuis de nombreuses années, de ressources du sous-sol haïtien (onces d’or, iridium, etc.) au profit de particuliers ou de groupes financiers de la République Dominicaine. L’espace "verite sou tanbou" n’est pas approprié pour donner des informations au grand public sur ce qui se passe en matière d’exploration et d’exploitation de ressources minières en Haïti, fait ressortir une religieuse qui a assiste à la conférence-débat du samedi 4 août 2012. D ;ailleurs, face au tollé provoqué par les manœuvres non transparentes, entourant l’exploration versus l’exploitation des ressources du sous-sol haïtien, Laurent Salvador Lamothe - qui était interrogé récemment par un média nord-américain -, a promis de relever jusqu’à 12 % le taux d’indemnité d’exploitation des ressources minières en Haïti par des compagnies étrangères. [mm kft rc apr 08/08/2012 9:30] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13203

Urgences de nuit à Port-au-Prince

En Haïti, les médecins travaillent dans de sordides conditions. Récit d'une désagréable errance nocturne. Pour rester anonyme, on appellera mon ami, Robert. A 21h 48, il m'appelle: —«Je suis malade. De fortes douleurs aux reins. Veux-tu m'emmener à l'hôpital?», bafouille Robert.
—«A quel hôpital tu veux que je t'emmène?», lui demandai-je, perplexe, présageant déjà le tableau. —«Aucune idée», tonne-t-il, sous la pression de la douleur. Après avoir un peu arpenté la commune de Delmas 67 à l'ouest du pays —la ville, immense, est divisée en plusieurs sections— notre périple nous conduira au service des urgences de l'Hôpital général. Robert y trouvera des soins. Dieu merci, il n'a pas été gardé. Car, de la place, il n'y en avait plus dans ce nid de microbes au visage cadavérique du service des urgences de l'HUEH. Robert a 33 ans. Il habite à Delmas, commune de Port-au-Prince. Douze minutes après son appel, je suis chez lui. Il a pour toute fortune les deux mille gourdes, monnaie haïtienne, qui auraient dû servir à l'achat de nourriture pour son nourisson. «L'hopital est transféré» Il n'a aucune assurance-maladie, bien qu'il travaille dans deux grandes et prestigieuses entreprises à Pétion-Ville. Pour avoir déjà emmené un accidenté à ce service, je lui propose l'hôpital géré par Médecins sans frontières, dans le camp de réfugiés du séisme de janvier 2010, sur la grande cour de l'école Saint-Louis de Gonzague, à Delmas 31. Les soins y sont gratuits, rapides, et ils ont, sur place, tous les moyens pour faire des analyses et des radiographies. 22h11. Nous butons sur la fermeture des barrières de l'entrée du camp, qui donnent aussi accès à l'hôpital de Médecins Sans Frontières. Deux résidents, dont l'un en pyjama, nous invitent à regarder le panneau. «L'hôpital Médecins sans frontières est transféré à Sarthes.» Robert fait la moue, la ville est à cinq kilomètres. Ses douleurs ne se calmeront pas de sitôt. Nous sommes abattus. L'homme en pyjama nous déconseille de nous aventurer, à pareille heure, sur la route conduisant à Sarthes. Il ajoute, désolé: «le transfert de l'hôpital Médecins sans frontières est une grande désolation pour les habitants de Delmas». Il ne croyait pas si bien dire. Le smartphone de Robert lui fait signe. Un ami sur Facebook lui suggère l'hôpital La Paix à Delmas 33. 22h18. Nous prenons place dans le parking du centre hospitalier. A la réception, un homme, calé dans une chaise, nous balance, sans ménagement et avec un naturel effarant: «On n'a pas de service des urgences ici, la nuit. Nous ne recevons que les femmes enceintes prêtes à accoucher.» Les douleurs de Robert se font à nouveau sentir. Son visage se rembrunit davantage lorsque le réceptionniste poursuit sa diatribe: «Il n'y a pas quatre solutions, messieurs: l'Hôpital général», nous recommande-t-il, en épongeant sa bouche d'une serviette en papier. Il dînait. L'Hôpital général est le plus grand centre hospitalier public d’Haïti, à, Port-au-Prince, aussi appelé Hôpital de l’université d’Etat d’Haïti - HUEH. HUEH, à bord, tous! 22h43. La grande barrière verte de l'HUEH s'ouvre après deux retentissements d'avertisseurs. Une écriture lavée, sur un mur à gauche de l'entrée, indique le service des urgences. Dès l'entrée, le décor est planté. A gauche, un homme, dans la cinquantaine, est allongé sur le côté et se sert de sa paire de bottes pour tout oreiller. Sur des chaises, plusieurs personnes —des femmes surtout— se déboîtent les mâchoires et tentent de lutter contre le sommeil. Robert et moi traversons en trombe la petite allée où, des deux côtés, des gens dorment à même le sol. A l'endroit où se trouve un des médecins de garde, on nous apprend que nous devrions faire un dossier à l'entrée. Nous revenons à ce qui doit être justeune banale salle d'attente. Une dizaine de personnes s'y agglutinent. Malades et parents compris. Sur trois chaises, une jeune femme dans la trentaine est allongée, un sérum suspendu à un pieux est relié à son bras gauche. Une autre, au regard désespéré, chasse les mouches qui prennent