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mardi 9 mars 2010

L'ONU salue la mémoire de ses victimes du séisme en Haïti

Les responsable de L'ONU à New York ont salué ce mardi la mémoire des 101 employés de l'organisation mondiale, tués en Haïti lors du puissant séisme du 12 janvier dernier qui a fait plus de 200 mille morts selon les dernières estimations. Lors d'une cérémonie organisée ce mardi à New York, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé sa gratitude envers les familles de ces 101 membres de l'Onu qui ont péri lors du tremblement de terre.
Ces femmes et hommes étaient des nôtres. Ils étaient notre famille », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, qui considère comme des « héros » ces personnes qui sont mortes en Haïti.
Le numero 1 de l'ONU a fait remarquer qu'Au Nations Unies, les employés ne partagent pas seulement un bureau, mais ils partagent aussi la passion de voir un monde meilleur.
De son coté le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Ali Treki, qui a salué le sacrifice des disparus, estime que la meilleure façon de rendre hommage à ces hommes et femmes, c'est de continuer à aider Haïti et son peuple.
Signalons que la chanteuse haïtienne de renommée internationale, Emeline Michel a également pris à cette cérémonie d'hommage aux fonctionnaires et employés de l'ONU victimes de la catastrophe du 12 janvier.
EJ
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17175

Hommage émouvant de l'ONU

Aujourd'hui, mardi 9 mars, à New York, une cérémonie d'hommage à ses 101 employés, victimes du tremblement de terre du 12 janvier en Haïti: «nous ne vous oublirons jamais et nous poursuivrons ce que vous avez entrepris» déclare Ban Ki-Moon. Le Secrétaire général salue la grâce et la noblesse des 101 membres du personnel de l'ONU. Allocution prononcée par le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, à l'occasion de la Cérémonie d'hommage aux victimes du tremblement de terre d'Haïti:
Je tiens tout d'abord à remercier les parents et amis des victimes qui sont venus de loin pour être avec nous. Que ceux qui n'ont pu se joindre à nous sachent que nous sommes de tout cœur avec eux. Les hommes et les femmes qui servent notre fière Organisation partout dans le monde sont également avec nous. Parmi eux figurent les membres de notre mission en Haïti, qui poursuivent leur tâche malgré la souffrance et les difficultés matérielles. Aujourd'hui, nous commémorons la plus grande perte que l'ONU ait subie dans toute son histoire. Nous nous souvenons de 101 vies importantes. Nous honorons 101 destinées qui ont convergé en Haïti pour écrire l'histoire de l'ONU. Ces hommes et ces femmes étaient des nôtres. Ils faisaient partie de notre famille. Ils venaient de tous les coins du monde, de tous les horizons. Mais ils avaient tous une même conviction… ils croyaient en un avenir meilleur pour le peuple haïtien et voulaient tous en être les artisans. Aujourd'hui, ces destinées se rejoignent une dernière fois, dans cette salle, par notre intermédiaire, nous les parents, amis, collègues et proches de ceux qui ne sont plus. Aux yeux du monde, ils étaient des diplomates de confiance, des humanitaires dévoués, des experts consciencieux. Ils étaient médecin ou chauffeur, policier ou conseiller, soldat ou avocat, et chacun apportait sa propre pierre à l'édifice de la mission.
Pour nous, ils étaient plus encore. Nous les connaissions très personnellement. Nous connaissions leur sourire, leurs chansons, leurs rêves. À présent nous ne pouvons oublier le dernier message électronique, la dernière conversation, le dernier repas pris ensemble, le dernier au revoir. Leurs mots résonnent: « Ne vous inquiétez pas pour moi. Je suis là où je dois être. » À l'ONU, nous ne partageons pas que des bureaux; nous partageons une volonté profonde de construire un monde meilleur. Il n'est donc pas surprenant que ces 101 destinées aient touché tous les points du globe au fil des années. Le Cambodge et la RDC. L'Érythrée et le Timor oriental. Le Kosovo et la Sierra Leone. Certains étaient venus en Haïti... certains venaient d'Haïti... tous savaient que même dans les endroits les plus sombres, il y a toujours une lueur d'espoir. Et ils cherchaient cette lueur. Partout où ils allaient, ils portaient le flambeau de l'espoir. En s'acquittant de leur mission en Haïti, ils ont mis en lumière une vérité profonde :

