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mardi 9 février 2010

Haiti : Retrouvé vivant après 27 jours !


Un homme de 28 ans, Evan Muncie, a été retrouvé vivant après avoir passé presque un mois sous les décombres d'un marché où il vendait du riz. Il se trouvait dans un état de déshydratation et de malnutrition extrême, était très désorienté mais ne souffrait d'aucune blessure grave, à l'exception de coupures aux pieds sérieusement infectées. À sa sorti, il croyait qu'il était encore sous les décombres.
Le Dr. Mike Connelly du projet universitaire Medishare a expliqué sur CNN "Il avait le visage émacié et des plaies ouvertes et purulentes sur ses deux pieds"
Evan Muncie aurait expliqué qu'une personne était venue lui porter de l'eau, ce qui pourrait expliquer qu'il ait tenu autant de temps. Ses propos restent confus selon les médecins qui l'ont examiné, ils pensent plutôt qu'il aurait trouvé de l'eau sous les décombres.
Sa mère a déclaré sur la même chaîne "J'ai cru qu'il était mort, mais Dieu l'a empêché de mourir"
Il a été conduit dans un hôpital de campagne géré par l'Université de Miami.
Le gouvernement haïtien avait déclaré le 23 janvier arrêter les recherches de victimes, mais plusieurs survivants ont été retrouvés depuis.
Retrouver les photos sur http://metropolehaiti.com/photo/img.php?id_img=1133 et 2 suivantes.
N/ Radio Métropole Haïti
 http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16902

Le sénat veut proposer de nouvelles orientations au chef de l'Etat

Les membres de la commission sénatoriale des affaires politiques ont lancé hier une série de consultations afin de proposer de nouvelles orientations de la politique publique. Au cours de la première rencontre les échanges ont eu lieu entre les sénateurs et les chefs de file des partis et regroupements politiques. Tout en dénonçant l'incompétence du gouvernement, les leaders politiques ont promis de formuler des recommandations en ce qui à l'assistance aux sinistrés et le processus de reconstruction.
Les sénateurs poursuivront ce mardi les échanges avec les experts du Bureau des Mines et de l'énergie (BME) et mercredi avec les représentants de la société civile.
De nombreux sénateurs préconisent un remaniement du gouvernement afin de le rendre plus efficace. Certains élus se prononcent pour la création d'un gouvernement de crise ou de salut public qui comporterait moins de postes ministériels.
Des sénateurs proches du pouvoir, Anacacis Jean Hector et Wenceslass Lambert ainsi que les sénateurs minoritaires expriment des points de vue communs.
Par ailleurs, le Premier Ministre Jean Max Bellerive aura une séance de travail ce mardi avec les députés. La gestion du programme d'urgence et les orientations du gouvernement dans le projet de reconstructions devraient être abordées au cours de cette rencontre.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16905

Les églises confirment l'organisation de 3 journées de jeune

Les représentants des églises haïtiennes confirment la tenue de plusieurs journées de prière un mois après le violent séisme qui a causé la mort de 212 000 personnes. Les représentants des églises protestantes, catholiques, anglicanes, mais aussi des francs maçons et des vodouisants sont membres d'un comité interreligieux, chargé de la coordination des journées de prière.
L'un des membres du comité, le pasteur Chavannes Jeune, souligne que les journées de jeune et de prière doivent se dérouler sous le signe de l'unité qui avait caractérisé le peuple au moment du séisme. Les 12, 13 et 14 février les églises protestantes organiseront des réunions de prière, de confession et de consécration d'Haïti.
La représentante de l'église catholique, sœur Claire Garnier, affirme que les évêques avaient prévu d'organiser des réunions spéciales les 11 et 13 février et un grand rassemblement au champ de mars le 12. Elle a réitéré un message d'espoir aux haïtiens leur assurant que Dieu aime Haïti.
Les organisateurs des journées de prière invitent tous les haïtiens à participer à cette grande première pour Haïti. Le pasteur Jeune indique que les ressortissants de 109 pays présents sur le territoire national et les compatriotes de la diaspora doivent également prendre part au jeune.
Les dirigeants du groupe Rescapés de la dernière heure pour la délivrance d'Haïti, qui avaient pris l'initiative du jeune, expliquent que les journées de jeune sont prévues entre 6 heures AM et 6 heures PM.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16906