pour appât le corps dénudé de son très jeune enfant, plongé dans un profond sommeil. Derrière des grilles métalliques, à l'entrée, un homme sort un épais cahier. Il enregistre le nom de Robert et l'heure de son admission. Sur une carte et une feuille, il gribouille à nouveau le nom de Robert, son âge, son adresse. Il ne réclame pas un centime. L'homme nous fait signe de frapper à la porte en fer d'à côté. Personne ne répond. Nous entrons. Devant un vieux bureau qu'un jeune médecin et une infirmière, fort avancée dans la cinquantaine, partagent, un patient et deux parents écoutent les instructions. C'est au tour de Robert. Questions d'usages. «Depuis quand ressentez-vous les douleurs...?» Images de fin du monde L'esprit libéré, mes yeux et mon odorat s'ouvrent à l'espace: il est empuanti. J'y repère du sang coagulé, maculé le long du sol. Ça et là, sur la céramique tachetée de saletés, des boules de coton imbibées de sang renforcent l'ornementation. Le problème de Robert est identifié: il souffre de calcul renal. Le médecin griffonne sur un morceau de papier blanc sans en-tête de l'institution, mais signé et scellé, trois médicaments à aller acheter en dehors de l'hôpital. Je sors. Sur la cour, le morceau de papier en main, un homme corpulent, chemise blanche à manches courtes, me rattrape. «C'est pour des médicaments?», me harcèle-t-il. Hargneusement, je lui demande s'il possède une pharmacie ambulante. Un deuxième, cravaté, me rejoint et demande à voir la prescription. Intrigué, je joue le jeu. Un simple coup d'oeil, il me balance un prix: «110 gourdes» J'ai cru avoir affaire à un agent délégué de l'une des pharmacies en face de l'hôpital. Il me demande, presto, de le suivre à la sortie. On traverse la rue. A une dizaine de mêtres, il s'arrête près d'une camionette blanche, qu'il ouvre sans clef et fouille dans des boîtes et des sachets. Il tire un petit sachet, me met deux seringues et deux petites ampoules. Je vérifie à la lumière d'un de mes portables si le griffonnage sur le papier correspondait à la marchandise. Correct. Mais je n'en reviens pas. Je viens d'exécuter une prescription dans une voiture-pharmacie. Je demande à voir la boîte qui contenait l'ensemble des ampoules. Elles expirent en décembre 2012. Il précise pour moi: c'est juste des calmants contre la douleur. On va faire deux piqûres à ton malade, et d'ici un quart d'heure, il n'aura plus mal. Je lui donne 100 gourdes. Il laisse tomber les dix gourdes. Chose dite, chose faite. L'infirmière, sympathique et causante, fait les deux piqûres à Robert, assis sur une chaise en face d'elle. «Dans un quart d'heure, tu n'auras plus mal», reprend-t-elle, comme le pharmacien ambulant. Elle demande à Robert de se hisser sur une espèce de lit avec un matelas recouvert d'un cuir vert, dont la propreté est plus que douteuse. Il n'est pas recouvert. Les patients qui l'ont précédés y ont laissé sang et pus. Robert a une excuse en béton pour éviter de s'allonger sur ce foutoir. —«J'ai davantage mal quand je suis couché.» L'infirmière n'en démord pourtant pas: —«Allonge-toi». «Il est permis de rêver en couleurs» Un accidenté arrive. Plus grave que Robert. Trop content, il cède sa place. Le nouvel admis a la tête enrubannée. Il s'est déchiré la tête dans un barbelé. Il prend place sur le matelas vert. Un jeune médecin arrive. Aiguille et fil en main. En 10 minutes, il remet la tête du blessé en état. Enfin, presque. Ce dernier se lève, tout content, laissant derrière lui un matelas rougi de sang. Il ne sera pas nettoyé. Le prochain malade y prendra place. Dans la salle où sont gardés en observation les patients reçus en urgence, c'est le calme plat. Tous dorment. L'odeur pourrie de sang et de chair en décomposition y règne. Les lits sont en hauteur et de formes différentes. Les couvertures sont apportées par les malades. Elles sont de toutes les couleurs. Le sol est sale. Le robinet du lavabo, en face du carré des médecins de garde, ne crache plus une seule goutte d'eau. Sous un lit en face, trois parents prennent place. Sur un simple drap, posé sur le sol infesté de microbes. Pas très loin, toujours par terre, une autre dame allaite son bébé. Tous deux dorment. «On n'a pas d'outils, nous sommes très sous équipés, mais quand un malade arrive aux urgences, nous faisons l'impossible pour lui offrir le maximum de soins», raconte un jeune médecin, dans la trentaine. Quand plus rien ne reste ou n'existe à l'HUEH, il y a encore ces jeunes médecins et infirmières qui se démènent pour sauver des vies. Avec les mains vides. Si vous les interrogez sur l'image de fin du monde qui caractérise ce service des urgences, ils vous répondront avoir connu pire. Résilience. Heureusement que le nouveau président d'Haïti promet aux Haïtiens un nouveau pays. Des services de santé, dans la dignité, doivent sûrement venir avec aussi. Croisez les doigts! Ici,en Haïti, il est permis de rêver en couleurs! Gaspard Dorélien http://www.slateafrique.com/92457/haiti-urgence-de-nuit-port-au-prince

