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jeudi 9 août 2012

UN HISTORIEN HAITIEN DEMANDE DE LIBERER (OUVRIR) LA FRONTIERE

SANTIAGO -. Un sociologue haïtien et historien basé au Canada a déclaré ici que le moyen le plus efficace pour contrôler la migration massive des Haïtiens vers la République dominicaine et de prévenir d'autres problèmes qui ont traditionnellement existé sur l'île est d'ouvrir la frontière à la libre circulation. Paul Joseph Baptiste dit que la plupart des haïtiens ont pris conscience de cette réalité, mais de nombreux Dominicains "ne veulent pas comprendre que dans une économie mondiale couplée à une révolution technologique, les frontières sont un mythe et souvent une blague." Joseph, qui était accompagné par le sociologue dominicain Andrew Paulino et du professeur mexicain Carlos Villa, a appelé les Dominicains à ne pas avoir peur du projet de frontières ouvertes , parce que dans le court, moyen et le long terme, pour des besoins de terres, de fraternité et une meilleure qualité de vie des deux peuples, ceci aura à se matérialiser. Il a indiqué dans les instances internationales concernées, en particulier en Europe, en Afrique et en Amérique, quand on souligne la division territoriale de l'île de Santo Domingo, maintenant connu sous le nom Hispaniola, on arrive à la conclusion qu’il n'est pas possible qu’un territoire de 70 kilomètres carrés soit partagé par deux pays avec une population combinée d'environ 20 millions d'habitants. «A mes frères dominicains je leur dis de ne pas craindre l'initiative de la frontière ouverte, parce arrivé à mi-chemin l'âne ne sait pas lequel des deux côtés de la charge pèse le plus," a-t-il dit. Selon lui, la surveillance à la frontière qui sépare «les deux côtés de l'île" a été un échec, parce que ceux qui vivent dans l'Ouest continuent de traverser en masse vers l'Est et cette tendance va continuer à augmenter dans la mesure où il y a il beaucoup de différences sociale et économique entre les personnes vivant en Haïti et en République dominicaine. Les Haïtiens et les Dominicains ne sont pas coupables des différences dans le passé maintenues par les grandes puissances qui voulaient s'emparer des îles et archipels des Caraïbes, raison pour laquelle il a insisté, pour dire que vivre en harmonie et sur une seule île est le meilleur moyen de résoudre les problèmes dans les deux pays. Joseph manifesta que le traité de Bâle signé entre la France et l'Espagne, en 1795, détermina que ce dernier cédât la partie occidentale de l'île, désormais connu sous le nom d'Haïti. Il a souligné que le Premier Janvier, 1804, Haïti est devenu le premier pays de l'hémisphère à proclamer son indépendance après qu'il ait commencé en 1791 une révolution contre le colonialisme français et proclamé après la République d'Haïti. L’Historien haïtien a rappelé que, en 1822, Haïti pour des raisons de sécurité pour les citoyens des deux côtés de l'île de Santo Domingo, occupa ce qu'on appelle aujourd'hui la République dominicaine ce qui a généré un grand mouvement révolutionnaire civique qui a forcé le retrait des troupes d'invasion de son pays, et a permis la proclamation le 27 Février 1844, de l'indépendance dominicaine. Il a dit aussi qu'il existe des secteurs de la vie dominicaine qui déforment l'histoire et la réalité de l'occupation haïtienne de l'ouest de l'île, parce que la seule intention était de la protéger des puissances ennemies de l’Espagne qui voulaient s’emparer de cette partie et ensuite faire la même chose avec Haïti. http://www.almomento.net/articulo/115510/Historiador-haitiano-pide-liberar-frontera

LES JUGEMENTS DE L’HISTORIEN HAITIEN REFUTES

Le Vice-président Rafael Alburquerque a appelé «scandaleux» et «sans fondement juridique" la proposition du professeur et historien haïtien, Paul Joseph Baptiste, qui vise à permettre la libre circulation à travers la frontière avec Haïti comme mesure de résoudre les problèmes frontaliers. "Aucun pays dans le monde a ouvert ses frontières, mais au contraire, ils renforcent leur surveillance pour avoir un plus grand contrôle de la mobilité humaine", a déclaré Albuquerque. Pendant ce temps, l'avocat Marino Vinicio Castillo, décrit l'opinion comme un «outrage» à la souveraineté Dominicaine. En outre, l'ex-général Jose Miguel Soto Jimenez, ancien Ministre des Forces Armées, a déclaré que cette approche est «absurde». "Je vais le prendre comme un sujet académique, car cela n'a aucun sens", a déclaré José Ricardo Taveras, Directeur de l'immigration, qui a également ajouté que la question de l'immigration est très complexe. Jose Miguel Soto Jimenez, ancien chef des Forces armées, a qualifié la proposition d’«absurde», parce que tous les pays doivent maintenir leur souveraineté. "Dans le cas de la République dominicaine, il s'agit d'un sujet de préoccupation des autorités et des intérêts nationaux", a-t-il soutenu. http://www.listindiario.com.do/la-republica/2012/8/7/242615/Rechazan-juicios-de-historiador-haitiano

