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samedi 31 juillet 2010

Obama signe une aide de 2,9 milliards de dollars en faveur d’Haïti

L’administration américaine annonce parallèlement avoir négocié l’annulation de 248 millions de dollars de dette du pays auprès des institutions financières internationales, en vue de faire avancer le processus de reconstruction
Le Président américain Barack Obama a promulgué vendredi une loi concernant des engagements financiers divers de son administration, notamment une enveloppe de 2,9 milliards de dollars destinée à la reconstruction d’Haïti ravagée par le séisme du 12 janvier.
D’un montant global de 59 milliards, les nouvelles dépenses autorisées portent également sur les opérations militaires américaines en cours en Irak et en Afghanistan, la gestion des catastrophes naturelles aux Etats-Unis et l’assistance aux vétérans de la guerre du Vietnam exposés à des maladies.
Parallèlement à l’aide à la reconstruction, Washington a annoncé l’annulation à hauteur de de la dette contractée par Haïti envers les institutions financières internationales avant le tremblement de terre grâce à la décision du Président Obama d’approuver la "loi additionnelle des appropriations FY 10" peu après le vote du Congrès.
"Haïti peut franchir un nouveau pas important sur la voie de la reconstruction", s’est réjoui dans un communiqué le secrétaire au trésor, Timothy Geithner, parlant du processus de réduction de dette "le plus rapide de l’histoire".
Au moment du séisme, Haïti avait une dette cumulée estimée à 695 millions de dollars et progressivement annulée par ses créanciers, principalement la BID et la Banque mondiale.
Cependant, d’autres sources chiffrent la dette à environ 1,8 milliard.
Concrètement, la nouvelle législation permet à la Maison Blanche de disposer d’un montant supplémentaire de 248 millions de dollars pour racheter l’aide économique que des organismes internationaux avait accordée à Haïti.
 "Nous sommes fiers de travailler de concert avec nos partenaires internationaux sur la première phase de cette étape décisive", a poursuivi Geithner qui a aussi applaudi le déblocage d’un autre montant de 318 millions de dollars après la structuration du fonds multilatéral d’aide à Haïti. 295 millions seront fournis par la Banque de dévelopement interaméricaine et le reste, 25 millions, représentera une contribution du Fonds international de développement agricole (FIDA).
Responsable d’environ 300.000 morts, 300.000 blessés et 1,3 million de sinistrés, la catastrophe du 12 janvier a également emporté 120% du PIB haïtien et détruit des milliers d’emplois dans un pays souffrant d’un chômage chronique déjà très largement au-dessus de la barre des 50% de la population active. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6910
Commentaires:
Nous ne faisons surement pas partie de ceux-là qui applaudissent des mains et des pieds devant des effets d'annonces de ce genre. Nous disons d'effet d'annonces en attendant des résultats complets puisque ce langage ne nous est pas du tout familier. Entre les sommes exorbitantes annoncées ou versées et les réalisations plutôt nulles nous préférons nous méfier.
Cependant nous préférons ces annonces que celles qui parlent des activités d'ONG dépêchées en Haïti pour pratiquer "des massages tantriques" aux victimes du séisme; ou  la présence d'un fonctionnaire qui trouve Haïti très intéressant dans le post modernisme dans la mesure ou la situation d'Haïti décrit parfaitement ce que l'on ne doit pas faire.
Il y a comme on dit, un peu de tout dans la vigne du Seigneur.
Pour revenir et finir a cette annonce de l'administration américaine, nous observons et verrons qui dira mieux..car de la main mise américaine sur Haïti, beaucoup de personnes en parlent

La BID octroie une plus grosse enveloppe à Haïti

La Banque Interaméricaine de Développement (BID), annonce qu'elle va augmenter de 137 million de dollars son aide Haïti.
En visite en Haiti dans le but de discuter avec le gouvernement, de la stratégie d' appui de l'organisme bancaire, l'admistrateur de la BID chargé du dossier d'Haiti, Augustin Aguire , a indiqué que ce montant vient de s'ajouter à l' enveloppe de 200 millions déjà promise pour l'année 2010 par l'institution financiere internationale.
Le haut responsable de la BID a souligné que son organisme entend mettre l'accent cette année sur les infrastructures routières afin de faciliter les communications à travers le pays.
Monsieur Aguire a également fait remarquer que la BID va appuyer le gouvernement dans le cadre de son programme visant l'amelioration de la qualité de l'éducation dans le pays.
Par ailleurs, il précise que l'organisme financier, entend aussi apporter un soutien au secteur privé qui selon la BID doit créer l'activité qui générera de l'emploi indispensable à la reconstruction du pays.
EJ/Radio Métropole Haïti 

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18059

Visite du président élu colombien en Haïti

Le chef de l'Etat haïtien René Préval s'est entretenu ce matin (30/07/2010) au Palais National avec le président élu de la Colombie, Juan Manuel Santos Calderon.
La contribution de la Colombie au processus de reconstruction d'Haïti a été évoquée lors de cette rencontre. Accompagné d'une importante délégation, M. Santos a analysé des projets importants du gouvernement haïtien dont un programme de logement à Cabaret et le renforcement de la coopération dans le domaine de la lutte contre la drogue. L'appui budgétaire au gouvernement haïtien a été également débattu par les membres des deux délégations. Des fonctionnaires de la Direction de la Protection civile du ministère de l'intérieur pourraient bénéficier de session de formation d'experts colombiens dans le domaine de la réponse aux désastres.
M. Santos a salué le leadership du président Préval qui a su gérer des moments difficiles après le violent séisme. Il s'est engagé à renforcer la coopération entre la Colombie et Haïti.
De son coté le président haïtien René Préval a mis l'accent sur l'aide accordée par la Colombie à Haïti durant l'effort humanitaire. Il s'est réjoui de l'élection de M. Santos et a souhaité un renforcement de l'amitié entre les deux peuples.
LLM / Radio Métropole Haïti 
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18058 

Aide en Haïti: un record historique au Québec

Laura-Julie Perreault
La Presse
Il y a eu le déluge du Saguenay en 1996. Et le tsunami de l'Océan indien en 2004. Mais aucun événement à ce jour n'a attisé  la générosité des Québécois autant que le tremblement de terre en Haïti.
Depuis le séisme qui a fait plus de 250 000 morts le 12 janvier dans la Perle des Antilles, les Québécois ont versé au moins 66,2 millions de dollars aux organisations humanitaires et de développement qui portent secours aux sinistrés.

Pour obtenir ce chiffre, La Presse a interrogé une trentaine d'organismes qui ont fait des collectes de fonds au lendemain de la catastrophe naturelle. La grande majorité d'entre eux ont affirmé que jamais, dans leur histoire, ils n'avaient amassé des sommes aussi importantes au Québec.

«Jamais les Québécois n'ont donné autant. Le lien historique et culturel avec Haïti a eu un grand impact», estime Michel Léveillé, directeur général de la section québécoise de la Croix-Rouge canadienne, grande championne toutes catégories des collectes de fonds dans les situations d'urgence.

Les particuliers et les entreprises ont donné 34 millions de dollars à cet organisme, battant la collecte record de 27 millions qui avait suivi le déluge du Saguenay. Les dons québécois pour Haïti relèguent aussi au troisième rang la somme de 17 millions amassée pour le tsunami de 2004.

Dans le reste du Canada, les collectes de fonds pour les victimes du tsunami restent inégalées. À l'époque, la Croix-Rouge canadienne avait recueilli 300 millions de dollars; elle a amassé 200 millions pour Haïti.

Ce séisme si proche

Joint à Léogâne, l'une des villes les plus dévastées par le séisme, Patrick Robitaille, un Montréalais qui y coordonne la construction d'abris, offre sa propre explication: «En général, plusieurs facteurs déterminent la générosité des Québécois. La couverture médiatique et la proximité géographique et culturelle en font partie. Haïti est un exemple éloquent. Les images chocs et le nombre de morts ont frappé l'imagination. Au plan culturel, la proximité est aussi très grande, notamment à cause du fait français, mais surtout parce que les Haïtiens sont une partie intégrante de la société québécoise», soutient le travailleur humanitaire qui, dans le cadre d'une recherche universitaire, a étudié les mécanismes de a générosité.

Faire son poids

Les sommes versées par les Québécois représentent environ 25% des sommes recueillies dans tout le Canada, soit l'équivalent du poids démographique du Québec dans le Canada (environ 23%).

Selon notre compilation auprès des grandes organisations humanitaires, plus de 254 millions de dollars ont été amassés d'un océan à l'autre pour Haïti, dont 220 millions dans le mois qui a suivi le séisme.

Ceux qui s'intéressent au comportement des donateurs québécois y voient une petite révolution. Traditionnellement, les Québécois donnent beaucoup moins que les autres Canadiens aux organismes à but non lucratif. À titre d'exemple, en 2007, alors que les Canadiens ont déclaré à Revenu Canada plus de 8 milliards en dons de charité, les Québécois n'en ont déclaré que le dixième. «Les Québécois sont généreux, mais différents du reste du Canada», explique Nicolas Moyer, coordonnateur de la Coalition humanitaire, qui amasse des fonds pour CARE, Oxfam et Aide à l'enfance lors de situations d'urgence.

«Longtemps, les Québécois ont donné à l'Église catholique, qui s'occupait à la fois de l'éducation, des hôpitaux et des plus démunis. Après la Révolution tranquille, les Québécois ont donné à l'État en s'attendant à une redistribution. Avec cette mentalité, il a fallu un certain temps avant que les Québécois donnent aux organismes à but non lucratif, note-t-il. Dans le reste du Canada, la mentalité, plus protestante, est différente. Les gens se méfient davantage de l'État et préfèrent choisir à qui ils vont donner.»

Présidente désignée de l'Association of Fund-Raising Professionals, une association de professionnels de la co llecte de fonds, Susan Reitz estime que le cas haïtien démontre un changement de tendance... et de génération. «Les Québécois donnent de plus en plus et sont plus structurés dans leurs dons. Et contrairement aux baby boomers, qui donnent surtout à des organismes de santé, les générations X et Y donnent davantage aux causes internationales», soutient celle qui se spécialise depuis 20 ans dans les campagnes de financement.

Elle note aussi que les dons aux organisations humanitaires s'ajoutent à l'argent que les quelque 100 000 Québécois d'origine haïtienne ont fait parvenir à leurs proches affectés par le tremblement de terre. Cette somme n'a pas encore été comptabilisée, mais elle pourrait représenter plusieurs dizaines de millions de dollars et modifier passablement le portrait de la générosité québécoise.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/seisme-en-haiti/201007/30/01-4302760-aide-en-haiti-un-record-historique-au-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_278_section_POS1
Commentaires:
Tout cet argent a été véhiculé vers Haïti par l'intermédiaire de grosses ONG qui ont géré et qui gèrent encore l'urgence.