Montpellier : 8 ans de prison pour le Haïtien

Par Isabelle Bris Le jeune homme de 26 ans avait blessé trois personnes à coup de couteau en mai 2011, dans le centre ville. La plus violente des agressions avait eu lieu près de la place de la Canourgue, dans l'Ecusson, là où beaucoup de jeunes ont l'habitude de se retrouver. Un jeune étudiant a été touché près du coeur par 2 coups de couteau, mais aussi à l'épaule. Il sera sauvé in extremis par les urgentistes. Une jeune femme a également reçu 4 coups de couteau. Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné le détenu d'origine haïtienne à 8 ans de prison ferme et 5 ans de mise à l'épreuve socio-judiciaire, qui non respectés à la sortie de prison de l'accusé, se traduiront en 2 ans de prison ferme. La peine est assortie de soins pour lutter contre l'alcool et la drogue. La défense a annoncé à l'issue de procès, qu'il n'y aura pas d'appel du jugement de Jimmy Raymond. La présidente du tribunal a suivi les réquisitions du ministère public qui avait réclamé au moins 7 ans de prison ferme, au vue de la gravité des faits, jugeant la bonne peine entre 8 et 9 ans. L'affaire aurait pu relever des Assises, mais la juge d'instruction l'avait correctionnalisée, laissant tomber la qualification de tentative d'homicide. L'auteur des coups de couteau ayant reconnu la majeure partie de ses actes et étant à chaque fois sous l'emprise d'alcool et/ou de drogues. L'homme de 26 ans, Jimmy Raymond, qui a porté les coups a été confondu grâce aux caméras de surveillance et à plusieurs témoignages. Cette nuit là, il a blessé, volé et intimidé à l'aide d'un couteau, au moins 4 jeunes. Des faits similaires lui sont reprochés, ils ont été commis 3 jours avant et une autre agression, que le détenu nie toujours, remonterait à avril 2011 http://languedoc-roussillon.france3.fr/info/montpellier--8-ans-de-prison-pour-le-haitien-75114445.html?onglet=videos