Haiti : EDH, l'avenir reste incertain

L'EDH l'Électricité D'Haïti travail à la remise en marche du système paralysé par le tremblement de terre du 12 janvier et selon le directeur général de l'EDH Serge Rapahel 13 circuits sur 32 ont déjà été alimenté dans le département de l'Ouest. Il a aussi fait savoir au cours d'un point de presse hier au local de la DCPJ que plus de 85 millions de dollars sont nécessaires pour le fonctionnement normal de l'électricité d'haïti.
Toutefois Serge Raphael estime que l'avenir de l'EDH reste incertain dans la mesure où l'exécutif ne s'est pas encore penché sur ce dossier.
Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16908

Haiti : Des hôpitaux vendent des médicaments gratuits

Les Nations unies menacent de suspendre la fourniture de médicaments gratuits aux hôpitaux d'Haïti qui font payer à leurs patients. Une douzaine d'établissements publics et privés sont dans le collimateur de l'ONU, ont déclaré mardi des responsables onusiens à l'Associated Press. Après le séisme meurtrier du 12 janvier dernier, les autorités avaient immédiatement décidé la gratuité de tous les soins médicaux.
Plus de 200 organisations internationales d'aide médicale ont envoyé des équipes pour participer à la prise en charge des blessés et des millions de dollars de dons de médicaments ont été acheminés dans le pays.
D'après des responsables des Nations unies interrogés par l'Associated Press, une douzaine d'hôpitaux, publics ou privés, ont commencé à faire payer aux patients les médicaments. Ils ne pouvaient dans l'immédiat fournir les noms des établissements, mais ont précisé qu'ils se trouvaient en plusieurs points du pays, y compris à Port-au-Prince, la capitale dévastée par le tremblement de terre.
"Les sommes sont énormes", expliquait Christophe Rerat de l'Organisation panaméricaine de la santé, bureau régional de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). D'après lui, environ un million de dollars (727.229 euros) de médicaments ont été envoyés des seuls entrepôts de l'ONU vers les hôpitaux haïtiens au cours des trois dernières semaines. Les hôpitaux n'ont pas besoin de faire payer les patients pour pouvoir verser les salaires de leurs personnels car les employés du ministère haïtien de la Santé sont rémunérés grâce aux dons, a-t-il ajouté.
Environ 90 hôpitaux fonctionnent actuellement à Haïti, en comptant les établissements publics et privés et les hôpitaux de campagne installés après le séisme. Un membre de la commission créée par le gouvernement haïtien pour faire face à la crise sanitaire, le Dr Jean Hugues Henry disait pour sa part ne pas avoir connaissance d'hôpitaux faisant payer des soins ou des médicaments.
AP
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16909

Préval appelle ses compatriotes à la solidarité

Le chef de l'Etat haïtien, René Préval, a parlé directement à ses compatriotes dans une adresse à la nation 4 jours avant la fin du deuil national. Rappelant l'ampleur de la catastrophe du 12 janvier, M. Préval a salué l'action de l'ONU, des chefs d'Etat étrangers et des volontaires qui ont porté secours aux victimes. Il a également mis l'accent sur l'effort de la diaspora et la détermination des membres des commissions spéciales et ceux du gouvernement.
En ce qui a trait aux besoins urgents des sinistrés, M. Préval appelle ses compatriotes à la patience, déplorant que les tentes sollicitées ne soient pas encore disponibles.
Outre la gestion de l'urgence, Préval s'attelle déjà à la reconstruction d'un autre Haïti. Il donne l'assurance que la reconstruction de Port-au-Prince ne se fera pas sur le même modèle. Dans cet optique le chef de l'Etat prône la décentralisation grâce au renforcement des activités économiques dans les villes de province. Il annonce le lancement des projets d construction d'une dizaine de tronçons de route, d'une quinzaine de pont et d'un aéroport.
Entre temps, le président Préval lance un appel à la sérénité, la solidarité et la discipline entre les haïtiens.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16904

Préoccupés pour leur avenir, des jeunes haïtiens sont tiraillés entre la colère et le désespoir après le séisme.