SWEET MICKY CANDIDAT

« C'est le mot candidat que je n'aime pas »
Haïti: Michel Martelly a rassemblé tous les documents nécessaires pour se porter candidat à la plus haute fonction de l'Etat lors des prochaines élections, selon des informations qui circulent avec insistance dans l'entourage du chanteur.
« C'est le mot candidat que je n'aime pas », a déclaré au Nouvelliste ce mercredi le président du Compas et porte-drapeau de la Fondation Rose et Blanc qui chapeaute ses initiatives sociales.
Rejoint par téléphone depuis New York où il participe à diverses rencontres dans le cadre de ses futures activités et avant qu'il ne prenne l'avion pour Washington où il va poursuivre des entretiens importants, Michel Martelly a tenu à dire qu'il est un « citoyen qui veut inspirer son peuple au changement et au progrès ». Il veut prendre part « avec la jeunesse à un grand mouvement qui amènera Haïti à l'heure du 21e siècle». D'ailleurs, Martelly se dit fatigué de voir que les choses ne marchent pas comme elles le devraient dans le pays.
« Je ne brigue aucun poste, mais je veux rassembler le pays autour d'un objectif. Je suis disponible, prêt à servir et à participer aux affaires de mon pays comme je l'ai toujours fait », insiste le chanteur et homme d'affaires réputé habile.
Pressé de confirmer sa candidature aux prochaines présidentielles, Sweet Micky a répondu « c'est le mot candidat que je n'aime pas » avant d'éclater de rire.
Selon des informations obtenues de son entourage, le chanteur vedette sera un acteur des prochaines élections présidentielles et multiplient les contacts avant de se lancer définitivement dans la bataille.
L'arrivée de Michel Martelly sur la scène fait de lui le troisième membre important du paysage culturel haïtien qui se lance dans le combat politique. Gracia Delva, le populaire chanteur de Mass Konpa est candidat au poste de député de Marchand Dessalines, sa ville natale, et Wyclef Jean, qui est rentré au pays ce mercredi, serait de plus en plus prêt de l'annonce de sa décision de briguer la présidence lors des élections prévues pour le mois de novembre 2010.

vendredi 30 juillet 2010

Haïti: envoi de 4 experts de l'habitat

AFP.- 30/07/2010 Le groupe Caisse des Dépôts et l’Union sociale pour l’habitat (USH, mouvement HLM) ont annoncé aujourd'hui qu'ils envoyaient une mission de quatre experts de l’habitat en Haïti, ravagé le 12 janvier par un violent séisme.
Cette mission de quatre mois aura notamment pour but de "favoriser l’implantation durable sur de nouveaux territoires des populations ayant fui Port-au-Prince à la suite du séisme", indique le communiqué commun. Elle devra également "établir une évaluation du bâti" et "proposer des formations aux techniques de la construction".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/30/97001-20100730FILWWW00400-haiti-envoi-de-4-experts-de-l-habitat.php

L'OIF appelle à l'aide financière pour la reconstruction d'Haïti

L'événement

L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a lancé un appel aux dons pour la refondation d'Haïti. Selon Casa Free, les dons ainsi récoltés devraient permettre le cofinancement de trois projets en Haïti, à savoir la construction d'un Centre de lecture et d'animation culturelle, la mise en place de classes pédagogiques pour la petite enfance et la reconstruction de l'Institut francophone pour la gestion des Caraïbes.
http://www.lepost.fr/article/2010/07/28/2167209_l-oif-appelle-a-l-aide-financiere-pour-la-reconstruction-d-haiti.html

Haïti : toujours un champ de ruines.

Colères et désespoir.

Il y a 7 mois, la Terre tremblait en Haïti. Depuis les grandes envolées humanitaires du lendemain, on n’en cause plus beaucoup. Restent et dominent colères, frustrations, désespoirs dans les quelques 1300 campements où ont été obligés de se réfugier plus d’un million et demi de personnes.
Dans le Monde, on souligne que « les plus démunis y côtoient les sinistrés de la classe moyenne, enseignants, avocats et étudiants qui ont tout perdu, les plongeant brutalement dans la misère et la promiscuité des camps ».
Quelques chiffres.
1. L’Etat haïtien a perdu 20% de ses cadres et 70% de ses infrastructures.
2. Sur les 22000 écoles que comptent le pays, près de 5000 ont été frappées par le séisme. 80% ont été très endommagées ou détruites. Seulement 40% ont été déblayées.
3. Mortalité infantile : Cuba : 5,82; France : 3,33; Haïti : 59,69%, Espérance de vie à la naissance : Cuba : 77, 4 ans; France: 81 ans ; Haïti : 60, 78 ans. Chiffres relevés sur l’article complet de emcee.
4. « Il faudra compter de sept à dix ans pour se relever complètement de cette crise » déclare un représentant de la Croix-rouge.
5. Le tremblement de terre a tué quelque 16.000 fonctionnaires civils et détruit un nombre incalculable de titres de propriété et des dossiers du registre foncier.
6. L’ Unicef estime que « le séisme a décimé l’infrastructure déjà faible du système de santé et placé un lourd fardeau dans un pays qui n’avait déjà que quatre médecins pour 10 000 habitants ».
7. Haïti compte moins de dix psychiatres.
8. Il n’y a que 300 camions disponibles alors qu’il en faudrait au moins 1000 : « Sept mois après le séisme, Haïti reste un champ de ruines ».
http://www.lepost.fr/article/2010/07/29/2167658_haiti-toujours-un-champ-de-ruines.html

Le chanteur Wyclef Jean presque candidat à la présidence à Haïti

PORT-AU-PRINCE (Reuters) - Wyclef Jean, l'ancien chanteur des Fugees, a fait un pas de plus jeudi vers la candidature à l'élection présidentielle de novembre prochain en Haïti, qu'il a de bonnes chances de remporter. Né en Haïti et immigré aux Etats-Unis à l'âge de neuf ans, le compositeur âgé de 37 ans, très populaire dans son pays, est venu à Port-au Prince pour faire enregistrer ses empreintes par la police, étape obligée avant une candidature.
Les candidats pour les élections présidentielle et législatives du 28 novembre ont jusqu'au 7 août pour se déclarer. Le président sortant René Préval ne peut se représenter.
"De nombreuses rumeurs circulent sur ma candidature, mais je ne l'ai pas déclarée. Si nous décidons d'aller de l'avant, je suis certain que tous les papiers nécessaires seront prêts", a déclaré l'ancien chanteur du trio hip-hop des Fugees, lauréat de trois Grammys.
Grâce à sa fondation, Yele Haïti, Wyclef Jean a pu financer de nombreux projets dans son pays, touché le 12 janvier dernier par un tremblement de terre qui a fait environ 300.000 morts.
Il jouit d'une grande popularité auprès d'une population dont la moitié a moins de 21 ans, et l'éventualité de sa candidature a jeté la panique dans la classe politique traditionnelle.
"Si Wyclef est autorisé à se présenter, ce sera une victoire au premier tour", a ainsi prédit l'ancien candidat à la présidence Himmler Rebu.
Selon certaines sources proches du chanteur, ce dernier pourrait officiellement se déclarer la semaine prochaine sur CNN et rentrer immédiatement après en Haïti pour engager sa campagne.
Joseph Guyler Delva, Pascal Liétout pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100730.REU5539/le-chanteur-wyclef-jean-presque-candidat-a-la-presidence-a-haiti.html

Haïti-Rép. Dominicaine : Plus de 2,500 rapatriements durant le premier semestre 2010

P-au-P, 29 juillet 2010 [AlterPresse] --- Entre janvier et juin 2010, (un nombre de) 2,522 personnes, dont 1,650 hommes, 632 femmes et 240 enfants, ont été rapatriées en différents points frontaliers par les autorités de la République Dominicaine vers Haïti, suivant les données recensées par des organismes œuvrant sur la problématique insulaire et rapportées à AlterPresse par le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr). Pour la période considérée, 2,219 personnes (1,362 hommes, 620 femmes et 237 enfants) ont été ramenées dans le département frontalier du Nord-Est, selon les données collectées par Solidarite Fwontalye, membre du service jésuite aux réfugiés et migrants (Sjrm).
249 personnes, soit 234 hommes, 12 femmes, 2 garçonnets et 1 fillette, ont été reconduites au Bas Plateau central, à la frontière de Belladère / Commendador (Elias Pina), durant les 6 premiers mois de l’année 2010. 29 hommes à Bòk Banik et 25 à Thomassique, dans le Haut Plateu Central, ont été rapatriés durant la même période par les autorités dominicaines, relate le Garr.
Alors qu’entre janvier et mars 2010, seulement des cas de refoulement ont été enregistrés, les premières opérations de rapatriement ont commencé à Belladère le 23 mars 2010, signale le comité de droits humains de Belladère (Komite dwa moun Beladè / Kdmb), membre du réseau frontalier Jeannot Succès (Rfjs).
A Belladère, des personnes rapatriées font état de divers cas de dépouillement de leurs biens par les militaires dominicains qui ne leur ont délivré aucun document, comme cela se faisait dans le passé, dénonce le Kdmb.
Les dispositions de rapatriement, qui avaient été suspendues quelques semaines après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti, ont été reprises par les militaires dominicains en accord avec les services d’immigration de la république voisine, annonçait récemment Sigfrido Pared Perez, directeur de l’immigration en République Dominicaine.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9769

Haïti-Sécurité publique : Une ressortissante européenne victime d’un braquage à l’est de la capitale

P-au-P, 29 juillet 2010 [AlterPresse] --- Une ressortissante européenne d’une organisation internationale d’accompagnement a été légèrement blessée à la tête, lors d’une attaque perpétrée contre sa personne par un individu muni d’une arme de poing, peu avant treize heures locales (18 :00 gmt), ce jeudi 29 juillet 2010, à Pétionville (8 km à l’est de la capitale), a appris AlterPresse d’une source proche de la représentation de l’organisation en Haïti.
La victime revenait d’une maison de transfert et se trouvait dans un magasin, quand l’individu a pointé son arme à feu sur elle, lui ordonnant de remettre son sac à main. Sur son refus, le bandit lui a asséné un coup de crosse à la tête, rapporte la source.
Le bandit a ensuite emporté le sac qui contenait, outre de l’argent, des documents personnels de la ressortissante européenne.
Les jours de la victime ne sont pas en danger, indique la source.
Institution à but non lucratif intervenant dans les pays en conflit ou en situation humanitaire précaire, l’organisation internationale d’accompagnement, dont l’une de ses membres vient d’être l’objet d’un braquage, a installé un bureau en Haïti après le séisme du 12 janvier 2010, dans l’objectif d’aider des institutions de communication à reprendre leurs activités, notamment par la mise à leur disposition de nouveaux espaces administratifs.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9772