Haïti- Culture : Cinéastes et acteurs haïtiens à l’honneur à Boston le 7 octobre 2012

P-au-P, 09 août 2012 [AlterPresse] --- Le dimanche 7 octobre 2012, des cinéastes et acteurs haïtiens recevront un hommage spécial à Boston (États-Unis d’Amérique), à l’occasion de la deuxième édition de cérémonie de remise de trophées, dénommée « Haïti Movie Award » et organisée par Motion Picture Association of Haïti, selon les informations transmises à l’agence en ligne AlterPresse. Un prix d’excellence, pour l’ensemble de sa carrière, sera décerné à la troupe Languichatte (fondée par feu Théodore Beaubrun), composée de Ginette Beaubrun (Melanie), Marie-André Raymond Jeudy (Mantoute) et Théodore Beaubrun Junior (Barnabé / alias ‘Lòlò qui œuvre, depuis plusieurs années au sein du groupe musical Boukman Eksperyans). Décédé le 30 juin 1998, Théodore Beaubrun, plus connu sous le nom de Languichatte, est considéré comme une grande figure du théâtre haïtien. A l’occasion de la deuxième édition de « Haïti Movie Award », en octobre 2012, le réalisateur du téléfilm, "Toussaint Louverture", le français Philippe Niang, sera également honoré. Près de 55 films au total concourent, en cette année 2012, pour des prix qui seront répartis en 7 catégories : meilleur film ; meilleur acteur ; meilleure actrice ; meilleur réalisateur ; meilleur documentaire ; meilleur scenario original et meilleur comédien. L’acteur haïtien, Reginald Lubin, et la présentatrice de télévision, Betty Lemite, animeront, dans une salle pouvant accueillir 1,100 personnes, la deuxième édition de cette cérémonie, au cours de laquelle cinéastes et acteurs seront récompensés pour leur contribution dans le cinéma haïtien. Lors de la première édition, en novembre 2011, des hommages spéciaux ont été rendus aux cinéastes haïtiens, comme Arnold Antonin, Jacques Roc, Jean Gardy Bien-Aimé. « Haïti Movie Award » vise à récompenser des cinéastes haïtiens de carrière ainsi que de nouveaux talents issus de divers pays, indique le responsable de communication de Motion Picture Association of Haïti, Fédrick Jean Pierre. « L’État doit investir dans le cinéma haïtien, qui représente un moyen de propager la culture du pays », recommande Jean Pierre, souhaitant la réouverture des salles de cinéma en Haïti pour la valorisation des œuvres cinématographiques haïtiennes. Créée en Haïti après le séisme du 12 Janvier 2010, « Motion Picture Association of Haïti » est une association à but non lucratif, dont l’un des objectifs consiste à promouvoir le cinéma haïtien sur le marché international. [emb rc apr 09/08/2012 8:50] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13208