Un tremblement de terre est une force de la nature, mais c'est l'être humain qui fait bouger le monde. Aujourd'hui, nos cœurs sont lourds d'un chagrin presque insupportable. Et pourtant, peut-être comme vous, c'est surtout de la gratitude que je ressens. Je suis reconnaissant à la communauté internationale pour l'appui sans réserve qu'elle nous a spontanément apporté à la suite de cette tragédie. Je suis reconnaissant aux équipes de secours, aux agents des organismes humanitaires et aux gouvernements qui ont pris place à nos côtés, déterminés à aider Haïti à se relever et, à terme, à « reconstruire mieux ». Je suis reconnaissant au peuple haïtien pour son courage, sa résilience et sa foi… cette foi qui lui vient de sa force de vie, la même qui nous anime aujourd'hui. La reconnaissance est partout dans cette salle – car notre monde et nos vies ont été touchés par la grâce et la noblesse de ces 101 héros des Nations Unies. Dans la vie, nous sommes qui nous fréquentons. Nous qui sommes réunis ici, voici qui nous sommes. Voici qui nous fréquentons. À ceux que nous avons perdus, disons ceci: nous ne vous oublierons jamais. Nous poursuivrons ce que vous avez entrepris. Dans un instant, nous lirons leurs noms… l'appel des héros. Regardez leur photo. Regardez-les dans les yeux. Souvenez-vous de leur sourire et de leurs rêves. Ensemble, nous saluons les victimes… et offrons notre profonde sympathie à ceux qui ont perdu un proche. Je vous demande à présent de vous lever et d'observer avec moi une minute de silence.
SG/SM/12780/ORG/1924
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17174 

Allégement de la dette haïtienne par les Etats -Unis

Le sénat américain vient d'adopter un projet de loi relatif à un allégement de la dette haïtienne envers Les Etats –Unis. Cette décision a été prise dans le but de favoriser la reconstruction d'Haïti ravagé par un puissant séisme le 12 janvier dernier. En effet ce projet de loi qui a été préalablement adoptée à l'unanimité par la commission des Affaires Etrangères le 24 février dernier, a été une nouvelle approuvé par acclamation au Senat américain.
Ce texte qui ordonne au représentant américain auprès du Fond Monétaire International (FMI) et d'autres institution financières internationales d'agir pour obtenir l'allégement de la dette d'Haïti vis-à vis des Etats Unis a été élaboré par le sénateur démocrate Chris Dodd et son collègue républicain, Richard Lugar.
Selon le sénateur de L'Indiana ce projet de loi recommande également que toute nouvelle aide à Haïti soit fournie sous forme de subventions et non pas sous forme de prêts.
« Le Senat va continuer avec l'étude de certaines mesures qui peuvent aider Haïti à parvenir à une plus grande stabilité » , a déclaré le sénateur Richard Lugar qui appelle à la création d'un fond international en faveur d'Haïti.
Apres le tremblement de terre du 12 janvie, de nombreux pays et certaines institutions financières avaient pris des mesures soit pour alléger ou bien annuler la dette extérieure d'Haïti, qui s'élève à plus d'un milliard de dollars selon des chiffres fournis par le Club de Paris.
EJ
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Élection présidentielle dès que possible?