La mission d’observation électorale OEA-CARICOM sur le point d’être déployée

Arrivée le 5 août en Haïti d’une mission préparatoire de celle-ci Vendredi 30 juillet 2010, Radio Kiskeya
C’est le diplomate trinidadien Colin Granderson qui conduira la mission d’observation électorale OEA-CARICOM qui commencera à être déployée le 5 août prochain en Haïti, a annoncé jeudi à Port-au-Prince le représentant de l’OEA dans le pays, Ricardo Seitenfus.
Un tel choix s’explique par la bonne connaissance du terrain par M. Granderson qui y a déjà séjourné à maintes reprises à titre de chef de missions de l’OEA et/ou de la CARICOM, a précisé Seitenfus.
Forte de 193 membres, la mission, la première de ce type formée par les deux organisations en matière d’observation électorale, coûtera 5 millions 300 mille dollars. Elle devra observer le processus électoral avant, pendant et après le scrutin du 28 novembre 2010.
Ricardo Seitnfus informe de la poursuite de la collaboration entre l’organisation hémisphérique et l’Office National d’Identification (ONI) en ce qui concerne la révision des listes électorales après le séisme du 12 janvier 2010. Il a refusé de se prononcer sur la controverse ayant cours autour du Conseil Electoral Provisoire et sur la position de nombreux partis politiques de ne pas prendre part au processus. Il a par contre donné l’assurance que tout sera fait en vue de rendre le processus transparent et démocratique afin que le vote des électeurs ne soit trafiqué. Seitenfus insiste en ce sens sur l’intérêt qui sera porté sur les procès-verbaux à partir desquels sont généralement perpétrées les fraudes dans le système électoral haïtien.
Rappelant que la CARICOM observe et appuie les processus électoraux en Haïti depuis 1990, le représentant de l’organisation régionale en Haïti, Earl Stephen Huntley, a renouvelé les bonnes intentions de celle-ci en la matière. Il a vivement souhaité l’aboutissement de l’actuel processus électoral dans la perspective du changement de la situation en Haïti. [jmd.Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6909

Wyclef Jean candidat : "tout dépendra de ma famille", dit l’intéressé

Vendredi 30 juillet 2010,Radio Kiskeya La superstar du hip-hop Wyclef Jean, vu de plus en plus dans l’opinion publique comme un potentiel compétiteur dans la course au fauteuil présidentiel, a laissé entendre jeudi que "seule sa famille" décidera dans les prochains jours de sa participation ou non aux élections de novembre, un acte assimilé à un "sacrifice" pour son pays.
"Avant même Haïti, trois personnes sont au centre de ma vie, mon épouse Claudinette, ma fille Angelina et ma mère Yolanda. Il revient à elles de déterminer si je peux me lancer dans la course électorale", a déclaré dans une interview exclusive à Radio Kiskeya le rappeur qui, la veille, peu après son arrivée à Port-au-Prince, s’était fait relever les empreintes digitales à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Un tantinet railleur, l’artiste a dénoncé l’hypocrisie et la fausseté de ceux qui aujourd’hui mèneraient contre lui une campagne de salissage face à son entrée éventuelle dans l’arène politique alors que les mêmes l’encensaient lorsqu’il faisait flotter le bicolore haïtien à travers le monde. L’ex-leader des Fugees a vouloir particulièrement démonter certaines allégations selon lesquelles il serait un "candidat de la diaspora", n’aurait "aucune maîtrise de la langue créole" ou serait un "citoyen étranger".
Il rappelle avoir donné en 2006 son bulletin de vote au candidat René Préval qui, un an après son retour au pouvoir, allait faire de lui l’ambassadeur itinérant d’Haïti muni d’un passeport diplomatique.
Nullement habité par la peur de ses détracteurs, Wyclef Jean, 37 ans, affirme au contraire qu’il a été "drafté" pour accomplir une mission qu’il entend concrétiser à travers "Face à Face", un mouvement d’intégration sociale axé sur la jeunesse et dont les objectifs fondamentaux sont la stimulation des investissements, la création d’emploi et la mise en place d’un système éducatif universel.
Selon le musicien, dont l’oncle Raymond Joseph, ambassadeur d’Haïti à Washington, vise également le Palais National (siège de la présidence), le vote constitue pour la population un mode d’expression pacifique pour éviter les confrontations violentes.
Le directeur de la police judiciaire, le commissaire divisionnaire Frantz Thermilus, a confirmé la présence mercredi après-midi de Wyclef Jean à son service dans le cadre des formalités administratives relatives aux exigences de la loi électorale.
Le responsable, qui a insisté sur l’importance de l’enregistrement des empreintes digitales des candidats aux différents postes électifs, précise que le certificat délivré aux futurs compétiteurs prouve qu’ils ont un casier judiciaire vierge sans antécédents pénaux.
spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6907

Le futur Président colombien arrive vendredi en Haïti

Vendredi 30 juillet 2010, Radio Kiskeya Le Président élu de la Colombie, Juan Manuel Santos, effectue ce vendredi une visite de solidarité en Haïti, ultime étape d’une longue tournée régionale qui l’aura conduit dans huit pays d’Amérique latine et de la Caraïbe.
Le successeur d’Alvaro Uribe, qui doit avoir notamment un tête-à-tête avec son homologue René Préval, arrivera de Santo Domingo où il s’est entretenu jeudi avec le Président Leonel Fernàndez de la situation d’Haïti dévastée, il y a six mois, par un violent séisme. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6908

193 observateurs de l'OEA et de la Caricom sont attendus à Port-au-Prince

L'Organisation des Etats américains (OEA) et la communauté caraïbéenne (Caricom) confirment le déploiement de 193 observateurs lors prochaines élections législatives et présidentielles. Le représentant spécial du secrétaire général de l'OEA en Haïti, Ricardo Seitenfus, a soutenu que les premiers membres de la délégation seront présents sur le territoire haïtien à partir du 5 août. La première équipe technique pourra assister au processus d'inscription des candidats à la présidence. "C'est une expérience unique, ce sera la mission la plus importante, la plus nombreuse, la plus longue et la plus chère de toute l'histoire des deux institutions", a indiqué Earl Stephen Huntley, représentant de la Caricom en Haïti.
Le coût du déploiement de cette mission, dirigée par l'assistant du secrétaire général de la Caricom, Colin Granderson, est estimé à 5.3 millions de dollars. La mission conjointe OEA- Caricom, sera déployée à travers les 10 départements géographiques et supervisera le processus électoral qui s'échelonne sur une période de 4 à 6 mois.
M. Huntley a justifié la présence des observateurs au début du mois d'août par la nécessité de vérifier si la machine électorale peut fonctionner normalement. " Les observateurs pourront ainsi donner l'assurance aux électeurs que le système peut fonctionner convenablement", insiste M. Huntley.
M. Seitenfus et Huntley ont émis le vœux que les prochaines joutes soient "les plus transparentes, les plus démocratiques et les plus inclusives, les plus pacifiques et les plus participatives possibles". Interrogé sur le refus de certains dirigeants de partis politiques de participer aux prochaines élections, M. Seitenfus a fait valoir que l'OEA entend respecter les choix des acteurs. Les chefs de file des partis doivent assumer leurs responsabilité, insiste t-il.
Outre l'OEA et la Caricom, plusieurs autres représentants de la communauté internationale ont réitéré leur appui à la tenue d'élections en vue de renouveler la chambre des députés et 1/3 du sénat.
LLM / Radio Métropole Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18056
Une question:
Qui va financer la mission de ces 193 observateurs?

Le Premier Ministre fait état de désaccords avec la Banque Mondiale

Le Premier Ministre Jean Max Bellerive affiche sa détermination à aller vite en besogne. Il veut éviter les procédures bureaucratiques qui font traîner les projets auprès des institutions financières internationales. En marge de sa rencontre avec le commissaire européen, Michel Barnier, le co-président de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) a fait état des premiers désaccords avec la Banque Mondiale en ce qui concerne la gestion des fonds de la reconstruction. Le chef du gouvernement est opposé au versement d'importantes commissions à la Banque Mondiale. Il estime que la situation d'Haïti ne peut être considérée comme ordinaire. Le chef du gouvernement n'a pas voulu indiquer le taux de la commission réclamé par la Banque Mondiale.
M. Bellerive est agacé par le comportement des responsables de la Banque Mondiale tout en admettant la nécessité de verser un montant raisonnable à la firme chargée d'administrer les fonds alloués par les donateurs.
Dans le même temps, le Premier Ministre haïtien espère qu'il y aura des procédures célères afin que les projets puissent être concrétisés dans le meilleur délai. Il refuse que les projets sélectionnés par la Commission soient l'objet de nouvelles études de la part des techniciens de la Banque Mondiale. Les deux co-présidents de la CIRH ont signifié récemment leur refus aux dirigeants de la Banque Mondiale.
Afin de trouver une entente sur la gestion des fonds le vice président de la Banque Mondiale effectuera la semaine prochaine une visite en Haïti.
Le Premier Ministre a fait valoir que la Commission est à l'œuvre même si la deuxième rencontre a été reportée au 17 août. Il révèle que des séances de travail avec les membres haïtiens ont eu lieu au cours des dernières semaines. Il assure que les co-présidents et le directeur général ont adopté des dispositions conformes aux règlements de l'institution en attendant l'approbation des principaux projets par les 26 membres de la commission.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18055

Le FIDA annonce une augmentation des prêts à Haïti

Les responsables du Fonds international de développement agricole (FIDA) ont annoncé récemment une série de nouveaux dons et prêts estimés a 48 millions de dollars, qui visent à créer des emplois et garantir la sécurité alimentaire en Haïti, et à mettre en place des mécanismes de développement rural s'inscrivant dans la durée en République dominicaine. Le Président du FIDA, M. Kanayo F. Nwanze, effectuera la semaine prochaine des visites en République dominicaine et en Haïti afin de mieux analyser les problèmes auxquels sont confrontés les habitants des campagnes de ces deux pays. M. Nwanze aura des entretiens avec des officiels du gouvernement haïtien dont le président Préval et le Premier Ministre Bellerive avant de visiter un projet d'intensification de la production agricole financé par le FIDA.
Dans le cadre de sa stratégie pour les 5 prochaines années le FIDA prévoit notamment de réaliser des programmes qui amélioreront l'accès au crédit, aux marchés, aux outils et à la formation. Le FIDA, deuxième principal bailleur du secteur agricole et rural, a récemment mis 18 millions de dollars américains à la disposition d'Haïti pour un nouveau projet en phase de conception et 2,5 millions pour un projet de création d'emploi et d'irrigation.
"Nous avons réagi rapidement face à la catastrophe avec un programme d'allégement de la dette et un projet concernant la création d'emplois et les ressources en eau, qui a été récemment approuvé, mais l'ampleur de ce désastre est telle qu'il faut élaborer un plan ambitieux qui ne contribuera pas uniquement à répondre aux besoins immédiats du pays – nourriture, eau, assainissement – mais visera aussi à assurer à Haïti un avenir meilleur dans cinq, 10 et 20 ans", a déclaré M. Nwanze.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18054

Une 4e mission en Haïti pour la faculté de médecine du CHUS

François Gougeon, La Tribune.-
(Sherbrooke) Si les efforts de la communauté internationale en faveur de la reconstruction d'Haïti ne semblent guère paraître, ceux de la faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de Sherbrooke progressent sans cesse et portent fruit.
«On ne peut pas abandonner Haïti à son sort. Déjà, avant même le séisme du 12 janvier, la situation de ce pays était catastrophique à tout point de vue. Imaginez maintenant! Alors nous on poursuit nos efforts», clame vivement le chirurgien humaniste Vincent Echavé.
Ce Médecin sans frontière (MSF) «normalement à la retraite» part tôt demain matin vers Haïti avec une équipe de la FMSS pour une quatrième mission d'aide à la formation médicale. Avec le Dr Echavé, il y aura le Dr Marco Sirois, professeur au Département de chirurgie rendu célèbre pour avoir installé avec succès un poumon artificiel sur un patient, le Dr Javier Teijeira, professeur, chirurgien cardiaque et directeur du Bureau des relations internationales de la FMSS et la professeure Louise O'Reilly, de l'École des sciences infirmières.
Le doyen Réjean Hébert est particulièrement heureux de voir la FMSS ainsi élargir son implication, toujours auprès de l'Université de Quisqueya, détruite par le tremblement de terre et où les cours de médecine se poursuivent sous des abris de fortune. Le premier volet du périple d'une semaine porte sur l'enseignement de base de la chirurgie à une quarantaine de futurs médecins de famille et le second sur l'évaluation de la formation sur les maladies infectieuses suivie par les infirmière haïtiennes.
«C'est bien sûr court une semaine mais l'idée n'est pas de former des chirurgiens. C'est de permettre à des médecins généralistes de connaître la base et de mieux intervenir auprès de leurs patients face à différentes pathologies chirurgicales», a résumé le Dr Echavé. Ce sera par exemple la façon de faire des points de suture simples, comment guérir les plaies, comment approcher et soutenir un patient victime de trauma et ainsi de suite.
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/estrie/201007/30/01-4302432-une-4e-mission-en-haiti-pour-la-faculte-de-medecine-du-chus.php

Quatrième mission en Haïti

Claude Plante, La Tribune.- (Sherbrooke) Une quatrième équipe de la faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de l'Université de Sherbrooke partira en mission pour Haïti, samedi matin.