Le 14 août à Machecoul : Spectacle argentin pour les enfants d’Haïti

Publié le 9/08/2012 à 17:13 par Franck Fischbach La renommée de spectacle de folklore international organisé chaque été par Amitié Vendée Haïti, en collaboration avec le Lions Club de Machecoul Pays de Retz, n’est plus à faire ! Cette année, l’Argentine dansera pour Haïti. L’ensemble des 22 danseurs et musiciens a, comme à l’accoutumée, été reçu dans les familles bouinaises qui aiment accueillir et rencontrer ces jeunes venus d’autres horizons.
Bouin n’ayant pas de salle suffisamment grande, le spectacle se déroulera à Machecoul. Après le séisme, les dons reçus ont permis à l’association AVH de participer à la réhabilitation d’une école à Cayes-Jacmel, la réparation d’une maison des religieuses de Cluny, à la construction d’une classe en bois temporaire et à la participation d’une salle paroissiale avec les pères de St Jacques (Landivisiau). L’action principale depuis sa création est le parrainage pour la scolarisation des enfants en Haïti. L’ensemble Argentin fait preuve d’une grande qualité artistique et d’une énergie incroyable. Du tango bien évidemment, mais aussi un répertoire inhabituel avec une grande partie basée sur la percussion où les femmes ont une grande place. Boleadoros, Malambo, Tango, Gauchos,… seront au programme. Des musiciens de qualité en arrière-plan savent donner le rythme aux danseurs et aux danseuses et entraîner le public avec leurs rythmes variés selon la région d’origine de la danse. Les danseurs ont le regard espiègle, un port altier et un tantinet macho. Ce groupe symbolise la mélancolie que l’on décèle au fond des yeux des danseuses et nous plonge dans l’immensité des grands espaces de la Pampa. Utile. – Mardi 14 août 2012 à 21 h, à l’Espace de Retz à Machecoul (44). Spectacle : « Sol Argentino» de la province de Buenos Aires. Pour les enfants en Haïti. Organisé par Amitié Vendée Haïti. Réservations : Office de tourisme de Machecoul ; 02 40 31 42 87 ; Office de tourisme de Bourgneuf en Retz : 02 40 31 88 88 ; Office de tourisme de Beauvoir sur Mer : 02 51 68 71 13 ; Maison Robard à Bouin : 02 51 68 74 36 Billetterie le soir du spectacle selon les places disponibles. Tarifs : Enfants jusqu’à 12 ans : 5 € ; jeunes 13 à 18 ans : 8 € ; Adultes : 13 €. Contact : 02 51 68 74 44. http://www.lecourriervendeen.fr/2012/08/09/le-14-aout-a-machecoul-spectacle-argentin-pour-les-enfants-d%E2%80%99haiti/

Haïti – Culture : Une décennie d’action sociale avec la compagnie Dram’art

P-au-P, 9 août 2012 [AlterPresse] ---Dans le cadre de ses dix années d’existence (en 2012), la compagnie de théâtre “Dram’art” a offert au public un spectacle intitulé “transes en paroles”, dans la soirée du 8 août à la fondation Connaissance et Liberté (Fokal). “Transes en paroles”, c’est l’évocation du corps de la femme à travers des textes dits. Les mots se diluent dans la gestuelle et la musique, abandonnant la parole articulée pour le langage incantatoire du rêve. La scène devient le lieu de l’onirisme, à l’image de la compagnie Dram’Art, “un espace qui permet [aux jeunes] de réaliser leur rêve”. “Transes en paroles” semble résumer, au fond, l’engagement réussi d’une décennie. Celui qui, plus loin qu’une critique du monde politico-social, refuse le hiératisme et la fatalité sociale. Se présentant comme un laboratoire qui étudierait le pouvoir du mot sur la société, la compagnie théâtrale Dram’art voudrait cristalliser un microcosme social qui dénonce, espère et transmet, par la scène, comme un miroir en avance sur le réel. “Dram’art est le lieu de l’engagement. C’est à ses membres de choisir les thèmes, sur lesquels ils veulent travailler. L’on sélectionne des textes, et c’est presque naturellement que l’engagement devient politique”, déclare à AlterPresse Rolando Étienne, le metteur en scène, formateur (il organise les ateliers de théâtre pour les membres de la troupe) et pratiquement un des piliers de Dram’art. Jonathan Registre, diseur de dix-huit ans, formé au sein de la troupe après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 et vivant à Martissant (périphérie sud de la capitale), connaît Proust, Jarry, Camus, Senghor, Césaire, Anthony Phelps, Syto Cavé, Georges Castera, Lyonel Trouillot, Frankétienne... Et a, pour projet, celui d’être comédien. L’imprégnation de l’histoire, du monde social dans la personne, est inévitable. En 2005, tout est parti de “l’idée de s’attaquer à la problématique de la prise du pouvoir par la force”. Dram’Art donne, cette année-là, une mise en scène d’Ubu Roi d’Alfred Jarry. Étienne raconte combien les jeunes ont été touchés par les événements de 2004. “Dans la création, cela se ressent”. En 2003, avec la pièce Avenue sans issue, sociodrame fait à partir d’extraits de textes de Georges Castera, Frankétienne, Felix Morisseau Leroy, etc., la compagnie a “l’idée claire de dénoncer la situation politique et sociale” en Haiti. C’est en 2002 qu’un groupe de jeunes de Martissant et de Fontamara décide de créer un lieu, dédié au théâtre dans ces zones confrontées à la violence et à des turbulences politiques en cette période-là et sporadiquement aujourd’hui en 2012. Il s’agissait de répondre à un besoin de formation théâtrale et, surtout, de mettre en place des activités culturelles pour la jeunesse du quartier. De jeunes personnes font alors appel à Rolando Étienne, metteur en scène. De là, la compagnie se mue en un véritable vivier d’idées. Elle est le théâtre d’une intense circulation de personnes et d’ouvrages ; des poètes, dramaturges, comédiens etc. viennent partager leur savoir et leur expérience. Le vendredi, un auteur est invité, ou alors un débat est lancé. Autant de modèles pour les jeunes de la compagnie, explique Rolando Étienne. Des conversions ont lieu, des jeunes - qui en sont sortis changés - se passionnent progressivement pour le théâtre. [cp rc apr 9/08/2012 10:00] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13209

