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jeudi 2 avril 2009

JEAN LEOPOLD DOMINIQUE ET MOI…

Depuis l’année dernière,  je ne cesse de me poser les mêmes questions autour de la disparition forcée d’un des haïtiens dignes de ce nom que le pays a eu la chance d’engendrer. Comment fait-on pour assassiner un JEAN LEOPOLD DOMINIQUE quand on est humain, quand on est haïtien ?

Cette année encore, neuf ans après sa mort, malgré l’omerta qui gravite autour de cet assassinat crapuleux, je continue à reprendre ces questions en attendant que quelqu’un veuille bien me donner une réponse.

J’ignore si j’ai toujours été d’accord avec ses prises de position. Cependant je dois avouer que JEAN LEOPOLD DOMINIQUE restera l’un des personnages de la vie publique haïtienne qui aura le plus marqué mon jeune âge.

Oui. Je l’ai connu JEAN LEOPOLD DOMINIQUE. Je ne lui ai jamais serré la main. Mes mains n’ont jamais servi à nourrir des applaudissements témoins de mon accord sur ses idées et les principes qu’il défendait. Mais je l’ai connu si bien, si profondément; autant que j’ai compris son attachement à cette terre et à la cause d’une grande partie de la population; autant que j'ai compris son engagement pour la défense de la liberté contre l’arbitraire, autant pour pleurer sa mort et sa disparition comme j’ai pleuré en 1983 à la suite du décès de mon propre père.

Nous étions en 1974. Ou 1975. Je ne me souviens pas très bien. Nous portions avec une fierté non dissimulée notre chemise à carreaux blancs et bleus qui constituait l’essentiel de l’uniforme du Centre d’Etudes Secondaires, cette école de grande renommée supportée par un solide trépied formé par Jean Claude, Pierre Riché et Pradel Pompilus.

Après l’incendie de notre premier bâtiment (à bois verna!) qui nous avait transformés en étudiants errants, nous étions heureux d’inaugurer notre local à nous, à l’avenue du travail. Le Centre d 'Études Secondaires (CES) à l’époque était considéré comme une école plutôt bourgeoise élitiste à un titre différent d’autres établissements scolaires de Port-au-Prince. Une école accueillant un nombre très réduit d’élèves tout en privilégiant une discipline presque militaire et un niveau académique très relevé.

C’est au moins ce qui se disait au-delà des murs de l’école. Mais nous autres comme élèves, on avait du mal à comprendre pourquoi le CES accueillait souvent des élèves très « turbulents » (au sens haïtien du terme) et surtout des « vagabonds » notoires (vagabonds au sens haïtien du terme), rejetés par d’autres établissements de renom ou remis aux parents. Pour preuve, nous pourrions vous citer quelques noms et prénoms mais nous craignons assez des procédures judiciaires. Nous nous contenterons de vous dire par exemple que notre « Sweet Micky » et Alex Abélard sont passés par le CES !!!

Elle faisait partie de cette catégorie celle qui était tout le temps interpellée par Monsieur Riché. Elle se prénommait N….Elle n’était pas seule. Souvent elle prenait l’allure de chef d’orchestre, leader d’un groupe ou tous les membres reflétaient des caractéristiques à peu près similaires : elles étaient belles, blanches, chic, s’exprimaient en un français plus correct que parfait ; elles venaient et partaient de l’école en grosses voitures accompagnées de leurs parents. Les membres les plus influents du club se nommaient Martine J, Magalie J, Carine B, Maryline B.

La jeune N… semblait définitivement jouir d’un traitement de faveur. Le monsieur qui venait souvent le chercher conduisait une grosse 4x4. Il s’habillait souvent en pantalon et chemisier type « guayabera » en kaki et fumait toujours sa pipe. Souvent il parquait sa voiture devant l’école et rentrait discuter quelques minutes avec Riché ou Jean Claude ou Pompilus, les trois directeurs de l’école.

Au fil du temps, je ne savais pas si j’étais fasciné par cette fille sur qui était souvent attirée l’attention de l’école ou par ce père qui m’intriguait par son style très particulier et l’énergie qui gravitait autour.