"Louise O'Reilly, professeure à l'École des sciences infirmières, Réjean Hébert, doyen de la Faculté de médecine, et Vincent Échavé, chef de mission, ont annoncé la tenue d'une quatrième mission en Haïti."
Avec à sa tête le Dr Vincent Echavé, le groupe s'est donné comme but d'enseigner les principes de base de la chirurgie à une cohorte de finissants en médecine de l'Université de Quisqueya, à Port-au-Prince.
On verra aussi à tisser des liens entre l'École des sciences infirmières de la faculté sherbrookoise avec l'université haïtienne, a on annoncé en conférence de presse jeudi avant-midi le doyen de la FMSS, Réjean Hébert.
La mission sera d'une duré d'une semaine. L'équipe compte aussi Louise O'Reilly, professeure à l'École des sciences infirmières, Marco Sirois, professeur du département de chirurgie, et Javier Teijeira, directeur du Bureau des relations internationales de la FMSS.
Dans les jours ayant suivi le tremblement de terre en Haïti, en janvier, une première délégation médicale avait été formée par la faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke. L'équipe sherbrookoise s'était envolée pour Haïti, et ce, même si les Nations unies n'ont pas autorisé le Canada à envoyer des équipes médicales.
Deux autres délégations de la FMSS de l'Université de Sherbrooke ont été prêter main forte au peuple haïtien depuis.
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/sherbrooke/201007/29/01-4302288-quatrieme-mission-en-haiti.php

jeudi 29 juillet 2010

Début du processus d'inscription des candidats à la présidence

Les autorités électorales indiquent que 49 partis politiques, 13 groupements et 3 regroupements ont rempli les formalités en vue de prendre part aux prochaines élections présidentielles. Fort de l'engouement des acteurs, les responsables du CEP ont décidé d'ouvrir au plus tôt la période consacrée à l'inscription des candidats. A partir de ce 29 juillet les candidats sont invités à remplir les formalités prévues par la loi électorale. La direction des opérations électorales est chargée de réaliser le processus jusqu'au 7 août 2010.
Les principaux partis de l'opposition, regroupés au sein des plateformes Alternative (Fusion, OPL, Alliance), Rasanblé, Libération ont une fois de plus réitéré leur refus de participer à des joutes réalisées par l'actuel CEP. Evans Paul a appelé les militants de l'opposition à ne pas " désister mais à résister" face au gouvernement de Préval.
D'autres dirigeants politiques très critiques envers le CEP sont disposés à prendre part au scrutin. C'est le cas du RDNP, Respè, Alliance Chrétienne.
Les dirigeants de Fanmi Lavalas ont refusé de saisir l'opportunité qui leur avait été offerte de s'inscrire pour les présidentielles. Maryse Narcisse, dirigeante de Fanmi Lavalas avait révélé que le parti étudie la possibilité de réaliser une alliance dans la perspective des joutes.
Dans le même temps, les militants du parti Lavalas ne participent plus aux manifestations conjointes avec l'opposition.
Contrairement au parti Lavalas, les formations Rasanblé, Libération, Alternative, et Uccade, fers de lance de la mobilisation anti gouvernementale, sont autorisées à prendre part aux prochaines législatives.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18052

Himmler Rébu est préoccupé par le processus électoral

Nous allons vers un véritable désastre lance Himmler Rébu en réaction à une question sur le nombre de candidats potentiels pour les prochaines présidentielles. Membre du directoire de la Plateforme des Patriotes Haïtiens (Plaph), M. Rébu estime qu'on devrait compter une soixantaine de candidat le 28 novembre 2010. Ceci constituerait un nouveau record puisqu'une trentaine de candidats s'étaient inscrits en 2006. Il croit savoir que la diaspora ne sera pas en reste puisqu'une bonne dizaine de candidat à la magistrature suprême proviendrait notamment de l'Amérique du Nord. Toutefois le chef de file du Greh dit œuvrer afin de regrouper certaines formations en vue de chercher une personnalité qui pourrait symboliser l'unité de l'opposition.
Même après le départ du RDNP, les dirigeants de la Plaph multiplient les réunions avec les autres leaders de l'opposition dont ceux de COREH.
Himmler Rébu est déçu et désarçonné par le retrait du RDNP de la Plaph. L'ex colonel déplore surtout la manière utilisée par madame Manigat pour prendre ses distances avec le Plaph. Intervenant à la rubrique " Le point sur le 100.1"de radio Métropole, le chef de file du GREH dit avoir été informé par exploit d'huissier du retrait du RDNP.
Il assimile le départ du RDNP à une défaite personnelle. " J'ai honte devant des membres du Greh insiste M. Rébu qui avoue avoir encouragé des potentiels candidats à abandonner leurs ambitions.
En dépit des efforts de tous les acteurs la PLAPH première version n'aura vécu qu'une année. Même s'il avoue avoir perdu ses illusions M. Rébu n'entend pas abdiquer et annonce la poursuite des activités du Plaph.
Officiellement le Plaph refuse de prendre part au scrutin du 28 novembre. Cependant le chef de file du GREH révèle que les dirigeants du PLAPH avaient envisagé de présenter la candidature de Myrlande Manigat, en tant que tête de liste de l'opposition.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18051

L'Ecosoc réclame une intensification de l'assistance internationale

Le conseil économique et social (Ecosoc ) de l'ONU exhorte les acteurs a œuvrer en vue de la reconstruction d'Haïti. Le Conseil, six mois après le tremblement de terre qui a ravagé Haïti le 12 janvier 2010, a souligné la nécessité de renouveler les efforts à tous les niveaux, y compris local, afin d'aider le Gouvernement haïtien à reconstruire les capacités institutionnelles et les infrastructures de l'État. Dans une résolution adoptée par consensus le conseil a décidé de proroger le mandat du Groupe consultatif ad hoc sur Haïti, mis en place pour coordonner l'aide des donateurs, jusqu'à sa session de fond de 2012.
Au cours de la dernière séance de travail le représentant d'Haïti a salué l'adoption de ce texte qui confirme l'élan de solidarité sans précédent de la communauté internationale autour du peuple haïtien après la catastrophe du 12 janvier 2010. Cette solidarité ne s'est pas démentie, malgré la lenteur du passage de la phase des efforts de secours vers celle des efforts visant à promouvoir le relèvement d'Haïti.
De son coté le représentant du Chili, qui a été le Facilitateur des négociations sur les questions humanitaires, a souligné que le Gouvernement d'Haïti a appuyé le travail du Groupe spécial de l'ECOSOC sur cette question.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18050

La Commission européenne soutient la reconstruction d'Haïti

Agence France-Presse, Port-au-Prince.-
Michel Barnier, le commissaire européen chargé du Marché intérieur et des Services, en visite officielle à Haïti, a renouvelé mercredi le soutien de l'UE à la reconstruction du pays, notamment des capacités de l'Etat, ravagé le 12 janvier par un violent séisme.
«Je suis ici pour évaluer, réorienter et poursuivre les travaux de reconstruction financés par la Commission européenne, qui s'est engagée à fournir plus de 620 millions de dollars» des 1,6 milliard de dollars promis par l'Europe à Haïti, a déclaré M. Barnier lors d'une conférence de presse dans les ruines du palais présidentiel haïtien.
L'engagement de la Commission européenne et des pays de l'Union porte en priorité sur la reconstruction des capacités de l'Etat haïtien (remise en état de plusieurs ministères) et le soutien au budget du pays pour payer les salaires des fonctionnaires, a expliqué M. Barnier, qui s'est entretenu avec le président haïtien René Préval et le Premier ministre Jean-Max Bellerive.
Pour les travaux de reconstruction, la commission a déjà débloqué 620 millions de dollars, dont 300 millions serviront à financer la construction du réseau routier.
M. Barnier a annoncé que la Commission européenne prévoyait également 23 millions de dollars pour la construction d'habitats de transition durables pour les sans-abri.
Le commissaire européen a d'autre part appelé à la mise en marche de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CTRH). «Il faut que la commission se mette au travail rapidement», a lancé M. Barnier, encourageant une bonne coordination entre les différents acteurs haïtiens et étrangers.
«Je l'ai dit au président Préval: il y a un devoir d'intelligence nationale et internationale dans la reconstruction. Il faut que les acteurs haïtiens puissent travailler ensemble sur des projets d'intérêt national, il faut que les bailleurs travaillent ensemble sans mauvaise compétition, sans polémique», a recommandé Michel Barnier.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/seisme-en-haiti/201007/28/01-4302062-la-commission-europeenne-soutient-la-reconstruction-dhaiti.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_amerique-latine_288_section_POS1
Commentaires:
Quelle reconstruction?
Elle est ou l'intelligence internationale?

L'accès à l'eau potable reconnu comme un droit humain

Agence France-Presse, New York.-
L'Assemblée générale de l'ONU a reconnu mercredi l'accès à une eau de qualité et à des installations sanitaires comme un droit humain.