Le gouvernement haïtien dénonce que des autorités seraient "impliquées dans des activités subversives"

SANTO DOMINGO, le 5 août (Xinhua) - Le gouvernement haïtien a indiqué que plusieurs autorités sont impliquées dans des activités subversives "pour déstabiliser le pays", en complicité avec un citoyen haïtien qui a été arrêté la semaine dernière, a déclaré aujourd'hui la presse locale. Le commissaire du gouvernement (Procureur) à Port-au-Prince, Jean Renel Sénatus, a déclaré que l'affaire se trouvait déjà devant les tribunaux et a annoncé que, bientôt, un juge convoquera certains fonctionnaires qui ont participé à des réunions pour "causer des problèmes dans le pays. " Senatus n'a pas révélé les identités de l'accusé, mais a déclaré que «beaucoup d'entre eux ont donné de l’argent a des criminels." "Il y a certaines choses que je ne peux pas dire aux médias", a déclaré le procureur. Il a ajouté que les suspects sont en collusion avec Jean Robert Vincent, qui a été arrêté la semaine dernière en possession de nombreuses brochures, et selon la direction centrale de la police judiciaire (cellule anticorruption), instigateur des récentes manifestations contre le gouvernement. La semaine dernière, le secrétaire d'État à la sécurité publique, Reginald Delva, a annoncé l'arrestation de Vincent, accusé d'avoir proféré des menaces contre le président haïtien Martelly Michel en mai dernier, et faisant partie d'un présumé complot contre le président haïtien et pour empêcher la réalisation du carnaval populaire de fleurs, qui s'est tenue la semaine dernière. Delva a déclaré que le suspect a été arrêté dans une rue de Port-au-Prince et les autorités judiciaires ont ordonné une enquête pour retrouver d'autres membres du réseau. La semaine dernière, le sénateur Jean Charles Moïse, connu pour son opposition à Michel Martelly a annoncé des manifestations dans les villes du pays contre ses velléités présumées de prendre le contrôle du tribunal électoral. http://spanish.peopledaily.com.cn/31617/7900267.html

Le gouvernement dominicain rejette la suggestion d’accorder l’amnistie aux haïtiens sans papiers.

Saint Domingue le 07/08/2012.- Des déclarations produites par la responsable de l’ONU en République Dominicaine a travers lesquelles elle suggère d’accorder l’amnistie à des milliers d’haïtiens sans papiers résidant en république Dominicaine ont provoqué aujourd’hui le rejet de secteurs officiels qui en appellent au respect de la souveraineté nationale. La représentante de l’ONU, la citoyenne française Valérie Julliand, a plaidé à la fin de la semaine dernière, pour que l’Etat Dominicain accorde l’amnistie aux haïtiens sans papiers résidant dans le pays depuis plus de dix ans, comme formule pour résoudre l’un des problèmes les plus épineux des relations entre les deux nations. A ce propos l’ordonnateur des Fonds Européens pour le Développement, Domingo Jimenez, a déclaré devant la presse locale que « personne », peut dicter des règles au pays en matière de migration ou sur autres sujets Les déclarations du fonctionnaire, formuler après la signature d’un accord de coopération en matière éducative avec la représentante en république Dominicaine de l’Union Européenne, Irène Horej, soulignent que le pays a avancé en ce qui concerne le traitement réservé aux haïtiens qui travaillent dans le pays, même s’il reconnaît qu’il y a des choses à améliorer dans ce sens. Jimenez a rappelé que La République Dominicaine est un pays souverain, démocratique, avec un état de droit qui le permet revendiquer et définir sa politique en matière de migration face à Tous les citoyens du monde qui vivent Dans ce pays. Aux déclarations faites par Julliand, s’est opposé récemment le directeur dominicain de Migration, José Ricardo Taveras, en considérant que le pays commettrait “une énorme bourde” si jamais il acceptait cette proposition. Taveras a dit que le devoir des organisations internationales c’est d’investir en Haïti et comprendre que les politiques migratoires sont du domaine privé et réservé et que chaque Etat a le droit de définir selon sa discrétion les lois régissant la nationalité et la migration. “Ici, on ne peut pas faire une politique d’amnistie et le jour ou quelqu’un la propose ou l’impose, le peuple doit se révolter”, a-t-il déclaré. Selon les données officielles, en République Dominicaine résident près d’un million d’haïtiens, sans papiers pour la grande majorité, une population qui a augmenté après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 qui détruisit une grande partie de Port-au-Prince et d’autres zones du pays. Le sujet reste l’un des plus douloureux Dans les relations historiquement conflictuelles entre les deux nations qui partagent l’île caribéenne baptisée par les colonisateur « Hispaniola » (Petite Espagne) http://noticias.lainformacion.com/asuntos-sociales/inmigrantes-ilegales/gobierno-dominicano-rechaza-sugerencia-de-amnistia-a-haitianos-indocumentados_uzUX3SjoQOtBr63I5RA4u5/