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jeudi 1 janvier 2009

Espace Insulaire demande que Haïti et la République Dominicaine fassent plus d’effort en 2009 pour convoquer la Commission Mixte.

Saint Domingue 31 décembre 2008.- L’organisation Espace de Communication Insulaire a réclamé aujourd’hui que les gouvernements de la République Dominicaine et d’Haïti fassent plus d’effort, durant l’année 2009 pour convoquer la Commission Mixte Bilatérale Dominico-Haïtienne, mécanisme créé pour réaliser des consultes et un mécanisme de coopération entre les deux nations qui se partagent l’île d’Haïti ou Hispaniola.
José Luis Soto, Directeur d’Espace Insulaire s’est exprimé en considérant que l’année qui commence doit servir pour que les deux états et les présidents de lîle renouvellent les relations d’amitié et de solidarité qui doivent exister entre les deux peuples dominicains et haïtiens.
« Les deux chefs d’Etat : René Garcia Preval et Leonel Fernandez Reyna, maintenant que nous nous trouvons au début d’une nouvelle année ont l’opportunité de convoquer les chanceliers dominicain et haïtien pour évaluer et fixer la date de la reprise des travaux de la commission Mixte Bilatérale, parce qu’il existe dans l’agenda de l’île des sujets comme la migration et la sécurité de la frontière qui doivent être traités en toute urgence », a déclaré le directeur de Espace de Communication Insulaire, journaliste José Luis Soto.
Soto, a salué l’initiative qu’ont prise deux universités de réaliser un recensement sur les populations de migrants des deux côtés de la frontière, un exemple que doivent suivre les présidents René Preval et Leonel Fernandez, en convoquant les chanceliers Carlos Morales Troncoso et Alrich Nicolas pour finaliser les détails de al rencontre pour le lancement des travaux de la Commission Mixte et l’agenda binationale.
Le Directeur d’Espace Insulaire, José Luis Soto, rappela que le 6 septembre 2007, le président Leonel Fernandez, émit le décret 263-07 qui nomme la partie dominicaine de la Commission Mixte Bilatérale Dominico-Haïtienne, une initiative louable mais, cependant la composante haïtienne n’a pas été nommée.
Pour émettre ce important décret (le 263-07), le président dominicain, avait pris en compte « que durant cette période, il s’est produit des changements socoéconomiques, scientifiques et technologiques qui ont contribué à la configuration d’une nouvelle manière d’organiser les relations internationales. Que les chefs d’Etat des deux pays ont réaffirmé la volonté de donner de la continuité aux travaux de la Commission Mixte Bilatérale.
La Commission Mixte Bilatérale Dominico-Haïtienne doit être formées par des représentants du secteur privé et du secteur public des deux pays. Cette Commission fut créée le 13 Mars 1996, signée par les Présidents Joaquin Balaguer et l’actuel chef d’Etat d’Haïti René Préval. « 12 ans se sont écoulés depuis la mise en marche de cette initiative » s’est exprimé le journaliste José Luis Soto, Directeur d’Espace Insulaire, une organisation de communication qui travaille en faveur des relations d’amitié et de solidarité entre les peuples dominicain et haïtien.
IL rappela en outre que la Secrétairerie d’Etat des relations Extérieures étant l’entité qui a à sa charge la préparation des agendas et le calendrier des réunions avec la Partie Haïtienne de la Commission Mixte Bilatérale, en incluant l’échange d’idées, d’expériences sur les projets bilatéraux qui doivent se développer, la chancellerie dominicaine devrait être plus active dans ses réclamations pour que la composante haïtienne nomme les membres officiels et du secteur privé de la dite commission.
Finalement, le directeur de Espace de Communication Insulaire, exprimé l’importance que détiennent les organisations non gouvernementales dans les relations dominico-haïtiennes et le rôle de « facilitateurs de dialogue dominico-haïtien sur des sujets vitaux pour les deux nations tels que la migration, la frontière, la santé et l’environnement. « Il est important que les sociétés civiles dominicaine et haïtienne soit présentes comme observateurs et facilitateurs du dialogue entre les acteurs des deux pays dans la Commission Mixte Bilatérale Dominico-Haïtienne » a soutenu José Luis Soto.
Article paru en espagnol dans les pages du journal dominicain « El Nuevo Diario » sur :
http://www2.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=134586
Traduit par DL pour Haïti Recto Verso
HRV commente :
De quoi donner un bon coup de pub a Espace Insulaire et son très loquace directeur. Nous aimerions inviter le journaliste Soto à réfléchir pour déterminer les raisons du peu d’enthousiasme démontré par les deux parties dans la constitution et surtout de la mise en route des travaux de la fameuse Commission Mixte Bilatérale.
Aujourd’hui, tenant compte du fossé qui sépare les deux nations dans les domaines politique social et économique l’existence d’une telle commission fait assez jolie quand les deux présidents pour une raison quelconque se rencontrent quelque part.
Mais dans la réalité des faits la République Dominicaine n’a pas besoin du travail de cette commission. Comme exemple il suffirait d’évaluer la balance des échanges commerciaux entre les deux nations. Ce qui intéresse dans ce cas les entrepreneurs et les hommes d’affaires dominicains c’est de faire une certaine pression sur le gouvernement haïtien de façon à diminuer les charges douanières et augmenter les marges de bénéfices.
Les sujets que le journaliste considère comme vitaux pour les deux nations sont justement les sujets qui fâchent. Aucun consensus ne pourra être trouvé à partir du travail de la Commission sur l’immigration car d’un côté il y a une population incontrôlable en proie à une précarité monumentale et qui traverse la frontière et de l’autre côté il y a un gouvernement qui doit absolument régulariser ce flux migratoire. Quelle solution apporter à ce dilemme.
Il en est de même pour la sécurité de la frontière. D’un côté une armée puissante et bien équipée. De l’autre côté une force de police balbutiante …
Bref, aujourd’hui on comprend bien qu’il est beaucoup plus rentable au gouvernement dominicain de poser la première pierre avec le prince Albert de Monaco d’un projet touristique de 230.000.000 de dollars que d’asseoir Morales Troncoso et Alrich Nicolas pour parler des relations d’amitié et de solidarité entre les deux nations.
Haïti et la République Dominicaine ne jouent plus dans la même ligue ni dans la même catégorie. La coopération entre les deux pays devrait passer plutôt par la coopération décentralisée et ceci quand les deux parties savent exactement choisir les champs de coopération.