Cette scène se répéta si souvent que tout le monde avait fini par savoir qu’il s’agissait de Monsieur Jean Dominique, Directeur de Radio Haïti Inter. Il était devenu donc beaucoup plus intéressant pour moi d’assimiler en associant le physique du personnage à ce discours tranchant fait de mots aiguisés et sculptés de mains de maîtres, les commentaires qui commençaient par un perçant : « SUR HAÏTI TOUTE ENTIÈRE, IL EST SEPT HEURES »

(A SUIVRE)

Les journalistes veulent marquer le 9 ème anniversaire de l'assassinat de Jean Dominique

Pour marquer le 9 eme anniversaire de l'assassinat de Jean Léopold Dominique, directeur de Radio Haïti Inter et de Jean Claude Louissaint, gardien de la station, les dirigeants de SOS Journalistes organiseront une marche de protestation à Port-au-Prince. Selon le président de SOS Journaliste, Guyler C. Delva, les journalistes haïtiens ne doivent pas faire montre de passivité dans ce dossier parce que les criminels continueraient à planifier d'autres assassinats.
Il invite les juges de la Cour d'appel de Port-au-Prince à assumer leurs responsabilités en désignant un nouveau magistrat pour réaliser l'enquête.
Les journalistes de plusieurs villes de province participeront à cette marche qui débutera au kiosque Oxyde Jeanty (Champ de Mars) et fera des arrêts devant le palais national et le palais de justice.
M. Delva espère que 200 journalistes des villes de province prendront également part au colloque sur la problématique de la liberté de la presse qui se tiendra au cours de la journée du 3 avril.
Déplorant l'échec de tous les juges d'instruction en charge du dossier de Jean Dominique, Guyler Delva assure que cette marche vise à défendre la cause des journalistes et faire reculer l'impunité. Guyler Delva qui est également président de la Commission Présidentielle d'appui aux Enquêtes sur les assassinats de Journalistes (CIAPEAJ) estime que cette entité a favorisé la poursuite des enquêtes sur l'assassinat d'autres journalistes dont Jacques Roche et Brignol Lindor. LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14998
Les questions de HAITI RECTO VERSO:
1. Comment un pays comme Haïti peut-il se payer le luxe de perdre un homme de la taille et la trempe de JEAN LEOPOLD DOMINIQUE?
2. Comment un énergumène du milieu politique haïtien peut-il commanditer la mort d'un JEAN LEOPOLD DOMINIQUE?
3. Comment un bon à rien, un énergumène peut-il oser décharger un pistolet sur un JEAN LEOPOLD DOMINIQUE?
Nous sommes déjà posés ces questions l'année dernière et nous sommes toujours en attente de réponse. Il est inconcevable qu'en Haïti, on fasse assassiner et que l''on assassine un homme comme JEAN LEOPOLD DOMINQUE

L'assassinat du journaliste JEAN L DOMINIQUE : Reporters Sans Frontières se demande si justice sera rendue


L'assassinat du journaliste JEAN L DOMINIQUE : Reporters Sans Frontières se demande si justice sera rendue

L ‘enquête sur l'assassinat du journaliste Jean Dominique reste toujours bloquée au niveau du cabinet d'instruction. Le juge en charge du dossier Fritzner Fils-Aime a été mis en disponibilité cette semaine pour faute administrative grave selon le ministre de la justice. Me Fritzner Fils-Aime est accusé par le réseau national de défense des droits humains de transformer son cabinet en une boutique. Dans une note rendue publique le RNDDH déclare que Me Fritzner fils-Aimé pratique l'auto-saisine, agit sans réquisitoire d'informer, sans ordonnance de désignation du doyen, procède à l'arrestation de citoyen et à leur libération contre rançon. Dépositaire d'une commission rogatoire de la cour d'appel de Port -au –prince, le magistrat avait pour mandat d'identifier les commanditaires de l'assassinat du journaliste. Y aura- il nomination d'un nouveau magistrat se demande Reporters Sans frontières dans un communiqué à l'occasion du neuvième assassinat du PDG de Radio Haïti inter L'organisation de défense des journalistes croit que ces questions se posent alors que le délitement de la procédure, au fil du temps, rend de plus en plus improbable la manifestation de la vérité Depuis que l'enquête judiciaire s'est ouverte en 2000, au moins six juges d'instruction ont travaillé sur le dossier de l‘assassinat du journaliste sans qu'ils arrivent à produire un rapport complet permettant d'identifier tous les présumés coupables. RD

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=15000

Maximiser la lecture du Vaudou

Comme pour rendre plus visibles et plus lisibles certaines paroles secrètes ou sacrées, pour les rendre plus accessibles à lecture des curieux, des profanes et des scientifiques, Max Beauvoir publie deux livres importants. Les éditions des Presses Nationales d'Haïti, avec la complicité du hougan scientiste, ont célèbré ainsi la mémoire du vodou, en passant de l'oralité à l'écriture. « Lapriyè Ginen» et « Le Grand recueil Sacré » sont deux ouvrages de référence qui proposent une compilation sélective de prières et de chants.