René Préval et Hillary Clinton, ont tous deux exprimé la nécessité d'organiser des élections dès que possible en Haïti. «Il faut chercher une voie, pour que lorsque je quitterai la présidence, il y ait un parlement et un président élus» a déclaré René Préval au sortir d'une rencontre à Washington avec Mme Clinton. «Le pire», a ajouté René Préval «c'est d'avoir un gouvernement qui n'ait pas la légitimité, qu'on entre dans une période de gouvernement provisoire. Il faut un gouvernement qui ait la légitimité populaire».
Rappelons que les élections législatives prévues en février ont été reportée sine die. Le mandat du président René Préval se termine en février 2011 et des élections présidentielles étaient normalement prévues en décembre 2010.
La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton pour sa part, a assuré au président Préval «[...] que les États-Unis travailleraient avec la communauté internationale pour que des élections se tiennent dès que cela sera approprié».
N/ RadioMétropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17171
Commentaires:
Des élections dès que possible!
Là nous sommes tous d'accord. Le maitre mot c'est le "possible" qui se renforce par le concepte "temps". Donc il faut définitivement poursuivre notre marche à petits  pas vers la démocratie mais dès que possible. c'est à dire quand il sera humainement décent de lancer une campagne électorale dans de bonnes conditions. Quand la situation des haïtiens se sera sufisamment améliorée pour leur faire croire à la divine bonté de notre démocratie.
Pour l'instant il faut se montrer sérieux et imaginer la reconstruction...en s'occupant des sinistrés!

JOURNALISTES HAÏTIENS, LA SOLIDARITÉ ÉTAIT AU RENDEZ-VOUS

Autour d'Isabelle Staes et Jacqueline de Grandmaison, le groupe Mélo Band, Jean-François Giorgetti, le Dr Jonas Jolivert et Philippe Larue


De nombreux journalistes de la presse régionale et nationale ont tenu à participer à la soirée de solidarité en faveur de leurs confrères haïtiens, organisée le 18 février par le Club de la Presse Marseille Provence Alpes-du-Sud, au chateau Ricard ) Marseille.



A leurs côtés, des responsables de communication mais aussi des représentants du monde économique, culturel, associatif, mutualiste.   Joël Barcy,  directeur de France 3 Méditerranée, Paul Biaggini, directeur général de La Marseillaise, Jean-Michel Amiel, rédacteur en chef de La Provence, le Pr Jean-Raoul Monties, Président de l’association 3 A (Accueil amitié Alzheimer), Richard Martin, directeur du Toursky, le peintre Georges Briata, Emile Londi, vice-président de la Chambre régionale de l’économie sociale,Michel Palacio, du Crédit mutuel Méditerranéen, Maurice Bertaud, directeur régional du Crédit Coopératif, avaient notamment tenu à être présents.

Cette soirée se situait dans le cadre d’une opération plus large lancée par l’Union des clubs de la presse de France et francophones (Ucpf), à travers les 25 clubs qu’elle regroupe en métropole, dans les départements d’outre-mer et dans des pays francophones. Parmi ces derniers, le club de la presse de Haïti, créé en 2007 et très actif au sein de cette Union.
Dès le lendemain du séisme, la volonté de venir en aide aux journalistes haïtiens s’est imposée à l’Ucpf, et le Club de Marseille a décidé de décliner l’initiative avec une soirée à la fois solidaire et conviviale. Le soutien de nombreux partenaires lui a permis de mettre sur pied une tombola avec de très beaux lots : voyages, week-end, invitations dans des restaurants, tableaux, abonnements dans des journaux… La vente des billets a permis de réunir une somme de 2 000 euros, somme qui sera complétée par des dons de personnes qui n’ont pu être présentes mais souhaitent s’associer : il n’est donc pas trop tard pour bien faire !

Côté information, les témoignages du Dr Jonas Jolivert, président de l’Association culturelle haïtienne à Marseille et de deux grands reporters – Philippe Larue (La Provence) et Jean-François Giorgetti (France 3 Méditerranée) – ont permis de mieux ressentir l’ampleur du drame mais aussi de mieux connaître ce peuple haïtien meurtri mais qui sait « relever la tête ».

Enfin, côté convivialité, le groupe Melo Band a animé – bénévolement – cette soirée, de ses rythmes et de ses chants haïtiens.

Le Club de la presse remercie ses partenaires, soit pour leur accueil soit pour leurs dons et autres participations.

Première rencontre Obama - Préval ce mercredi

Le président haïtien René Préval effectue à partir de ce mardi une visite officielle à Washington au cours de laquelle il aura des entretiens avec son homologue Barack Obama. Cette rencontre prévue ce mercredi permettra aux deux chefs d'Etat d'évaluer la situation d'Haïti après le séisme du 12 janvier.