Bien avant le séisme du 12 janvier, l'avenir de la plupart des jeunes haïtiens était fragile et incertain. Après la catastrophe, la vie est tout bonnement arrêtée pour eux. Ils ne savent plus à quel saint se vouer, vu la situation chaotique qui prévaut actuellement dans le pays.
Dans un camp de fortune situé à Pétion Ville, on peut observer les va-et-vient de nombreux jeunes. Parmi eux des élèves, des étudiants et des professeurs. Si certains d'entre eux semblent jouir de leur vacances forcées, d'autres se déclarent fatigués de rester sans rien faire. 
« Je devrais être à l'école à pareille heure en train de recevoir le pain de l'instruction, mais malheureusement, mon école a été détruite. J'ai perdu des camarades de classe, ainsi que deux de mes professeurs lors du séisme » a déclaré, Justin âgé de 15 ans, visiblement désemparé. 
Vivant sous une tente depuis le drame, Kétia, 10 ans, élève du primaire est beaucoup plus pessimiste que les autres.
« Je vois que mon avenir est enterré, il n'y a plus d'écoles. Et l'Etat ne veut rien faire pour nous, hélas c'est foutu ! Donc je vais partir, je ne vais pas rester dans le pays », a-t-elle fait remarquer.
La situation est pratiquement la même pour Franck, étudiant en sociologie à la Faculté des Sciences Humaines, partiellement endommagée après le séisme, mais qui veut tout de même reprendre les cours arrêtés brusquement le 12 janvier dernier.
Ces jeunes, angoissés, se demandent tous dans combien de temps les activités académiques reprendront à Port-au-Prince, la capitale ravagée par le séisme. 
Notons que certaines écoles fonctionnent timidement dans plusieurs villes de provinces, surtout celles qui n'ont pas été touchées par la catastrophe. 
EJ

L'aide psychologique aux survivants est aussi une urgence en Haïti

Près d'un mois après le séisme, l'assistance psychologique aux rescapés est devenue une urgence sanitaire en Haïti. Face aux traumatismes d'habitants qui ont perdu leur maison, leurs proches ou leur travail, les médecins sur place ont besoin de l'aide de professionnels étrangers, dans un pays où les services psychiatriques étaient déjà quasi-inexistants avant le tremblement de terre. 
Selon les médecins, jusqu'à un Haïtien sur cinq nécessiterait une aide psychologique. Pour des dizaines de milliers de survivants, l'une des expériences les plus traumatisantes est de savoir que leurs proches ont été enterrés dans des fosses communes, sans funérailles dignes de ce nom qui permettraient à la famille d'enclencher le processus de deuil. 
Dans les hôpitaux de Port-au-Prince, beaucoup de ces rescapés traumatisés sont assis dans des recoins, le regard plongé dans le vide, dans l'attente de calmants. "Ce n'est pas d'une aide psychologique immédiate dont ils ont besoin", explique le Dr Lynne Jones, membre de l'organisation International Medical Corps. "C'est d'une aide pour qu'ils fassent leur deuil. Les gens ne peuvent pas se relever si leurs besoins sociaux ne sont pas satisfaits." 
Dans l'urgence, le Dr Jones, spécialiste des catastrophes naturelles et des théâtres de conflit (Bosnie, Indonésie), tente d'enseigner aux médecins en contact direct avec les patients les techniques de base pour déceler les symptômes traumatiques. Et, dans un premier temps, écouter leurs souffrances. "Dans de telles situations, les docteurs ont tendance à donner des calmants (...) Ce n'est pas ce que nous voulons qu'ils fassent", précise-t-elle. 
Il est clair qu'Haïti devra faire appel à des professionnels étrangers ou former davantage de ses propres médecins pour faire face aux séquelles psychologiques du séisme du 12 janvier. "Le besoin le plus urgent, ce n'est pas la nourriture et l'eau, car c'est un besoin temporaire", estime Pierre Brunache, de l'ONG américaine Citizens Network for Foreign Affairs, qui a réalisé une évaluation des travailleurs humanitaires et des victimes en Haïti. "Le besoin le plus urgent, ce sont des psychiatres".
L'unique hôpital psychiatrique de Port-au-Prince fonctionne à peine. Par peur d'une nouvelle réplique, les familles ont retiré la plupart de la centaine de patients qui y séjournaient avant le tremblement de terre. 
Les infirmières ne veulent pas non plus y pénétrer car "elles sont absolument pétrifiées", confie le Dr Peter Hughes, un psychiatre irlandais arrivé la semaine dernière pour évaluer les besoins. 
"Il n'y a pas d'électricité ni d'eau courante. Certains patients sont dans des chambres fermées. On a besoin de matelas et de toilettes en état de marche", explique-t-il. 
La Pan American Health Organization (PAHO) vient seulement de créer une base de données sur les hôpitaux, les patients, les médecins et les ressources disponibles. 
Le Dr Jorge Castilla, membre de la PAHO et coordinateur en chef des ONG en Haïti, a lancé dimanche un urgence une demande de psychiatres professionnels. "Mais ce n'est pas simple parce qu'ils doivent pouvoir s'adapter à la culture et à la langue", souligne-t-il. "Avoir ici plusieurs centaines de volontaires qui ne parlent pas la langue ne servirait à rien." Il a donc notamment lancé son appel en direction de la Martinique et de la Guadeloupe. 
En attendant l'arrivée de l'aide, les exemples de survivants traumatisés sont légion à Port-au-Prince. 
Ainsi, Hugo Emmanuel, allongé à même le sol de l'hôpital Espoir, sur les hauteurs de Port-au-Prince. Cet homme éduqué de 49 ans, blessé aux jambes, est en état de choc après avoir perdu sa maison, ses parents et son travail. Pendant des jours, il a seulement accepté d'être nourri par le directeur de l'hôpital, affirmant que le reste du personnel voulait l'empoisonner. La semaine dernière, il a lui-même arraché son plâtre. 