Après plus de 15 ans de débats sur la question, 122 pays ont voté en faveur d'une résolution de compromis rédigée par la Bolivie en consacrant ce droit, tandis que 41 autres se sont abstenus.
Le texte «déclare que le droit à une eau potable propre et de qualité et à des installations sanitaires est un droit de l'homme, indispensable à la pleine jouissance du droit à la vie».
La résolution pointe le fait que 884 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à une eau potable de qualité et que plus de 2,6 milliards ne disposent pas d'installations sanitaires de base.
Elle souligne qu'environ deux millions de personnes, pour la plupart des jeunes enfants, meurent chaque année des suites de maladies causées par une eau impropre à la consommation et l'absence de sanitaires.
La résolution rappelle aussi la promesse, faite par les dirigeants mondiaux en 2000 dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement, de réduire de moitié d'ici 2015 la proportion de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable et à des installations sanitaires.
Le texte presse les Etats et les organisations internationales de fournir une aide financière et technologique aux pays en développement pour «augmenter les efforts afin de fournir à tous une eau de qualité, propre et abordable ainsi que des installations sanitaires».
«C'est un jour historique pour le monde, un grand pas dans la bonne direction» dans la perspective lointaine d'un traité portant sur l'eau, a réagi auprès de l'AFP la principale militante canadienne des droits liés à l'eau, Maude Barlow.
Ancienne conseillère de l'Assemblée générale de l'ONU sur les questions liées à l'eau, Mme Barlow a souligné que certains pays développés s'étaient abstenus de peur «qu'on leur demande de payer la facture» ou que la résolution ne donne «à leurs propres citoyens des outils pouvant être dirigés contre eux».
Elle a salué le soutien apporté à la résolution par quelques grands pays comme la Chine, la Russie, l'Allemagne, la France, l'Espagne et le Brésil, mais s'est dite «très déçue» de l'abstention de son propre pays, le Canada.
Cette décision répond à la volonté du gouvernement conservateur d'Ottawa d'avoir le droit de commercialiser l'eau, a-t-elle expliqué. «Ils savent que s'ils disent qu'il s'agit d'un droit de l'homme, ce sera en contradiction avec leur volonté d'en faire une marchandise», selon elle.
a résolution accède par ailleurs à la demande du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, basé à Genève, que l'experte indépendante des Nations unies sur les obligations liées à l'eau en matière de droits de l'homme, la Portugaise Catarina de Albuquerque, fasse un rapport chaque année à l'Assemblée générale sur les progrès en la matière.
L'ambassadeur d'Allemagne auprès de l'ONU, Peter Wittig, a salué la résolution tout en indiquant qu'il aurait préféré qu'elle comprenne «un message plus clair concernant la responsabilité première des Etats à faire en sorte que les droits humains soient accessibles à tous ceux qui vivent sous leur responsabilité».
http://www.cyberpresse.ca/international/201007/28/01-4302047-lacces-a-leau-potable-reconnu-comme-un-droit-humain.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_278_section_POS1

Haïti-Élections : 4 plateformes politiques pour la résistance et contre toute forme de désistement

Manifestations départementales annoncées à partir du 28 juillet 2010 P-au-P, 27 juillet 2010 [AlterPresse] --- Appelant la classe politique à résister, à ne pas capituler et à ne pas se laisser captiver par de fausses promesses, 4 plateformes politiques de l’opposition à l’administration du président René Garcia Préval et du premier ministre Joseph Jean Max Bellerive réitèrent leur détermination à prendre part à des élections crédibles et transparentes, mais non avec le régime actuel ni avec l’organisme électoral dans sa composition présente.
« Participer à des élections, qui seront néfastes pour le pays et pour le peuple haïtien, est une forme de désistement à l’ordre public, à la morale publique », considère Evans Paul, un des dirigeants de la plateforme « Aleternative » et un ancien maire de Port-au-Prince, lors d’une conférence de presse conjointe le mardi 27 juillet 2010 et à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Les regroupements et partis politiques membres des plateformes « Alternative, Libération, Rasanble et Union des citoyens haïtiens pour la démocratie, le développement et l’éducation (Ucadde) » affirment avoir signifié au Conseil électoral provisoire (Cep) leur interdiction d’utiliser leurs emblèmes dans les consultations que l’organisme projette de réaliser le 28 novembre 2010.
Les élections législatives et présidentielles, qui devraient se tenir à cette date, ne seront qu’ « une mascarade si elles ont lieu à la date annoncée », parce qu’elles ont pour objectif de « favoriser les candidates et candidats de Inite (Unité) », le parti du président sortant René Préval, déclarent les dirigeants des 4 plateformes de l’opposition.
A compter de ce mercredi 28 juillet 2010, des manifestations seront organisées dans les dix (10) départements géographiques d’Haïti pour réclamer la démission du chef de l’État et des 9 principaux membres du Cep, font savoir les dirigeants des 4 plateformes politiques de l’opposition.

Cette position n’est pas partagée par l’ensemble de l’opposition.
Lundi 26 juillet, la secrétaire générale du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (Rdnp), Mirlande Hyppolite Manigat, possible candidate à la présidence, a annoncé le retrait de sa formation politique de la plate-forme des patriotes haïtiens (Plaph), une coalition qu’elle avait créée, il y a un peu plus d’un an, avec quatre autres dirigeants de partis.
La principale dirigeante du Rdnp a fait état de « divergences concernant l’orientation de la plate-forme (Plaph) et la stratégie à utiliser précisément dans cette période électorale ».
De leur côté, tout en évoquant une méfiance par rapport au processus électoral en cours, une partie de candidates et candidats, agréés pour les prochaines législatives, a fait état de leur intention de se rendre aux urnes, question de pouvoir, de l’intérieur, disposer de données susceptibles de leur permettre de se rendre compte et de dénoncer les éventuelles magouilles. [kft rl rc apr 27/07/2010 13:03]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9768

Haïti-France : Une ONG française empêchée d’installer un abri pour une école professionnelle à Jacquet

P-au-P., 27 juil. 2010 [AlterPresse] --- Les techniciens de l’ONG française « Abris sans frontière » et les cadres du Secours populaire français ont du interrompre le 24 juillet la mise en place d’une structure de toile devant accueillir une école professionnelle à Jaquet (périphérie est) à cause des menaces d’un groupe de personnes munies de pierres, de machettes et d’une arme à feu. Le chef monteur, et ses aides commençaient à peine à planter les pieux pour installer la structure sur ce qui semblait un terrain de foot-ball, quand « des brailleurs » s’en sont pris aux techniciens puis aux hommes qui prêtaient main forte au chantier, raconte un témoin à AlterPresse.
La bénéficiaire haïtienne du projet, Anna Gaillard, présidente d’une ONG haïtienne d’aide aux femmes (Fam Grama, dont la CGT française, précise-t-elle, a parrainé l’opération), a tenté de négocier sans succès.
La mairie de Delmas, explique-t-elle, a obtenu la concession du propriétaire et lui a reconcédé le terrain pour y construire un centre de formation professionnelle.
Un homme arborant un revolver, accompagné d’autres armés de machettes, et leurs poches gonflées de roches ont même réclamé à un journaliste français présent son appareil photo, indique la même source.
Le chef de mission, Daniel Robin, secrétaire national au Secours Populaire, a alors décide de mettre un terme à la mission humanitaire et de battre en retraite immédiatement.
« Abris sans frontière » s’est associée au Secours Populaire pour livrer et monter en Haïti 70 tentes familiales de 18 mètres carrés et six chapiteaux de 200 m2 qui, une fois cloisonnés, abriteront une vingtaine de salles de classes, un orphelinat et une salle polyvalentes. Ces structures sont gérées par les associations haïtiennes partenaires du Secours Populaire.
Les monteurs sont formés sur place par des animateurs d’Architecture textile française (ATF), le numéro un européen de la location de chapiteaux et de structures de toile destinés aux foires, aux grands meetings ou aux spectacles itinérants.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9763

Haïti-Canada : Jacques Édouard Alexis ne serait plus indésirable au Canada

Miami (FL), 27 juil. 2010 [AlterPresse] --- L’ancien premier ministre haïtien Jacques Édouard Alexis, qui se présente comme le prochain candidat à la présidence de l’Unité, déclare que son contentieux avec le Canada où il était interdit de séjour est résolu. « Mon problème avec le gouvernement canadien est résolu, je suis autorisé à me rendre dans ce pays », affirme-t-il à AlterPresse, durant son passage le week-end dernier en Floride.
Mr.Jacques Edouard Alexis se trouvait a Broward, Florida, dans le cadre d’une réunion organisée par le Centre national de recherche et de formation (CONAREF).
Dans un rapport de 160 pages, le Canada accusait l’ancien premier ministre d’avoir été complice de meurtres de jeunes commis par la Police nationale d’Haiti (Pnh) en 1999 dans le quartier de Carrefour-Feuilles (secteur sud).
« Aujourd’hui les autorités canadiennes me pressent de voyager », indique Alexis.
L’ancien chef de gouvernement souligne avoir mené une longue bataille « légale » pour parvenir ce résultat, indiquant qu’il détient une lettre du gouvernement canadien l’autorisant à voyager.
Des enfants de Jacques Édouard Alexis vivent au Canada. [pe gp apr 27/07/2010 01 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9765

Un blessé et des tirs dans une manifestation contre Préval et "l’occupation"

Le conducteur d’un véhicule de l’Etat caillassé a tiré des coups de feu, dispersant brutalement des manifestants en colère ; un candidat de l’opposition arrêté ; Lavalas et les altermondialistes égalenent dans les rues respectivement pour le retour d’Aristide et le départ de la MINUSTAH Mercredi 28 juillet 2010, Radio Kiskeya
Un manifestant a été blessé et un candidat aux législatives de novembre arrêté pour "incitation à la violence" mercredi dans le centre de Port-au-Prince, lors d’une nouvelle marche anti-gouvernementale dispersée par des coups de feu.
Les incidents ont éclaté au moment où plusieurs centaines de personnes réclamaient le départ du Président René Préval, le renvoi du Conseil électoral et le retrait des troupes onusiennes, à l’occasion du 95e anniversaire de la première occupation américaine d’Haïti (1915-1934).
Jean-Claude Dorilus, un militant de l’UCCADE, a été touché à la main, à Carrefour Ti Four, après qu’un individu se trouvant à bord d’un véhicule service de l’Etat avait tiré des coups de feu en l’air en réaction à des jets de pierre des protestataires.
Désarmé par la police, l’occupant du véhicule a pris la fuite alors que la foule commençait à s’en prendre à lui et tentait d’ériger des barricades de pneus enflammés.
Plusieurs des personnalités de l’opposition présentes comme les anciens Sénateurs Serge Gilles et Ricard Pierre ont dénoncé l’infiltration de la manifestation par des individus malintentionnés et réaffirmé leur détermination à poursuivre la mobilisation jusqu’à la chute du chef de l’Etat.
Convoquée par les plateformes politiques Alternative, Rasanble, Libération, UCCADE et le groupe 77, la marche de protestation réunissait également l’ancien Premier ministre de Préval, Rosny Smarth (1996-1998), l’ancien Sénateur Turneb Delpé et l’ex-Député Serge Jean-Louis.
M. Smarth a notamment déploré la propension de Mirlande Manigat (RDNP) et de Charles Henry Baker (Respect) à prendre part aux prochaines présidentielles, ce qui contribuerait à donner une certaine légitimité au CEP actuel qui, selon l’ancien chef de gouvernement, ne sera jamais en mesure d’organiser des élections honnêtes et démocratiques.
Autre incident ayant marqué cette énième mobilisation anti-Préval. Grégory Dorvilier, candidat à la députation dans les Nippes (sud-ouest), a été arrêté sous l’accusation d’agression physique contre des agents de la Police Nationale et de bris de vitres de véhicules.
Des pare-brises de véhicules appartenant à l’Etat ont été cassés sur le parcours des manifestants.
Plusieurs centaines de personnes ont également défilé dans les rues de St-Marc (Artibonite, nord) et de Hinche (centre) où la présence de la Sénatrice Edmonde Supplice Beauzile (Fusion) a été remarquée.
Parallèlement, plusieurs dizaines de membres de Fanmi Lavalas tenaient un sit-in devant l’ambassade américaine à Tabarre (banlieue nord) pour exiger le retour de leur leader Jean-Bertrand Aristide, exilé en Afrique du Sud, ainsi que la démission anticipée de Préval, la destitution des conseillers électoraux et le départ de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Reçue à l’ambassade, une délégation du parti composée de Maryse Narcisse, Shiler Alouidor, Lionel Etienne et Ansyto Félix a remis au bureau politique un document appelant l’administration américaine à ne pas financer des élections consacrant "l’exclusion politique". Fanmi Lavalas ayant été écarté de la course.
Enfin, d’autres acteurs ont marqué cette journée de protestations qui avait pour toile de fond le triste anniversaire de l’intervention des marines sur territoire haïtien, le 28 juillet 1915.
Les représentants de plusieurs organisations du mouvement social, Batay Ouvriye, MODEP, SOFA, soutenus par la plateforme des employés révoqués des entreprises publiques et le comité de relèvement de Duvivier, se sont rassemblés devant les nouveaux locaux de la chancellerie, au Bois-Verna (centre).
Yanick Etienne (Batay Ouvriye) et Olga Benoît (SOFA) ont dénoncé "l’occupation militaire" du pays en invitant les autorités à assumer leurs responsabilités. Les deux militantes soulignent qu’une campagne de conscientisation doit être entreprise au sein de la population afin de forcer les casques bleus à quitter Haïti. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6905