Ni la Maison Blanche ni l'ambassade américaine à Port-au-Prince n'ont fourni des détails sur les points qui seront débattus lors de cette réunion. L'ambassadeur américain à Port-au-Prince, Kenneth Merten avait eu vendredi une séance de travail avec le président Préval. A l'issue de la réunion de plusieurs heures, le diplomate américain n'avait pas voulu faire des commentaires sur la visite du président Préval à Washington.

De son coté, le président Préval a indiqué que la rencontre lui permettra de remercier le président Obama pour sa contribution personnelle et l'assistance des Etats-Unis après la catastrophe. René Préval entend également solliciter des fonds pour des projets prioritaires tels, la préparation de la saison cyclonique, la reprise des activités scolaires et l'aménagement d'abris pour les sinistrés.

Il ne s'agit pas de la première visite du président Préval à Washington depuis l'élection de Barack Obama. Au cours de sa première visite, le chef de l'Etat haïtien avait eu des entretiens avec la secrétaire d'état Hilary Clinton.

Le président Obama avait témoigné sa solidarité et sa sympathie avec le peuple haïtien au cours des heures qui ont suivi le violent séisme. Plus de 10 000 militaires, des navires et des avions avaient été impliqués dans l'effort humanitaire.

Au cours de ces 6 dernières semaines le gouvernement américain a décaissé plus de 400 millions de dollars pour l'assistance aux sinistrés.

LLM

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Haiti : L'aide alimentaire doit cesser

René Préval a estimé hier que l'aide alimentaire apportée à Haïti par la communauté internationale depuis le séisme du 12 janvier doit cesser afin de permettre à Haïti de relancer son économie et créer des emplois. M. Préval a également expliqué que les deux priorités actuelles de l'île sont de se préparer pour la saison des ouragans et de rouvrir les écoles. Lors de sa rencontre mercredi avec le président américain, Barack Obama, M. Préval va faire part de son souhait de revoir l'acheminement de l'aide alimentaire en Haïti.

Michaëlle Jean a tant qu'à elle indiqué que "Si on continue d'envoyer de l'extérieur de la nourriture et de l'eau, ceci va entrer en compétition avec la production nationale haïtienne et avec le commerce haïtien" puis a insisté sur le fait que "première phase de secours est passée". Mais pour le Programme alimentaire mondial (PAM) des milliers d'haïtiens sont toujours tributaires de l'aide alimentaire internationale en raison de l'explosion des prix des denrées après la catastrophe.

M. Préval a indiqué que "Maintenant il faut passer de plus en plus à la création d'emplois pour que les gens soient rémunérés et pour qu'ils puissent se mettre au service d'Haïti". Pour le président haïtien la priorité est de se "...préparer pour la saison cyclonique" alors qu'une course contre la montre a été lancée pour fournir des logements temporaires aux sinistrés avant que les fortes pluies et les ouragans ne s'abattent sur l'île. "Malheureusement le financement n'est pas là. Il nous manque pour cela 38 millions de dollars", a-t-il poursuivi, soulignant qu'"il nous faut rouvrir les écoles au plus vite". M. Préval a précisé que quelque 600.000 jeunes Haïtiens sont toujours privés de d'école.

N/ Radio Métropole Haïti

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Haiti : Affaire des 10 Américains, Charisa Coulter est libre

Nous venons d'apprendre qu'une neuvième missionnaire américaine, Charissa Coulter, a été relâchée par la justice haïtienne. Un tribunal haïtien a ordonné ce lundi la remise en liberté de Mme. Coulter arrêtée le 30 janvier et inculpés d'enlèvement de mineurs et association de malfaiteurs.
Mme. Coulter a été remise à des personnels de l'ambassade américaine qui l'attendaient à la sortie du commissariat de police où elle était détenue, elle doit maintenant quitter Haïti pour regagner les États-Unis. Huit des dix missionnaires arrêtés en janvier avaient déjà été relâchés le 17 février. Seule Laura Silsby, chef du groupe des dix missionnaires baptistes, reste détenue.