"A chaque fois que je pense à la perte de ma famille, je perds la tête", dit-il. "Je ne suis pas fou. Je pense simplement que je souffre d'un choc psychologique.

Haiti : 5 Américains entendus par un juge

Ce matin, cinq des dix Américains qui sont poursuivis en Haïti pour enlèvement d'enfants ont commencé à être entendus par un juge. Ils ont pénétrés dans le bâtiment qui sert de parquet sans dire un mot. Un nouvel avocat les accompagnait, il s'agit de Me. Jorge Puello, un Dominicain, il a indiqué à la presse qu'il cherche à leur trouver de nouveaux défenseurs suite à la démission samedi de Me. Coq. 
Me. Puello n'a pas précisé s'il avait le droit de les représenter en Haïti. 
Interrogé sur l'existence de papiers en règles pour emmener les enfants hors d'Haïti, M. Puello a déclaré: "ils avaient les papiers légaux". 
Selon une source judiciaire proche du dossier les cinq autres Américains seraient entendus dès demain. Ces audiences séparées doivent permettre d'entrer dans les détails de l'affaire et de chercher d'éventuelles contradictions dans les différents récits. 
Une fois l'enquête achevée, le procureur pourra se prononcer sur une possible libération conditionnelle. Le juge dispose de trois mois pour rendre ses conclusions. 
Rappelons que les dix Américains, des baptistes membres d'une association caritative appelée "Le refuge pour une nouvelle vie des enfants", basée dans l'Idaho avaient été arrêtés le samedi 30 janvier après-midi à la frontière Dominicaine de Malpasse avec 33 enfants qu'ils tentaient de faire passer en république voisine. Ces enfants ont ensuite été transportés au SOS Children's Village et l'on a appris que la plupart d'entre eux avait encore de la famille. Certains enfants ont depuis été réclamés par des personnes se présentant comme leurs parents. 
------------Chronologie--------------- 
30 janvier arrestation
1er février la justice haïtienne envisage des poursuites
2 février le juge interroge les cinq femmes
3 février le juge interroge les cinq hommes
4 février Me. Coq déclare "A mon avis ils sont tous innocents, mais la justice pourrait poursuivre le responsable du groupe"
4 février ont été inculpés d'enlèvement de mineurs et association de malfaiteurs
5 février la demande de libération provisoire a été refusée
6 février Me. Edwyn Coq donne sa démission
8 février cinq des dix Américains ont été entendus par un juge 

N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16896

Haïti : Faux coupons, un site du PAM fermé à Pétion-ville

Nous venons d'apprendre que l'ONU a fermé temporairement aujourd'hui lundi un de ses sites de distribution de nourriture à Pétion-ville, après avoir découvert des coupons d'alimentation contrefaits.
David Orr responsable du bureau du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en Haïti a indiqué que cette décision de suspension affectera près de 10.000 personnes mais que les distributions de riz devraient reprendre dès demain. 
Actuellement dans la zone métropolitaine il y a 16 centres de distribution alimentaire gérés par le PAM. L'organisme distribue des sacs de 25 kilos de riz correspondant aux besoins d'une famille pour environ deux semaines. 
N/ Radio Métropole Haïti