Le Président dominicain en Haïti samedi

Avec son homologue René Préval, Leonel Fernàndez va réactiver la commission mixte haïtiano-dominicaine et lancer les travaux de construction du campus de l’université d’Etat Mercredi 28 juillet 2010, Radio Kiskeya
Le Président dominicain Leonel Fernàndez est attendu samedi en Haïti où il doit relancer conjointement avec son homologue René Préval la commission mixte bilatérale et donné le coup d’envoi des travaux de construction d’un campus universitaire offert par la république voisine à l’Universitéb d’Etat d’Haïti (UEH).
Selon un communiqué de la présidence dominicaine relayé par EFE, après un entretien privé dans la ville frontalière de Ouanaminthe (nord-est d’Haïti), les deux dirigeants procéderont officiellement -après de longues années de gel- à la réactivation de la commission mixte, un organe de consultations sur différents dossiers bilatéraux dont l’épineuse question migratoire.
La réunion, qui doit déboucher sur la création de sous-commissions techniques et le calendrier des prochaines rencontres, sera présidée par le Premier ministre Jean-Max Bellerive et le ministre dominicain des affaires étrangères, Carlos Morales Troncoso.
Après cette étape, Préval et Fernàndez se rendront à Limonade, une commune située à 15 km du Cap-Haïtien (nord), en vue de l’inauguration des travaux de construction du campus universitaire promis à Haïti à la suite du séisme dévastateur du 12 janvier.
Il est aussi prévu que le chef de l’Etat haïtien décore son vis-à-vis dominicain de l’ordre national panaméricain Pétion et Bolivar.
Leonel Fernàndez a été le premier dirigeant étranger à arriver à Port-au-Prince, quelques heures après le puissant tremblement de terre de magnitude 7 qui avait fait 300.000 morts, 300.000 blessés, 1,3 million de sinistrés et détruit l’économie et les institutions haïtiennes.
spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6906

4 Morts dans un accident de la circulation

Un accident de la circulation est survenu ce mercredi sur la Route Nationale numéro 1 à hauteur Pierre Payen non loin de la ville de Saint Marc a fait au moins 4 morts et plusieurs blessés graves. Selon les premiers éléments d'information, un camion assurant le trajet Bombardopolis -Port-au prince, s'est renversé suite à une perte de contrôle.
Les blessés ont été acheminés dans un centre hospitalier de la région où ils reçoivent actuellement des soins nécessaires.
Rappelons qu'un autre accident de la circulation survenu hier mardi, sur la Route Nationale numéro 2 , avait déjà occasionné la mort de plus d'une quinzaine de personnes.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18048

Une nouvelle campagne de vaccination est lancée par l'Unicef

Les responsables du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) affirment avoir lancé le 26 juillet 2010 une campagne de vaccination en Haïti qui vise à immuniser au moins 500.000 enfants supplémentaires. L'objectif est de vacciner les enfants haïtiens contre la diphtérie, le tétanos, la rubéole, la rougeole et la polio, a précisé un porte-parole de l'UNICEF, Marco Jimanez. L'Unicef apporte a intensifié son action en Haïti depuis le violent séisme du 12 janvier. Plus de 63.000 enfants bénéficient d'installations récréatives et de jeux dans 225 espaces aménagés. L'Unicef et plusieurs autres partenaires assurent également un soutien psychologique aux enfants traumatisés par le séisme du 12 janvier dernier qui a fait plus de 230.000 morts et 1,5 million de déplacés.
Le porte parole de l'Unicef soutient que la situation nutritionnelle reste stable et sous le seuil d'urgence. Six mois après la catastrophe, les installations d'eau et d'assainissement mis en place par l'UNICEF et ses partenaires bénéficient à plus de 1,2 million de personnes.
Dans le même temps les autorités sanitaires haïtiennes réalisent une campagne de vaccination à l'attention des élèves et des femmes en age de procréer.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18047

La CIRH dans le collimateur, des organisations de défense des droits humains

Des responsables d'organisation de défense des droits humains élèvent la voix pour critiquer le fonctionnement de la commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti depuis le lancement de ses activités dans le pays. Les secrétaires généraux de la Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternative (PAPDA) et de la Plateforme des Organisations haïtiennes de Droits Humains (POHDH), ont souligné d'importantes zones d'ombres au niveau de la charte de cette commission.
La PADPA et la POHDH, dénoncent l'absence d'un représentant du secteur paysan au sein de la Commission.
Le responsable de la PAPDA, Camille Charlmers en a profité pour critiquer l'inefficacité des membres de la CIRH qui ont organisé, une seule réunion depuis leur installation.
Pour sa part le, directeur exécutif de la POHDH, Anthonal Mortimé a fait remarquer de nombreuses violations des droits humains ont été commises depuis la catastrophe du 12 janvier.
EJ/Radio Métropole Haïti
 http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18046
Commentaires:
La situation du pays exige beaucoup plus d'acteurs que d'observateurs passifs faisant état de leur intellectualité. Il faut mettre la main à la pâte et laisser de côté ces discours clichés désuets.

Election présidentielle : L'INITE n'as pas encore désigné son poulain

Le parti proche du pouvoir, INITE, n'a pas encore choisi son candidat à l'élection présidentielle du 28 novembre. C'est ce qu'a révélé le sénateur Kelly Bastien, un des membres influents de ce regroupement politique. « Pour le moment aucun nom n'a été cité comme candidat, tous les membres qui font partie de la coordination de l'INITE sont présidentiables», a déclaré le président du grand corps, alors qu'il participait à la cérémonie de remise officielle par le centre parlementaire canadien, du site complètement déblayé, où se trouvait le parlement haïtien avant le séisme.
Monsieur Bastien en a profité pour faire taire les rumeurs concernant la candidature déclarée de certaines personnalités « Dès que les candidats seront connus, leurs identités seront dévoilées. Donc il n'est que d'attendre. », a précisé Kelly Bastien.
Toutefois l'élu du Nord se dit prêt à se soumettre à la décision du parti au cas où, il déciderait de faire appel à lui, comme candidat à la magistrature suprême.
Par ailleurs le parlementaire se montre très satisfait de l'avancement du processus électoral.
Il dit souhaiter que toutes les dispositions nécessaires soient prises afin de respecter la date du 28 novembre en vue de l'organisation des prochaines élections.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18045

mercredi 28 juillet 2010

( WYCLEF JEAN) ....Le dauphin d'Aristide

Wilson Saintelmy

( D'origine haïtienne, l'auteur a immigré au Canada en 1983. Après avoir enseigné la finance à l'UQAM, il termine présentement un doctorat en droit international.)
Selon toute vraisemblance, la pop star américaine d'origine haïtienne Wyclef Jean s'apprête à déposer sa candidature aux prochaines élections présidentielles en Haïti, fixées pour le 28 novembre. Si les rumeurs étaient fondées, un tel geste aurait une portée beaucoup plus considérable qu'il n'y paraît à première vue.
La recevabilité de sa candidature risque d'être le principal obstacle sur son parcours vers la magistrature suprême de l'État haïtien. Son éventuelle participation aux joutes présidentielles semble avoir été accueillie avec le même scepticisme que celle de Barack Obama à l'investiture démocrate. Erreur. Il ne faut pas sous-estimer une telle initiative.
René Préval est de plus en plus assimilé à l'avatar haïtien de George W. Bush. Le tremblement de terre du 12 janvier dernier est à M. Préval ce que le 11 septembre 2001 et l'ouragan Katrina furent à M. Bush. De plus, Wyclef Jean a le potentiel d'être à la génération hip-hop en Haïti ce que M. Obama est à la génération «nexus» aux États-Unis. D'autant plus que Port-au-Prince a de plus en plus l'allure du Bronx des Antilles.
Jusque-là, rien pour donner des migraines à l'élite créole d'Haïti. Lorsque les médias et elle réaliseront que Wyclef Jean risque d'être davantage l'avatar de Jean-Bertrand Aristide ou de Hugo Chavez, ils anticiperont à sa juste mesure l'impact de son éventuelle élection à la présidence d'Haïti.
Un tel scénario serait la deuxième humiliation infligée par un outsider à l'élite politique haïtienne. Ce serait également un deuxième Waterloo politique, après celui de 1990, pour la communauté internationale face à la mouvance populiste haïtienne, telle qu'incarnée jadis par Jean-Bertrand Aristide.
Wyclef Jean est porteur de la même symbolique messianique que ce dernier. Il émerge comme son dauphin potentiel, du moins dans l'imaginaire des déshérités d'Haïti. Tout comme M. Aristide, il est d'origine modeste, issu de la majorité bossale. Tout comme M. Aristide en 1990, Wyclef Jean est en 2010 l'Haïtien le plus populaire. À l'étranger, en raison de sa célébrité artistique; et en Haïti, davantage pour son militantisme social.
Avocats de la cause des pauvres, les deux hommes font désormais partie de la gauche progressiste de la diaspora haïtienne. Les deux auront fait le saut en politique dans la trentaine avancée. Les deux sont des virtuoses de l'irrationnel; l'un par la théologie de la libération, l'autre par celle du hip-hop. À l'instar de M. Aristide, qui demeure un rescapé salésien devenu millionnaire, Wyclef Jean est un miraculé du Bronx new-yorkais, béatifié au panthéon mondial du hip-hop. Il apparaît aujourd'hui comme la réincarnation du rêve aristidien d'un lendemain meilleur pour la majorité bossale du pays.
Les deux hommes sont porteurs d'un double messianisme: judéo-chrétien et socioéconomique, que l'on trouve au coeur de la théologie de la libération et celle du hip-hop. Tous deux demeurent le produit de la faillite spectaculaire de l'élite créole haïtienne. Faillite matérialisée par l'incapacité avérée d'une telle élite à combler le vide de leadership observé notamment dans l'Haïti post-séisme.
Wyclef Jean sera, dans l'imaginaire populaire, la rançon politique de la trahison et du comportement fratricide de René Préval envers Jean-Bertrand Aristide, son ex-frère jumeau. Voilà qui fait de Wyclef Jean le dauphin non désiré du patriarche déchu.
Si Wyclef Jean réussit son pari, nous risquons d'assister à une double révolution en Haïti. Culturelle, la première révolution verrait la langue créole émerger, pour la première fois dans l'histoire du pays, comme langue officielle prédominante avant l'anglais, question d'accommoder l'hypothétique nouveau chef d'État. Ultime forfait à l'oncle Napoléon. Exit le français comme instrument bicentenaire de domination de la majorité bossale par la minorité créole.
Politique, la deuxième révolution s'ouvrirait sur deux avenues opposées. La première risque de conduire Haïti vers un statut factuel de 51e État américain. La seconde l'engagerait sur l'autoroute bolivaro-chévariste, en tant qu'expression du populisme et de la mouvance néo-progressiste latino-américaine.
Plausible, ce dernier scénario serait une catastrophe politique pour l'Oncle Sam.
http://www.cyberpresse.ca/place-publique/opinions/201007/28/01-4301944-le-dauphin-daristide.php