Dominique DOMERÇANT
"Lapriyè Ginen" pour communiquer avec l'invisible
L'ouvrage intitulé « Lapriyè Ginen» est composé des quatre parties suivantes : 1-La priyè Sen Franswa-Sen Dominik, 2 La Litanie Djo, 3- Lapriyè Djo, 4- Les Bouhoun ou les chants funéraires.
Dans ce répertoire de prières vaudou haïtien, le mot « Ginen» est présenté dans ses différents aspects et sur plusieurs plans, en tant qu'espace géographique, lieu mystique, etc. Des prières accompagnent des rituels exécutés dans bon nombre de Houmfò de différentes régions du pays sont accessibles à tous. Des litanies et des prières, la communication entre les vivants et les morts est possible et se manifeste à travers des demandes, des voeux de remerciements, des complaintes et des soupirs... N'est-ce pas que la prière est un fil qui relie les deux mondes visibles et invisibles au moyen de paroles silencieuses ou prononcées, par moment de méditation, en trouvant sa locomotivité grâce à la foi du croyant. "Le Grand recueil Sacré" ou la mémoire musicale du vodou Le Grand recueil sacré contient des mots en créole et en français et d'autres mots en de langues encore parlées dans les territoires où sont originaires nos grands parents tels le Bénin, le Togo, le Ghana... Il est possible d'accéder à une compréhension de la culture du peuple haïtien en voyageant à travers la musique décrite dans les quelques cinq cents pages qui composent cet ouvrage magistral. 1763 chansons sont transcrites dans cet ouvrage. C'est une sélection parmi un nombre imposant de chansons que les vodouisants chantent et dansent dans les nombreux Lakou du pays, où les 401 lwa défilent. Des chansons pour toutes les occasions, des chansons qui racontent la révolte comme la misère, des chants qui expriment les luttes, l'espoir, la tristesse, les louanges aux lwa, des victoires comme des défaites. En un mot, il s'agit de la musique engagée et sacrée. Tous les rites et les « Nations », 21 au total, sont servis dans ce recueil. Du Rada au Nago, en passant par Guedé, Pétro, Bizango, Makaya, Mahi et autres. La plupart des chansons s'adressent à Dieu ou traitent des questions autour de l'Etre suprême, du créateur et conservateur de l'univers. Lire le vodou
A travers ces deux ouvrages, « Lapriyè Ginen» et « Le Grand recueil Sacré », il est possible de lire aux travers des chants et des prières formulés en privé comme dans les grandes cérémonies organisées dans bon nombre de péristyles. Ces paroles libérées de la bouche des maîtres et des initiés pour mieux éclairer certains tabous et mystères de cette religion qui mérite plus que des critiques !
Mais beaucoup plus de questionnements ou un certain rapprochement si on doit penser au développement du pays, à la déconcentration et au rapprochement entre le monde de la paysannerie et les grandes villes !
Ces messages sont, depuis quelques mois, accessibles aux chercheurs comme aux profanes, aux initiés comme aux curieux, aux ethnologues comme aux artistes en quête de questionnement et d'approfondissement de certaines vérités.
Dominique DOMERÇANT dominique@domercant.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=68778

Les œufs achetés en République Dominicaine se vendent à 15 pesos l’unité en Haïti.Les haïtiens les achètent à 4.20 et 4.50 l’unité


Ecrit par EVARISTO RUBENS (e.rubens@hoy.com.do)

Traduit par Decky Lakyel pour Haïti Recto Verso.

Les œufs dominicians se vendent à 15 pesos l’unité en Haïti, tandis qu’ils sont achetés entre 4.20 et 4.50 pesos à dénoncé hier le père Regino Martinez, Directeur de Solidarité Frontalière, à Dajabon. Le prêtre jésuite a considéré que ceci est du au fait que les commerçants haïtiens doivent payer un « péagé » aux agents de la Police de leur pays.

Il a considéré qu’il s’agit là d’une indifférence des autorités haïtiennes et dominicaines qui n’ont pas résolu le problème de l’interdiction des exporetations depoulets et d’œufs vers Haïti, après la détection de la grippe aviaire dans des fermes de coqs de bataille dans à Higuey, il y a plus d’un an. Il a affirmé qu’il a été admis que cette maladie n’a jamais existé dans les fermes d’élevage de poulets et de productions d’œufs en République Dominicaine. Pour cette raison il n’est plus justifié que les autorités des deux pays n’aient pas résolu une histoire qui porte atteinte à al population haïtienne et aux aviculteurs dominicains.