Rappelons que les dix Américains, des baptistes membres d'une association caritative appelée "Le refuge pour une nouvelle vie des enfants", basée dans l'Idaho avaient été arrêtés le samedi 30 janvier après-midi à la frontière Dominicaine de Malpasse avec 33 enfants qu'ils tentaient de faire passer en république voisine. Ces enfants ont ensuite été transportés au SOS Children's Village et l'on a appris que la plupart d'entre eux avait encore de la famille. Certains enfants ont depuis été réclamés par des personnes se présentant comme leurs parents.

------------Chronologie---------------

30 janvier arrestation
1er février la justice haïtienne envisage des poursuites
2 février le juge interroge les cinq femmes
3 février le juge interroge les cinq hommes
4 février Me. Coq déclare "A mon avis ils sont tous innocents, mais la justice pourrait poursuivre le responsable du groupe"
4 février ont été inculpés d'enlèvement de mineurs et association de malfaiteurs
5 février la demande de libération provisoire a été refusée
6 février Me. Edwyn Coq donne sa démission
8 février cinq des dix Américains se sont rendus au parquet, seule Laura Silsby a été interrogée par le juge
9 février le juge Saint-Vil a entendu deux familles des 33 enfants, et neuf des dix Américains
10 février le juge a rencontré l'ensemble du groupe ainsi que des parents
11 février le juge aurait recommandé que les 10 Américains soient remis en liberté
17 février certains membres du groupe vont être libérés
17 février huit des dix américains sont rentrer aux États-Unis
19 février Laura Silsby et Charisa Coulter, ont été entendues le juge Bernard Saint-Vil
23 février Charisa Coulter et Laura Silsby, étaient entendues une nouvelle fois au parquet de Port-au-Prince
23 février Aviol Fleurant, l'avocat des deux Américaines a déclaré qu'elles seront libérées au plus tard jeudi
2 mars les deux Américaines ont été entendues par un juge
8 mars Charisa Coulter a été libérée

N/ Radio Métropole Haïti

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17163

Haïti reçoit 200 millions de dollars des pays latinoaméricains

Une aide qui prend effet immédiatement avec la décision de la Corporation financière andine (CAF) de débloquer les fonds

lundi 8 mars 2010, Radio Kiskeya


La Corporation financière andine (CAF) a annoncé lundi à Caracas avoir mis à disposition d’Haïti, avec effet immédiat, un crédit de 200 millions de dollars sollicité par les Etats de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) au profit de la reconstruction du pays frappé par le violent séisme du 12 janvier dernier.

Selon le secrétaire général de l’organisme financier régional, Enrique Garcìa, cité par EFE, le Venezuela s’est chargé du remboursement de 100 des 200 millions de dollars dont bénéficie Haïti.

Une décision qui résulte d’un engagement formel que le Président vénézuélien, Hugo Chàvez, avait récemment pris lors des sommets du Groupe de Rio et de l’UNASUR organisés respectivement au Mexique et en Equateur.

La CAF est mandatée par les pays membres de la région pour "explorer les mécanismes financiers qui permettront aux pays actionnaires de canaliser des ressources en vue de répondre aux besoins de base d’Haïti dans le cadre de sa reconstruction, conformément aux priorités définies par le gouvernement de l’île", a fait savoir le dirigeant de la Corporation financière andine.

M. Garcìa précise qu’outre le montant annoncé, la CAF a décidé de faire un don de 1,25 million de dollars au pays.

Une ligne de crédit de 300 millions de dollars a été, par ailleurs, approuvée dans les mêmes termes en faveur du Chili touché la semaine dernière par un puissant séisme de magnitude 8,8.

En Haïti où les dégâts économiques et matériels sont estimés en milliards, au moins 200.000 morts, 300.000 blessés et plus d’un million de sinistrés ont été recensés, indiquent les autorités. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6611

Michaëlle Jean : Profondément choquée, mais optimiste pour Haïti

Haïti doit se remettre à espérer après le séisme, lance, en présence du Président Préval, la Gouverneure générale du Canada qui a profité du 8 mars pour rendre hommage aux femmes tués, particulièrement les féministes ; René Préval salue la solidarité canadienne et le courage des femmes

lundi 8 mars 2010, Radio Kiskeya


La Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, a entamé lundi sa troisième visite officielle en Haïti, son pays natal, qu’elle a retrouvé avec beaucoup d’émotion, mais aussi un message d’espoir, deux mois après le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier.