Haïti : “Un toit, un avenir” près de Jacmel

Le 1er juin dernier a démarré le projet de reconstruction de logements “Un toit, un avenir” près de Jacmel, au sud-est d’Haïti, destiné aux victimes du séisme du 12 janvier 2010. Il s’achèvera le 31 décembre 2013. Dans la zone rurale de Lamontagne, la catastrophe a entraîné la mort de trois personnes, en a blessé 25 autres, et détruit ou gravement endommagé 1 530 maisons. Sur ce territoire où l’environnement est très dégradé, et où plusieurs dizaines de localités sont éloignées du principal accès, une simple piste caillouteuse, il est important de reconstruire avec les sinistrés un habitat durable. Le “mur en pierres confinées”
Deux partenaires locaux du Secours Catholique, Planète Urgence, une association française, et Opadel (Organisation des paysans actifs pour le développement de Lamontagne), allient leurs compétences pour ce faire. L’une suit pas à pas la bonne marche des activités et l’utilisation des fonds, l’autre présélectionne les bénéficiaires et encourage leur participation au projet. En parallèle, les experts du cabinet international Architecture et Développement, spécialisé dans l’architecture parasismique, mettent en œuvre pour Planète Urgence le “mur en pierres confinées”, une technique simple, économique, pouvant être utilisée dans les constructions traditionnelles. 105 latrines, 65 lampes solaires, 105 kits gouttières Premier résultat attendu : 40 maisons sont rebâties en respectant les normes parasismiques et anticycloniques en vigueur, 200 villageois vivent désormais dans des logements à la fois solides et décents, 60 autres logements sont réhabilités selon les mêmes normes et 300 personnes y habitent dans des conditions acceptables. Par ailleurs, 105 kits gouttières, 105 latrines, et autant de citernes pour récupérer les eaux pluviales, équipent maintenant les nouvelles maisons et lieux communautaires. Soixante-cinq lampes solaires sont prévues. Atelier de fabrication de cages de gabions Second résultat attendu : étendre les compétences des villageois en reconstruction de long terme et leur donner la possibilité d’adapter leur savoir-faire à celle-ci. L’un des techniciens d’Opadel dirige un atelier de fabrication de cages de gabions (cylindres de grillages remplis de roches), de gouttières, de menuiserie et de charpente. 25 à 30 ouvriers y travaillent. Des artisans (30 à 50) participent à des chantiers-écoles : ils apprennent à fabriquer des paniers, des gouttières, des éléments de menuiserie…, à construire à partir de la technique du “mur en pierres confinées”. Et commencent à diffuser dans la population ces techniques efficaces. Également bénéficiaire du projet, l’organisation Opadel, dont les 823 membres sont rattachés à l’atelier, recueillera le produit de la vente des cages de gabions, ainsi que celui de la vente des gonds, poignées de portes, serrures, fabriqués dans un autre atelier. Le Secours Catholique contribue à hauteur de 474 484 euros à ce projet d’un montant total de 811 236 euros. Yves Casalis http://www.secours-catholique.org/nos-actions/nos-actions-dans-le-monde/amerique-latine-caraibes/haiti-un-toit-un-avenir-pres-de-jacmel,11127.html