Le secteur privé est préoccupé par le réaménagement de Port-au-Prince

Le président de la chambre Haïtiano-américaine de commerce (Hamcham), René Max Auguste, plaide pour un partenariat public/ privé afin de réaliser les projets de reconstruction de la capitale. Il affirme que les hommes d'affaires en dépit des pertes énormes détiennent d'importants investissements au centre commercial de la capitale. Le secteur privé a enregistré des pertes de l'ordre de 4 milliards de dollars lors du violent séisme du 12 janvier rappelle M. Auguste révélant que seulement 15 % des entreprises étaient couvertes par une assurance.
La Hamcham veut être proactif en s'impliquant dans le processus de reconstruction et de réaménagement de la capitale. Il ne faut pas attendre la communauté internationale, martèle le président de la Hamcham invitant ses compatriotes à prendre en charge la reconstruction d'Haïti.
Le secteur privé amorce un dialogue avec le gouvernement en vue de mieux comprendre les plans conçus pour réaménager la capitale. Les grands projets de construction de bâtiments administratifs permettront d'attirer de nouveaux investissements au centre ville annonce M. Auguste. Il refuse d'accabler les membres du gouvernement faisant remarquer que les hommes d'affaires sont également concernés par la reconstruction de la capitale.
Résolument optimiste, M. Auguste invite les haïtiens à accorder la primauté à l'économie. Il préconise l'ouverture d'un dialogue entre le gouvernement et les acteurs économiques autour du plan de reconstruction.
Intervenant à la rubrique " Le Point sur le 100.1" de radio Métropole, René Max Auguste a souhaité que le gouvernement créé les conditions propices aux investissements. Il prône entre autre une réduction des impôts locatifs et sur le revenu.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18044

WYCLEF PRESIDENT...OUI...MAIS PAS MAINTENANT!

Par jjoli60 le 28/07/2010
Depuis quelques jours, la presse internationale, surtout la canadienne, n'a cessé de publier des articles présentant le rappeur Wyclef Jean comme potentiel candidat à la présidence d'Haïti aux élections de novembre prochain. Aujourd'hui tout le monde en parle et j'ai l'impression que le concerné est en train de se laisser griser par son amour et son engagement pour Haïti qui ne font aucun doute et l'espoir d'occuper la plus haute fonction publique de l'état.
J'entends déjà des voix qui vont se lever pour dire tout et son contraire. J'espère au moins que le concerné possède dans son entourage, quelqu'un capable de le ramener à la raison et lui faire comprendre que dans la conjoncture actuelle, "tenter" de présenter sa candidature serait se brûler les ailes et sans doute priver Haïti de certains atouts qu'il pourrait représenter prochainement.
Je ne mets plus en doute les capacités du rappeur à "diriger" un pays. En Haïti, malheureusement, les critères pour être président de la République ont été revus à la baisse. Il suffit de revoir les CV des anciens présidents constitutionnels que nous avions eus (Jean-Claude Duvalier, Jean Bertrand Aristide, René Préval). Il faut surtout se rappeler que les haïtiens ont voté l'actuel président au détriment du Professeur Lesly François Manigat!
Donc, Wyclef Jean peut être un bon président. Ou si on veut, il ne saurait être pire que ses prédécesseurs!
Cependant, il trouvera aujourd'hui devant ses aspirations un obstacle de poids: La Constitution en vigueur!
Que l'on ne vienne pas me raconter que cette constitution n'a jamais été respectée. Le devoir d'un président qui se respecte c'est de respecter la constitution!
Voilà ce que dit la Constitution sur les conditions requises pour être président de la République:
Article 135 :
Pour être élu Président de la République d'Haïti, il faut:
Etre Haïtien d'Origine et n'avoir jamais renoncé à sa Nationalité;
Etre âgé de trente-cinq (35) ans accomplis au jour des élections;
Jouir de ses Droits Civils et Politiques et n'avoir jamais été condamné à une peine afflictive et infamante pour crime de droit commun;
Etre propriétaire en Haïti d'un immeuble au moins et avoir dans le Pays une résidence habituelle;
Résider dans le Pays depuis cinq (5) années consécutives avant la date des élections;
Avoir reçu décharge de sa gestion si on a été comptable de deniers publics.

Monsieur WYCLEF a toujours été présenté comme la grande star américaine d'origine haïtienne. Ce qui veut dire qu'il a adopté à un moment donné la nationalité américaine et donc "RENONCÉ" à la nationalité haïtienne. Ce qui le rend aujourd'hui inéligible.
Il trouvera toujours des pseudo juristes qui vont vouloir tordre le cou à certains mots pour prouver que 'on peut avoir la nationalité américaine sans avoir renoncé à la nationalité haïtienne. Ce sera le sujet d'interminables et inutiles débats.
Certains politiciens ont déjà été victimes de la non acceptation par la constitution haïtienne de la notion de la "double nationalité". Le Sénateur Boulos a été éjecté du parlement, l'homme d'affaires milliardaire Simeus, a vu sa candidature refusée lors des élections de 2006 à cause de sa nationalité américaine. L'obstacle pour WYCLEF reste donc cet article et la solution passe par l'amendement de la Constitution.
Le projet "WYCLEF- PRÉSIDENT" reste un excellent projet mais qui doit se préparer et attendre son temps. Dans le cadre de sa préparation, plusieurs démarches doivent être entreprises:
1.- Formation et création d'un parti politique capable de gagner des sièges au sénat et surtout à la chambre basse.
2.- Travailler pour obtenir l'amendement de la Constitution en respectant scrupuleusement les prescrits par cette même constitution pour son amendement.
3. Obtenir et faire accepter la notion de "DOUBLE NATIONALITÉ"
4.- Préparer un projet de gouvernement
5.- Se présenter aux élections

Toute tentative de WYCLEF de passer en force au-dessus de cet article sera voué à l'échec et privera Haïti de sa bonne volonté et de son amour pour le pays.
Le mieux serait que quelqu'un de son entourage lui dise "NON WYCLEF...A LA PRÉSIDENCE OUI..MAIS PAS MAINTENANT...PAS DE CETTE FAÇON LA"

Haiti-Élections : Jacques Édouard Alexis, candidat de l’Unité ?

De notre correspondant en Floride, Patrick Éliancy Miami (FL), 27 juil. 2010 [AlterPresse] --- Jacques Edouard Alexis, ancien premier ministre de la plate-forme Lespwa, se considère déjà, comme le prochain candidat a la présidence du parti Unité, fondé par le président René Préval, selon les propos tenus par l’intéressé en Floride.
Ce n’est qu’une question de temps, déclare Alexis qui s’exprimait dans une réunion politique, à laquelle a eu accès un correspondant d’AlterPresse.
Lors de cette réunion, organisée par la branche Floride du Centre national de recherche et de formation (CENAREF), Alexis a estimé que le pays doit respecter l’échéance constitutionnelle, et offrir la voie à l’élection de nouveaux dirigeants à la tête de l’État.
Critiquant les partis de l’opposition qui réclament le départ de l’actuel Conseil Électoral Provisoire (CEP), l’ancien chef de gouvernement d’Haiti déclare qu’il « n’a aucun problème avec le CEP ».
Jacques Edouard Alexis en a profité pour définir les grandes lignes de sa vision pour le pays, axée sur la refondation de l’État, la modernisation du pays, le développement et la valorisation des ressources humaines ainsi que la consolidation de la production nationale, a-t-il affirmé.
La période consacrée à l’inscription des candidats à la présidence est prévue entre le premier et le 7 aout prochain.
19 partis et regroupements politiques se sont inscrits pour la présidentielle du 28 novembre 2010, dont le Bloc 16 décembre de Gérard Blot, l’Alliance Chrétienne pour la Reconstruction d’Haiti de Chavannes Jeune et le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) de Mirlande Manigat.
Les futurs partis agréés devront compléter une liste de 55 partis habilités à prendre part à la présidentielle.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9764

Wyclef Jean attendu en Haïti cette semaine

Le célèbre artiste et potentiel candidat aux présidentielles devrait lever le voile sur ses intentions au moment où son oncle Raymond Joseph, ambassadeur d’Haïti aux USA, s’apprête à se lancer également dans la course mardi 27 juillet 2010, Radio Kiskeya
Wyclef Jean, dont les rumeurs sur une éventuelle candidature aux prochaines présidentielles tendent de plus en plus à se confirmer, sera à Port-au-Prince à la fin de cette semaine alors que son oncle, Raymond Joseph, vient de mettre son nom sur la liste des prétendants, rapporte mardi le Christian Science Monitor.
Le rapeur international haïtien aura l’occasion de répondre à des questions sur ses ambitions politiques, une annonce importante pourrait même intervenir, souligne le journal américain.
L’intéressé serait d’ores et déjà en possession de tous les documents administratifs exigés par la loi électorale pour se porter candidat à la plus haute fonction élective du pays.
Se prévalant de sa nationalité haïtienne, Wyclef Jean avait affirmé qu’il s’était rendu aux urnes en 2006 pour voter René Préval redevenu Président pour son second et dernier mandat.
Un an plus tard, le chef de l’Etat devait désigner l’artiste au poste honorifique d’ambassadeur de bonne volonté d’Haïti. Cependant, les deux hommes seraient aujourd’hui en froid au point que la star du hip-hop s’est vu retirer les gardes du corps que la présidence mettait toujours à sa disposition à chacun de ses fréquents séjours à Port-au-Prince.
Faisant état de la popularité de M. Jean parmi les jeunes haïtiens, le Christian Science Monitor s’interroge parallèlement sur ses capacités à devenir un dirigeant politique visionnaire capable de relever les nombreux défis auxquels est confronté un pays ravagé par le tremblement de terre de janvier.
Des citoyens moyens interviewés émettent ouvertement des doutes sur la compréhension de l’homme de la complexité de la société haïtienne. Certains vont même jusqu’à le voir "comme un américain".
Parallèlement à Wyclef Jean qui se profile comme un potentiel aspirant à la présidence, son oncle et ambassadeur d’Haïti à Washington, Raymond Joseph, ne cache plus ses prétentions politiques. L’ex-directeur de l’hebdomadaire Haïti Observateur a fait savoir au Christian Science Monitor qu’il va annoncer officiellement sa candidature la semaine prochaine.
"Ray" Joseph bénéficierait du soutien de son célèbre neveu dont il a joué un rôle fondamental dans la fulgurante carrière musicale.
Dans un communiqué rendu public mardi soir à Port-au-Prince, le Conseil électoral provisoire, très contesté par une partie de l’opposition, a appelé les prétendants au fauteuil présidentiel à faire le dépôt de leur candidature à partir de ce jeudi. La période d’inscription prendra fin le 7 août prochain.
Les élections présidentielles et législatives sont fixées au 28 novembre. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6904