Mme Jean a commencé sa journée extrêmement chargée par un tête-à-tête avec le Président René Préval suivi d’une conférence de presse commune, dans la cour du Palais National (siège de la présidence), au cours de laquelle la représentante de la Reine Elisabeth II d’Angleterre a salué le retour progressif de la vie à Port-au-Prince tout en appelant les haïtiens à puiser dans leur tradition de combativité l’énergie nécessaire à la reconstruction.

La communauté canadienne dans son ensemble et le gouvernement fédéral du Premier ministre Stephen Harper sont déterminés à aider Haïti à se relever, a dit Michaëlle Jean qui a identifié parmi les priorités de l’heure la réouverture des classes.

Mais, elle a insisté sur le fait que la vision stratégique du processus de reconstruction devait venir des haïtiens eux-mêmes, la communauté internationale ne pouvant imposer son propre plan.

« La question de l’emploi, elle est fondamentale. Faire en sorte qu’il n’y ait pas de prédateur qui profite de la situation de précarité pour réinstaller des réseaux de criminalité, en utilisant la vulnérabilité, le sentiment d’impasse des jeunes », a martelé la Gouverneure générale qui rappelé que lors de sa dernière visite, en 2008, elle avait tiré la sonnette d’alarme face aux risques qui menaçaient Haïti.

Elle n’a pas raté l’occasion, en ce 8 mars, de rendre hommage aux figures de proue du féminisme haïtien disparues dans le tremblement de terre.

Dans son intervention, le Président René Préval a remercié vivement Ottawa qui n’a cessé d’offrir son soutien actif à Haïti depuis le début de la crise et lui a aussi exprimé ses sympathies pour les pertes canadiennes enregistrées le 12 janvier.

Estimant immense l’ampleur de la tâche de la reconstruction, le chef de l’Etat a salué à ce propos l’énorme contribution de Michaëlle Jean, l’haïtienne de c½ur, à l’amélioration du sort des femmes et enfants démunis ainsi qu’au renforcement de la coopération haïtiano-canadienne.

« Chère Michaëlle Jean, vous êtes venue, vous avez vu, et vous continuerez de voir que la dévastation est immense. Mais nous devons aller de l’avant », a déclaré le Président.

Enfin, M. Préval a rendu hommage à sa façon aux femmes à l’occasion du 8 mars, la journée internationale des femmes qui coïncidait avec le centième anniversaire du mouvement.

Autre étape de la journée, autre ton. Incapable de retenir ses larmes et foudroyée par une vive émotion, la Gouverneure générale du Canada a évité in extremis une chute en prenant appui sur quelqu’un alors qu’elle visitait les ruines de la cathédrale de Sainte-Trinité, l’église épiscopale où elle fut baptisée.

Avant de boucler sa visite de 48 heures en Haïti, Michaële Jean doit visiter Jacmel (sud-est), sa ville natale) et Léogâne (ouest), deux des régions les plus affectées par la secousse tellurique.

A son départ de Port-au-Prince, elle se rendra en République Dominicaine pour exprimer tout particulièrement sa reconnaissance au Président Leonel Fernàndez et au peuple dominicain très solidaires de leurs voisins haïtiens depuis la tragédie à l’origine de plus de 222.000 décès, selon les estimations officielles. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6612

8 mars : Les féministes haïtiennes entre désolation et détermination

Les autorités haïtiennes, la Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, et les organisations féministes se souviennent des militantes Magalie Marcelin, Myriam Merlet et Anne-Marie Coriolan emportées par le séisme

lundi 8 mars 2010, Radio Kiskeya


La commémoration de la journée internationale de la femme -qui coïnicidait avec le centenaire de la première mobilisation des femmes de l’histoire, a eu lundi en Haïti une tonalité toute particulière avec une cérémonie officielle organisée en présence de la Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, et un hommage appuyé des organisations féministes à trois grandes figures du mouvement disparues dans le séisme du 12 janvier.