BSF crée des bibliothèques pour les enfants d'Haïti

Du beau travail. Bibliothèques sans frontières intervient en Haïti avec deux opérations humanitaires, les 300 Boîtes à histoires mises à la disposition des enfants d'une part et un BiblioTapTap qui circule en permanence dans toute l'île, depuis le 12 juillet 2012, et qui devrait être rejoint par deux autres d'ici janvier 2013. Parrainée par l'UNICEF, l'ONG Bibliothèques sans frontières a mis en place, depuis octobre 2010, trois cents kits bibliothèques prévus pour les espaces récréatifs des camps aménagés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Baptisés « boîtes à histoires », ces bibliothèques portatives accompagnent le quotidien des enfants scolarisés et leur offrent la possibilité de dépasser le traumatisme psychologique. L'idée est inspirée de la méthode ESAR, de l'ONG, Enfants Réfugiés du Monde, qui utilise le jeu pour permettre aux victimes de catastrophes de retrouver un certain attrait pour le divertissement. Quels genre de trésors contiennent ces bibliothèques mobiles ? Un contenu avant tout pédagogique et ludique. Chaque kit est constitué d'une malle de 100 ouvrages en français et en créole. En amont de l'aspect socio-psychologique, une réelle ambition éducative nourrit le projet humanitaire mené depuis 18 mois, pour une alphabétisation fondée sur le plaisir de lire. Un projet qui a nécessité 285 000 euros d'investissement pour des résultats inestimables.
©BSF Sur place, la majorité des animateurs sont haïtiens, car tous les enfants ne parlent pas le français, et les kits contiennent des ouvrages en créole. Malgré les écarts des niveaux de langue, le goût d'apprendre motive et rassemble chacun. « Les enfants sont très réactifs, heureux après chaque séance qui offre un vrai moment de détente, où l'on oubli partiellement les problèmes. Lors des cours, les enfants se sentent entourés et protégés », explique Yann Souppart, chef de projet, à ActuaLitté. Bibliothécaire, animateur et chargé de logistique il a participé à de nombreux projets humanitaires sous la tutelle du Ministère des Affaires étrangères, notamment en Afghanistan.
©BSF Lors de la dernière opération, explique-t-il, « les animateurs qui avaient été formés en avril prenaient en charge des groupes de 20 enfants tous les samedi pendant deux mois, avec au programme des jeux, des lectures individuelles et collectives à voix haute, ainsi que des exercices pour l'imagination et des arts plastiques ». Mais les missions de l'ONG ne s'arrêtent pas là. Ces acteurs humanitaires ont également mis en circulation un BiblioTapTap, qui dessert Port-au-Prince et tout le département du Centre et du Nord. Deux BibloTapTap devraient arriver en renfort d'ici janvier 2013. En venant directement à la rencontre des habitants, l'isolement des populations jusqu'alors privées de moyens de communication est réduit. Cette action est parrainée par l'Union Européenne, la Fondation Digicel Haïti et Fokal et touche une population de 10 000 enfants et adolescents, 5000 adultes et 200 enseignants. Si l'île a connu de fortes tensions politiques liées à des problèmes de nationalité et de nombreux problèmes sanitaires post-séïsme, Yann Souppart estime que « le climat politique est largement apaisé, même s'il est encore difficile de prendre du recul. » depuis l'arrivée du nouveau premier ministre haïtien, Laurent Lamothe. « Une réelle solidarité s'est créée dans les tissus communautaires », conclut l'animateur, pour qui les effets bénéfiques des opérations sont d'ores et déjà visibles. Retrouvez l'opération sur le site de BSF Par Morgane Macé, le vendredi 10 août 2012 à 09:00:58 - 0 commentaire Mots clés : Bibliothèque sans frontières - Haïti - Humanitaire - Bibliotaptap http://www.actualitte.com/international/bsf-cree-des-bibliotheques-pour-les-enfants-d-haiti-35934.htm

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