Le père Regino Martinez a déclaré que les intermédiaires achètent l’unité d’œuf aux fermiers en raison de 3.80 pésos et le vendent aux haïtiens à 4.20 et 4.50 pesos en fonction de la taille des œufs, qui les vendent à 15 pesos l’unité en Haïti.

Le gouvernement dominician doit tenir compte du fait que les aviculteurs dominicains ont perdu plusieurs millions de pesos, en perdant le marché haïtien, et Haïti doit tenir compte du fait que sa population est entrain de soritr lésée, en devant acheter les œufs à 15 pesos l’unité et la viande de poulet à des prix carréments prohibitifs, a déclaré le père Regino Martinez interrogé au cours de l’émission « Le gouvernement du Matin » retransmise sur les ondes de la Z-101.

Il signala que s’agisasnt d’une population pauvre, les autorités haïtiennes doivent reconsidérer l’interdiction des importations de poulets et d’œufs vers ce pays, suspendues au début de l’année passée.

http://www.hoy.com.do/el-pais/2009/4/2/272437/Venden-huevos-dominicanos-a-15-pesosen-Haiti

La Police Nationale Dominicaine ouvre une enquête sur la mort d’une mère haïtienne et de son fils de 12 ans tués par strangulation.

Santo Domingo. La Police Nationale Dominicaine a informé qu’elle enquête sur les circonstances dans lesquelles des inconnus ont assassiné à une mère de nationalité haïtienne et son fils de 12 ans, dont les cadavres ont été rencontrés avec des traces de strangulation en leur domicile dans un quartier de Guerra, dans la région est de Santo Domingo.
Les forces de l’ordre ont précisé que les victimes répondent aux noms de Cristina Desi (Désir) âgé de 46 ans et Cristian Desi (Desir) dont les cadavres ont été retrouvés dans leur domicile de la rue Principal, sans numéro, de la commune Mamey, avec des lacérations cervicales. Le médecin légiste a certifié que les décès comme conséquence d’une asphyxie par obstruction mécanique « provoquées par des inconnus dans des circonstances faisant l’objet d’une enquête ».
Des officiels de la Police scientifique de sont présenté sur les lieux du drame à la recherche de preuves dans l’objectif de pouvoir arrêter les auteurs du double crime selon les détails offerts par le rapport de la police.
La Police a informé que le concubin de la défunte, Monsieur Pedro Soriano, âgé de 47 ans, a déclaré aux enquêteurs, qu’il était sorti de la maison et quand il est revenu à l’aube qu’il avait rencontré la porte principal ouverte et à l’intérieur gisaient les corps de sa compagne et de son fils morts. Il dit ignorer les motifs et les circonstances du crime.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=96570

Le CEP prêt techniquement à 80% pour le 19 avril

Une « grande innovation » non encore dévoilée devrait permettre aux électeurs de se rendre facilement aux urnes, selon l’organisme électoral

Le dispositif technique mis en place en vue de la tenue des législatives partielles du 19 avril est prêt à 80%, a déclaré mercredi le porte-parole du Conseil électoral provisoire, Frantz Bernadin estimant que le processus électoral avançait de manière satisfaisante.

Le centre de tabulation où se déroulera le processus de dépouillement du scrutin devrait être opérationnel vers le 10 avril. Le porte-parole, qui souligne que de nombreux opérateurs de saisie sont en formation, assure que le centre sera ouvert à la presse avant le 19 avril.

Quant aux opérations de distribution du matériel électoral, elles se poursuivent dans les différents départements géographiques.

Par ailleurs, Frantz Bernadin annonce la création d’une nouvelle structure qui, pour la première fois en Haïti, permettra aux électeurs de localiser facilemnt les centres de vote. Particulièrement discret, il a indiqué que cette innovation provoquera l’étonnement lorsqu’elle sera exposée au grand public.

A moins de trois semaine des élections, l’optimisme du CEP tranche avec les inquiétudes manifestes de nombreux candidats et partis politiques engagés dans une compétition qui risque de souffrir de graves défaillances organisationnelles et de connaître une faible participation populaire.

Les haïtiens sont appelés à élire douze Sénateurs en vue de renouveler le tiers de la Chambre haute. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5797