Sur le site déblayé qu’occupait, avant la tragédie, le ministère à la condition féminine et aux droits de la femme, le chef d’Etat honorifique du Canada a mis en avant leur rôle central dans l’organisation sociale et familiale pour inviter les femmes haïtiennes à s’armer de courage et à s’impliquer dans le processus de reconstruction nationale.

La nouvelle dynamique qui doit être enclenchée n’aura aucune chance d’aboutir si la population féminine n’y est pas associée, a averti Michaëlle Jean qui avait à ses côtés Gérald Tremblay, maire de Montréal et vice-président de l’Association internationale des maires francophones, le maire de Port-au-Prince, Jean-Yves Jason Muscadin et son assesseure Marjorie Augustin.

Avouant la brutalité du choc qu’elle avait reçu le 12 janvier, en voyant à la télévision des quartiers de son pays d’origine quasiment rayés de la carte, la Gouverneure a rappelé que l’une des féministes tuées, Magalie Marcelin, était la marraine de sa fille.

Pour sa part, la ministre à la condition féminine, Marjorie Michèle, a salué la mémoire des nombreuses femmes appartenant à différents horizons sociaux et professionnels qui ont péri dans la catastrophe. Elle a notamment évoqué des noms comme Mirna Narcisse Théodore, la directrice générale du ministère qui aurait célébré lundi un nouveau printemps, Magalie Marcelin, dirigeante de Kay Fanm, Myriam Merlet, responsable de ENFOFANM et le cas des étudiantes de deux promotions mortes à l’école nationale des infirmières qui s’était littéralement effondrée.

Yolette Mengual, membre du cabinet particulier de la ministre, a encouragé Michaëlle Jean à appuyer de tout son poids un plaidoyer qu’a fait Marjorie Michèle, la semaine dernière à Washington, en faveur de la nécessaire participation féminine à la reconstruction d’Haïti.

Michaëlle Jean a aussi pris le temps de danser et de chanter en créole une chanson engagée, "Lè na libere Ayiti va bèl" de Farah Juste, qu’interprétait la chanteuse Barbara Guillaume.

Parallèlement à cette célébration très officielle du 8 mars, la Coordination nationale de plaidoyer pour les droits des femmes (CONAP), sous l’impulsion des organisations membres, Solidarite Fanm Ayisyen (SOFA), Kay Fanm et ENFOFANM, rendait un hommage terriblement émouvant aux leaders du mouvement féministes emportés par la secousse sismique.

Devant une assistance imposante réunie au local de la CONAP, Olga Benoît, Evelyne Larrieux, Carole Pierre-Paul Jacob (trois dirigeantes de la SOFA) et Yolette Jeanty (responsable de Kay Fanm) ont, tour à tour, brossé le portrait et mis en relief l’engagement sans concession des disparues dans la lutte pour le changement social, l’équité de genre et l’affirmation des femmes dans toutes les sphères de décision.

L’irresponsabilité de l’Etat a été également mise en cause dans la brutale disparition de ces vaillantes féministes.

La consternation était à son comble lorsque Maïlé, la fille unique de Magalie Marcelin, s’est adressée, la voix larmoyante, à une assistance dans laquelle on distinguait la ministre de la culture et de la communication, Marie-Laurence Jocelyn Lassègue, le Secrétaire d’Etat à l’intégration des handicapés, Dr Michel Péan, les ex-Premiers ministre Michèle Pierre-Louis et Rosny Smarth, l’ancienne ministre de la culture, Magali Comeau Denis et la dirigeante du RDNP et de la Plateforme des patriotes haïtiens (PLAPH), Myrlande Hyppolite Manigat.

Etaient également présentes des déléguées d’organisations féministes venues de la République Dominicaine, de la Martinque et du Canada. spp/Radio Kiskeya

René Préval en route pour Washington

Au programme, une série de discussions jusqu’à mercredi avec le Président Barack Obama, des membres de son administration, des dirigeants du Congrès et des institutions financières internationales avant la participation du dirigeant haïtien à un sommet de la CARICOM prévu les 11 et 12 mars à La Dominique

lundi 8 mars 2010, Radio Kiskeya


Le Président René Préval a laissé Port-au-Prince lundi à destination des Etats-Unis où il doit notamment rencontrer son homologue américain Barack Obama dans le cadre d’efforts visant à obtenir de la communauté internationale un soutien plus fort à la reconstruction d’Haïti, dévastée il y a deux mois par un puissant séisme.