Le commissaire européen Michel Barnier effectue une visite en Haïti

Le commissaire européen en charge du Marché intérieur et des services financiers, Michel Barnier, est attendu à Port-au-Prince ce mercredi 28 juillet. Au cours d'une visite de 48 heures l'ancien ministre français de l'agriculture pourra évaluer des projets de reconstruction financés par L'Union Européenne. Les projets de l'UE totalisant 200 millions d'euros concernent les secteurs des infrastructures routières, l'aide à la société civile et la décentralisation.
M. Barnier pourra réaffirmer l'engagement de l'Union Européenne à la reconstruction d'Haïti lors de ces entretiens avec le chef de l'Etat haïtien, René Préval, et le Premier Ministre Jean Max Bellerive. La commission européenne a déjà décaissé 300 millions d'euros ce qui représente une première tranche des fonds promis pour la reconstruction d'Haïti.
Lors de la conférence de New York, l'UE s'était engagé à hauteur de 1,3 milliards d'euros dont 460 millions consentis par la Commission européenne. Les fonds de la communauté internationale seront utilisés pour financer le Plan d'Action pour le Développement et la Reconstruction Nationale (PADRN)
Au cours de son séjour M. Barnier aura également des entretiens avec des représentants d'organisations Non gouvernementales et des membres du secteur privé.
Il s'agira de la troisième visite de M. Barnier en Haïti. En février 2009 alors qu'il était ministre de l'agriculture et de la pêche, Michel Barnier avait encouragé des projets de coopération avec Haïti en proie à un grave problème d'insécurité alimentaire. Il avait mis l'accent sur la nécessité de donner une nouvelle impulsion à la coopération franco-haïtienne et entre Haïti et l'Europe dans le domaine de la sécurité alimentaire, de la production agricole.
En mai 2004 alors qu'il était chef de la diplomatie M. Barnier avait également effectué une visite en Haïti.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18043

Plus de 10 morts dans un accident de la circulation sur la route nationale numéro 2

Un accident de la circulation est survenu ce matin sur la Route Nationale numéro 2 à hauteur d'une petite localité dénommée l'Acul à Léogâne, il a impliqué un bus de transport en commun et un camion transportant des marchandises, faisant une dizaine de morts et plusieurs blessés graves. Selon les premiers éléments d'information, un autobus assurant le trajet Cayes -Port-au prince, qui roulait en sens inverse a percuté de plein fouet, un camion qui revenait de Malpasse.
Les blessés ont été acheminés dans un centre hospitalier de la région où ils reçoivent actuellement des soins nécessaires.
Notons que parmi les personnes qui ont trouvé la mort, lors de cet accident, figurent, des femmes et des enfants.
Rappelons que sur ce tronçon routier, connu pour être très dangereux, il ne se passe pas un mois sans que l'on signale de graves accidents.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18042

Dans les sables mouvants de la bureaucratie


Michel Corbeil, Le Soleil
(Québec) C'était alors un cri du coeur des industriels québécois de la forêt. Mais leur projet pour aider à la reconstruction d'Haïti peine à sortir des sables mouvants de la bureaucratie et de la diplomatie.
En janvier, deux semaines après le violent séisme qui a fait plus de 250 000 morts et des centaines de milliers de sans-abri, les industriels de la forêt du Québec ont déclaré vouloir faire leur part. Ils expédieraient 2000 maisons préfabriquées.
Le bois d'oeuvre serait offert gratuitement; les pièces, usinées sans prendre un sou de profit; Ottawa et Québec s'occuperaient du transport du matériel. Les gouvernements paieraient une quarantaine de millions $; les industriels allongeraient 5 millions $.
Six mois et demi après le tremblement de terre, les promoteurs québécois ne savent pas à quoi s'en tenir avec leur proposition d'aide humanitaire. Aucune date n'est avancée pour expédier les maisons. L'Agence canadienne de développement international (ACDI) n'accorde pas d'entrevue parce que «l'ACDI ne commente pas l'état des demandes».
«On sent qu'on n'est pas sur du solide», fait savoir Guy Chevrette, le pdg du Conseil de l'industrie forestière du Québec. «Je ne pensais jamais que ça traînerait aussi longtemps.»

Déçu des lenteurs
M. Chevrette est déçu des lenteurs, mais il «comprend». La Commission internationale de reconstruction d'Haïti est une énorme affaire, qui doit coordonner avec un tact diplomatique des projets de partout à travers le monde, représentant entre 10 et 15 milliards $ en aide.
«On comprend qu'il y a des urgences, à court terme, concède le pdg Guy Chevrette. (...) Et il n'y a pas juste ça. Il y a aussi le fait que le gouvernement haïtien est décimé», au niveau des politiques comme des fonctionnaires.
Pierre Giguère, de Développement international Desjardins, devenu un des partenaires du projet de maisons en bois, est lui aussi désappointé «par les atermoiements pour l'aide internationale. Je comprends le désir des Haïtiens d'avoir la mainmise sur l'aide. Mais (je suis déçu) parce que le temps passe.»
L'idée a surgi de façon spontanée chez les industriels d'ici, devant les images de la dévastation qui a frappé la Perle des Antilles. La crainte, c'est que l'élan se perde. Déjà, il n'est plus question d'assembler 2000 maisons d'un coup, confirme M. Chevrette. Le projet démarrera par phase de 500 demeures, un don de 25 millions $, la majorité par Ottawa, le cinquième par le Conseil de l'industrie forestière, Desjardins et l'organisme d'aide internationale Socodevi.
Guy Chevrette se garde de préciser qu'il y a une date de péremption sur l'offre formulée par les membres du Conseil. «On ne veut pas la retirer, on va aller au bout de la procédure», dit-il avant d'ajouter que «si ça ne donne rien, on abandonnera».
«On continue de garder espoir», souligne Pierre Giguère, en insistant sur la nature de ce qui est offert : de véritables demeures. Les responsables haïtiens ont bien accueilli l'idée québécoise parce qu'elle veut «rejoindre la classe moyenne basse», en misant sur une «approche coopérative» pour «reconstruire des communautés».
«À date», rappelle M. Giguère, ce sont des abris «temporaires» qui sont proposés par la majorité des pays. Nécessaires, dans l'immédiat, ces constructions menacent d'être des «taudis dans trois, quatre ans» où «les gens resteront, faute de mieux».
Le projet de maisons en bois est destiné à deux villes. Jacmel est situé dans le sud-ouest de l'île; Léogâne, dans le centre-ouest. C'est dans cette dernière que se trouvait l'épicentre du tremblement de terre.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201007/27/01-4301804-dans-les-sables-mouvants-de-la-bureaucratie.php

Haïti: 15 morts dans un accident de la route

Agence France-Presse, Port-au-Prince 15 personnes ont été tuées et 25 grièvement blessées dans un accident de la route survenu mardi dans le sud d'Haïti, a annoncé le responsable de la circulation des véhicules, le commissaire Prévil Castro.
«Onze personnes sont mortes sur les lieux de l'accident et 4 sont décédées à l'hôpital», a-t-on indiqué de même source.
Il s'agit de l'accident le plus meurtrier enregistré en Haïti depuis le séisme qui a ravagé ce pays le 12 janvier faisant plus de 250 000 morts et jetant à la rue 1,5 millions d'Haïtiens.
L'accident entre deux véhicules de transport de marchandises et de passagers s'est produit dans une région qui a été touchée par le tremblement de terre.
«Le mauvais état des routes serait l'une des principales causes de l'accident», a déclaré la police haïtienne.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201007/27/01-4301755-haiti-15-morts-dans-un-accident-de-la-route.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_amerique-latine_288_section_POS3

mardi 27 juillet 2010

Wyclef Jean songe à devenir "Président d’Haïti"

La star du hip-hop et sa famille ne confirment pas pour l’instant les rumeurs, mais n’écartent pas l’éventualité d’une candidature dont le décor est visiblement en chantier ; la loi électorale attend le chanteur au tournant, prévient AP Lundi 26 juillet 2010, Radio Kiskeya
La star haïtienne du hip-hop international, Wyclef Jean, envisage de se lancer dans la course à la présidence de son pays natal, mais ne s’est pas encore décidée, a annoncé lundi la famille du musicien dans un communiqué remis à différents médias dont Associated Press.
"L’engagement de Wyclef envers son pays et sa jeunesse est total et il continuera à leur apporter son plus grand soutien quel que soit le rôle qu’il aura à jouer en fonction de l’orientation que le gouvernement donnera à son action ...Si une décision est prise à n’importe quel moment, les médias seront prévenus immédiatement", a fait savoir la famille Jean dans une déclaration envoyée par courrier électronique.
Une porte-parole de la superstar, ambassadeur de bonne volonté d’Haïti depuis 2007, a confirmé l’authenticité du message signé "La famille Jean".
Né à la Croix-des-Bouquets (banlieue nord de la capitale) et émigré dès l’âge de huit ans aux Etats-Unis avec sa famille, Wyclef Jean, 37 ans, avait récemment fait part dans une interview à AP de son intention de s’impliquer dans les élections présidentielles de novembre, "sans être nécessairement candidat".
Cependant, l’agence de presse américaine précise que la vedette du hip-hop mondialement connue aura fort à faire pour faire accepter sa candidature dans un pays où "les élections sont souvent contestées et violentes". Il devra notamment prouver qu’il dispose de cinq années consécutives de résidence et d’une propriété immobilière en Haïti et qu’il n’a jamais renoncé à la nationalité haïtienne.
Revendiquant volontiers son statut de ressortissant haïtien, M. Jean se plaît à rappeler qu’il avait réservé son vote à René Préval aux élections de 2006.
Très actif sur le front social et humanitaire, encore plus depuis le séisme dévastateur du 12 janvier, l’artiste, qui fait la promotion d’un mouvement autoproclamé "Face-à-Face", est le fondateur de Yélé Haïti, une organisation engagée dans des activités communautaires.
Depuis la tragédie ayant fait environ 300.000 morts, 300.000 blessés et 1,3 million de sinistrés, Yélé Haïti et son fondateur ont fait l’objet de critiques virulentes aux Etats-Unis suite à de présumées irrégularités financières. La star aurait été payée pour participer à une campagne de levée de fonds de la fondation qui aurait, d’autre part, apporté de la publicité à TELEMAX, une chaîne de télévision appartenant à Jean.
Le chanteur s’est vigoureusement défendu contre pareilles accusations.
Enfin, la vedette s’est lancée la semaine dernière dans une véritable opération de charme en invitant une délégation haïtienne à aller ouvrir à ses côtés le Nasdaq, au QG de la bourse à Wall Street, et à visiter sa maison. Les différents déplacements ont été ponctués de discours élogieux à l’endroit du Président Préval.
Sans doute, un clin d’œil savamment dosé aux élections officiellement fixées au 28 novembre.
spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6902