Haïti : Les hommes et femmes en bleu

Dans les rues de Port-au-Prince et dans plusieurs quartiers de la capitale l'on voit des personnes vêtus d'un t-shirt bleu et armés de leur râteau, balais, ou transportant des gravats dans des brouettes. Qui sont-ils ? Ce sont les travailleurs du programme Cash for Work (Travail contre rémunération) du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Ces travailleurs sont pour la plupart des gens qui ont perdu des proches. Certains ont eu leur maison détruite ou n'ont plus d'emplois. 
En quoi consiste leur travail ? Il consiste au déblaiement des décombres, au tri de matériaux recyclables et au nettoyage de rues de plusieurs quartiers de la capitale affectés par le tremblement de terre comme Bel Aur, Carrefour et Martissant. 
Ce projet concerne t-il seulement la zone métropolitaine ? Non, il se réalise aussi dans certaines villes de province telles Léogâne, Grand-Goâve et Petit-Goâve. La ville de Jacmel, fortement atteinte, devra bientôt profiter également de ce projet. 
"Il est important de rendre les quartiers affectés par le séisme accessibles au plus vite pour la distribution de l'aide humanitaire. C'est un des objectifs de ce projet", a indiqué le porte-parole du PNUD en Haïti, Adam Rogers. 
Ce programme donne du travail à combien de personnes ? Depuis sa mise en œuvre, le 20 janvier dernier, 35.000 travailleurs ont été recrutés. 
Combien sont-ils payés ? Leur salaire journalier s'élève à 184 gourdes. 
M. Rogers précise qu'un autre aspect important "est le fait que les Haïtiens doivent participer eux-mêmes, au premier plan, à la reconstruction de leur pays. Ce projet leur donne cette opportunité en même temps qu'il leur redonne leur dignité en leur permettant de répondre aux besoins de leur famille". 
Par qui est mis en œuvre le programme ? Le projet est mis en œuvre par le PNUD. Il est exécuté en collaboration avec les mairies et les comités de quartiers chargés du recrutement des travailleurs. 
Par qui est financé le programme "Cash for Work" ? Le programme bénéficie du soutien financier de nombreux pays, dont l'Espagne qui y contribue à hauteur de 2 millions de dollars américains et le Japon à 1 million. Des pays du Sud ont aussi fait preuve d'une grande solidarité. Ainsi, le Ghana et la République Démocratique du Congo (RDC) ont respectivement fait don de 3 millions et de 2,5 millions de dollars américains. Actuellement, les fonds collectés et les promesses de dons atteignent un montant total de 23 millions de dollars américains, le PNUD estime que plus de fonds sont encore nécessaires car il a l'ambition d'employer 100 000 personnes supplémentaires vu l'ampleur du travail à faire. 
N/ Radio Métropole Haïti

Echauffourées à la direction départementale de l'Education des Nippes

Un groupe d'individus a saccagé, ce lundi, les locaux du Bureau départemental de L'éducation dans les Nippes. Ils protestaient contre la présence de Jean Louis Similien à la tête d'une commission chargée de faire fonctionner le bureau départemental.
Les protestataires qui ont brisé plusieurs matériels de l'institution ont dénoncé le comportement du premier sénateur des Nippes, Nènel Cassy qui selon eux a fait une main mise sur les institutions publiques au niveau de la région des Nippes.
Quelques heures après l'incident, la police et des soldats de la Minustah avaient pris des dispositions pour sécuriser le bâtiment.
Le Maire de la ville de Miragoâne , Frantzo Joseph , a déploré les agissements de ces personnes. Toutefois il a estimé que leurs revendications étaient légitimes.
L'édile a fait remarquer qu'il n'était pas au courant de l'installation de ce nouveau directeur départemental.
Par ailleurs, la reprise des activités scolaires dans la métropole des Nippes n'a pu avoir lieu, comme annoncée auparavant.
EJ

René Préval est attendu ce mardi en Equateur

Le chef de l'Etat haïtien , René Préval devrait participer ce mardi à Quito à la réunion Extraordinaire du Conseil Des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union des Nations sud –américaines (UNASUR).Cette rencontre est une initiative du Président Equatorien , Rafael Correa, qui a visité Haïti récemment. 
Selon un communiqué émanant du Secrétariat privé de la présidence, le numéro haïtien a été invité par son homologue, Rafael . Il profitera de cette occasion pour exposer les besoins et priorités d'Haïti, suite à la catastrophe du 12 janvier. 
Egalement Président de l'Union des Nations sud-américaines (UNASUR), Monsieur Correa entend obtenir l'avis de ses collègues de la région sur l'aide à apporter à la nation haïtienne sérieusement ravagée par le séisme du 12 janvier. 
Soulignons que l'organisation régionale UNASUR , regroupe une douzaine de pays de l'Amérique latine, dont, L'argentine, la Bolivie, Le Brésil, le Chili, la Colombie, et l'Equateur. 
Durant cette rencontre, la proposition de la Colombie qui vise à reconstruire le pays sera analysé par les membres de L'UNASUR. Notons que ce plan préparé par la Colombie a été présenté ce lundi au ministre de l'intérieur qui se trouve actuellement à Bogota. 
EJ
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16900