Le chef de l’Etat, qui n’a fait aucune déclaration avant son départ, avait reçu dans la journée la Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, en visite de solidarité dans son pays natal.

La Maison Blanche a indiqué que pour ce premier face-à-face officiel entre les deux hommes, le numéro un américain entend aborder avec son hôte le rôle que doit jouer la communauté internationale dans la reconstruction et réaffirmer la volonté des Etats- Unis de continuer à représenter pour le peuple haïtien "un ami et un partenaire" de longue durée.

A Port-au-Prince, un communiqué de la présidence informe que lors de sa visite de travail de trois jours dans la capitale fédérale américaine (8 au 10 mars), M. Préval prévoit, outre son entretien avec Obama, de rencontrer la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, le ministre de la justice (attorney general), Eric Holder, le représentant américain au commerce, Ron Kirk, les leaders du Sénat et de la Chambre des représentants, l’administrateur de l’USAID, Raj Shah et les responsables de l’agence antidrogue (DEA).

Des entretiens avec le président de la Banque Mondiale, Robert Zoellick et le directeur exécutif a.i du Fonds monétaire international (FMI), John Lipsky, figurent également dans l’agenda présidentiel.

Le communiqué précise, d’autre part, qu’à l’issue de son séjour à Washington, René Préval s’envolera pour Roseau, la capitale de l’île de La Dominique, où il participera, les 11 et 12 mars, à la 21e réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Caraïbe (CARICOM).

La situation exceptionnelle que vit Haïti depuis le séisme meurtrier du 12 janvier sera à l’ordre du jour de cette rencontre intersessionnelle.

La présidence souligne qu’à cause de la catastrophe, le pays a dû renoncer au statut de membre du Bureau de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CARICOM, tout comme à sa présidence qu’il devait exercer entre juillet et décembre prochains.

S’il n’est pas officiellement commenté au sein de l’opposition, le déplacement du Président Préval à Washington fait l’objet, dans le privé, de critiques de la part de citoyens qui s’attendaient de préférence à une visite en Haïti de Barack Obama après une catastrophe ayant fait au moins 200.000 morts, 300.000 blessés et 1,2 million de sinistrés. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6610

Distribution de l'aide alimentaire : Le gouvernement annonce la deuxième phase

Le Gouvernement en collaboration avec le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) et ses partenaires, annonce le lancement de la deuxième phase dans le cadre de la distribution de l'aide alimentaire aux victimes du séisme du 12 janvier. Selon une note du Programme Alimentaire Mondial, plus de 12,500 Tonnes Métriques de riz ont été déjà distribués à 3 millions de personnes au niveau de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Le Gouvernement, qui se dit conscient de la fragilité de la situation alimentaire d'un grand nombre de familles lance cette deuxième série de distribution au bénéfice des personnes les plus vulnérables.
« Des comités d'experts, dirigés par les maires des communes et composés d'un représentant de la mairie, d'un représentant du gouvernement central, d'un représentant de la société civile et des ONG ; ont travaillé en vu d'identifier plus de 300,000 familles – soient environ 2 millions de bénéficiaires qui recevront des coupons directement des comités et qui auront accès à cette distribution.», peut –on lire dans ce communiqué rendu publique par le PAM.
Des responsable du PAM ont indiqué que ces aliments seront distribués dans des points prédéfinis et cette distribution va bénéficier d'un appui sécuritaire de la Police Nationale d'Haïti (PNH), des forces de la MINUSTAH et de l'Armée Américaine sous le leadership des mairies. Ce programme durera tout le mois de mars.
Notons que les responsables du Programme Alimentaire Mondial ( PAM) priorisent les femmes dans le cadre de la distribution de l'aide alimentaire. Ils estiment que les femmes sont beaucoup plus disciplinées que les hommes.
EJ
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