Arrivée du Président Préval aux Gonaïves

Près de 24 heures avant la célébration du 205e anniversaire de l’indépendance, le chef de l’Etat et la Première ministre Michèle Pierre-Louis visitent des sites historiques et évaluent des réalisations gouvernementales
mercredi 31 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval est arrivé mercredi aux Gonaïves (171 km au nord de Port-au-Prince) quelques heures avant la cérémonie commémorative jeudi du 205e anniversaire de la proclamation de l’indépendance d’Haïti.
Egalement présents, la Première ministre Michèle Pierre-Louis et les membres de son gouvernement ont participé, en milieu de journée, aux côtés du chef de l’Etat, à la visite de plusieurs sites historiques dont des Lakou, lieux de célébration du culte Vodou. Ils ont aussi supervisé les travaux d’assainissement entrepris dans la Cité de l’indépendance depuis le passage dévastateur de plusieurs ouragans et tempêtes tropicales en août et septembre derniers.
Joint par téléphone depuis les Gonaïves, le ministre de la culture et de la communication, Olsen Jean Julien, a indiqué à Radio Kiskeya que René Préval délivrera jeudi un message de circonstance après le Te Deum traditionnel prévu à la cathédrale du Souvenir et de l’Obélisque.
Le ministre confie que le séjour inhabituel de 48 heures des membres de l’Exécutif dans la Cité de l’indépendance pour marquer les 205 ans de l’épopée haïtienne, représente une « manifestation de reconnaissance de l’importance symbolique » de lieux fondateurs de l’histoire nationale.
Outre les activités officielles, le Président Préval, la Première ministre Pierre-Louis et leurs principaux collaborateurs auront l’occasion de s’entretenir avec les victimes des intempéries qui avaient durement frappé les Gonaïves.
Après une guerre héroïque contre la plus grande puissance colonisatrice de l’époque, la France de l’Empereur Napoléon Bonaparte, Haïti devint le 1er janvier 1804 la première république nègre, issue de la seule révolution anti-esclavagiste de l’histoire universelle. spp/Radio Kiskeya

Adieux émouvants à Réginald Vorbe

Le Président René Préval et de nombreux représentants du secteur privé ont assisté mercredi aux obsèques du riche homme d’affaires
Mercredi 31 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Les funérailles de l’homme d’affaires Réginald Vorbe ont été chantées mercredi en présence d’une assistance imposante à l’église St-Pierre de Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince) où l’émotion était à son comble.
Le Président René Préval, des membres du gouvernement et les représentants des principales organisations patronales du pays ont notamment rendu un ultime hommage au défunt, PDG de Vorbe et Fils, la plus importante firme de construction haïtienne.
Venu en chaise roulante, le fils adoptif de l’entrepreneur, Pacha Joël Vorbe, tétraplégique depuis qu’il a été victime d’une attaque de bandits armés, a mis en exergue toute l’affection que lui portait son père. Parmi ses grandes qualités, il a mentionné sa « tolérance exemplaire ».
Autre membre de la famille éplorée à avoir pris la parole, Pascal Dussénius. Elle a prêté sa voix à un poème de l’écrivain britannique Rudyard Kipling pour rappeler « la bonté et la sagesse » du disparu.
Pour sa part, le père Sander Louis Jean, célébrant principal de la cérémonie funèbre, a décrit M. Vorbe comme un homme tolérant, doté de valeurs patriotiques et chrétiennes. Le prêtre a rappelé la générosité dont il avait fait montre en mettant les matériels roulants de sa compagnie au service des communautés que les cyclones avaient considérablement affectées l’été dernier.
Dévastés par cette disparition brutale, les Vorbe pouvaient difficilement cacher leur désolation, certains allant jusqu’à se jeter par terre pour empêcher le départ du cortège funèbre. Joueur emblématique de la sélection nationale de football qui avait disputé la phase finale du Mondial de 1974, en Allemagne, Philippe Vorbe, frère cadet du défunt, était inconsolable.
L’assistance étant particulièrement nombreuse, l’attente a été très longue pour tous ceux qui voulaient voir la dépouille mortelle.
L’inhumation a eu lieu en fin de matinée au cimetière privé Parc du souvenir à Torcelles, sur la route de Tabarre (banlieue nord).
Ingénieur civil et figure centrale d’une famille de onze enfants, Réginald Vorbe, 62 ans, a succombé dimanche dernier à une crise cardiaque massive. Outre ses responsabilités à la tête de Vorbe et Fils où il avait succédé à son père Jean Vorbe, disparu depuis quelques années, il était membre du conseil d’administration de la SOGENER et de la SOGED, deux autres entreprises familiales. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5553