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lundi 30 novembre 2009

Des candidats lavalas espèrent participer aux législatives

Apres l'exclusion de leur parti de la course électorale les dirigeants de Fanmi Lavalas analysent les différentes options dans la perspectives des législatives.
Une rencontre de travail organisé le week end écoulé a servi de point de départ des consultations au sein du parti de l'ex-président Aristide.
Le principal dirigeant de Fanmi Lavalas, Dr Maryse Narcisse, avait dénoncé la mise à l'écart de son parti. Qualifiant les explications du président du CEP de pièce de théâtre réalisé par des acteurs médiocres, Mme Narcisse avait annoncé une conférence de presse pour apporter sa version des faits.
Entre temps, le sénateur Rudy Herriveaux prône une participation des candidats lavalas sous le label d'une autre formation politique. Il fait valoir que le CEP peut barrer la route à " Bò Tab" (symbole de Lavalas) mais ne peut pas empêcher l'inscription de ses candidats.
Le sénateur Heriveaux lui-même candidat dans l'Ouest avait prédit à l'avance l'exclusion de Fanmi Lavalas du processus électoral. Cependant de nombreux militants lavalas réclament la réintégration de leur parti dans la course électorale.
Ansyto Felix, chef de file d'une commission, invite les conseillers électoraux à se ressaisir. Il accuse le chef de l'Etat d'être le principal instigateur de l'exclusion de son parti.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16135

NUEF MORTS DURANT UNE BOUSCULADE AUCOURS D'UN RASSEMBLEMENT RELIGIEUX


Neuf morts dans une bousculade
Une bousculade a causé la mort de neuf personnes au centre sportif de Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince), lors d'une croisade évangélique protestante organisée à l'initiative de l'église de Dieu de la dernière heure.
On compte deux enfants parmi les personnes mortes écrasées ou asphyxiées.
Selon le pasteur Eddy Francois, qui intervenait ce lundi au journal du matin de Radio Metropole une pluie battante a été à l'origine de la panique qui s'est emparée de la foule.
Les gens couraient et se dirigeaient tous, en même temps vers la sortie alors que le passage était étroit a-t-il expliqué.
Selon M . Francois au moins une quinzaine de personnes en s'en sortie blessés .elles ont été évacuées vers un hôpital de Médecins sans frontières (MSF) pour y recevoir des soins appropriés. .
Plusieurs milliers de personnes étaient réunies depuis une semaine au centre sportif de Carrefour pour une croisade en plein air.
RD

Nueve muertos en un bullicio
Un bullicio causó la muerte de nueve personas en el centro deportivo de Carrefour (suburbio meridional de Port-au-Prince), durante  una cruzada evangélica protestante organizada por iniciativa de la iglesia de Dios de la última hora.
Se cuentan con dos niños entre las personas muertas aplastadas o asfixiadas.
 Según el Pastor Eddy Francois, que intervenía este lunes en el Diario de la mañana de Radio Metropole una lluvia que caia fue la causa del pánico que se apoderó de la muchedumbre. 
La gente corría y se dirigía todos, al mismo tiempo hacia la salida mientras que el paso era estrecho, explicó. 
Según Sr. Francois por lo  menos una quincena de personas resultaron heridas . Ellas fueron evacuadas hacia un hospital de Médicos sin fronteras (MSF) para recibir cuidados convenientes. Se reunían varios millares de personas desde una semana en el centro deportivo de Carrefour para una cruzada al aire libre. 
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16134

dimanche 29 novembre 2009

Fanmi Lavalas est définitivement exclu du processus électoral

Le président du Conseil Electoral Provisoire, Gaillot Dorsainvil, a indiqué que la décision de l'organisme électoral, relative à l'exclusion de 18 partis des élections législatives est irrévocable.
24 heures après avoir communiqué la liste des 53 partis et regroupements habilités à prendre part aux législatives de février 2010, le président du CEP a soutenu que les partis écartés avaient violé la loi électorale.
M. Dorsainvil a révélé que les dirigeants de Fanmi Lavalas ont présenté en l'espace d'une semaine deux mandats distincts. Tandis que les responsables du CEP étaient dans l'attente de l'original du document préalablement soumis, les dirigeants de Fanmi Lavalas ont présenté un autre mandat émis par Jean Bertrand Aristide.
Le président du CEP explique que les mandats ne permettent pas de vérifier qu'ils proviennent d'un pays étranger Attirant l'attention sur la patience dont a fait montre les conseillers électoraux, M. Dorsainvil a rappelé que la période consacrée à l'inscription des partis avait été prorogée de 72 heures.
Au cours de cette conférence de presse, le président du CEP a mis l'accent sur la volonté du Conseil d'organiser des élections inclusives mais a insisté sur l'impérieuse nécessité de respecter la loi et les prescrits constitutionnels.
Répondant aux questions des journalistes, M. Dorsainvil a souligné que les dirigeants de Fanmi Lavalas ne bénéficieront pas d'un sursis pour soumettre le mandant authentique manquant au dossier.
Par ailleurs, il a annoncé que les responsables des directions opérations électorales et affaires juridiques sont disposés à fournir des détails sur les motifs de l'exclusion des partis du processus électoral.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16128

jeudi 26 novembre 2009

Aristide souhaite que son parti participe aux législatives

L'ex-président Jean Bertrand Aristide critique la décision du Conseil Electoral Provisoire (CEP) d'exclure Fanmi Lavalas de la course électorale. Dans une interview à radio Solidarité, M. Aristide a souhaité que les conseillers électoraux considèrent le mandat qu'il a délivré à Mme Maryse Narcisse comme authentique.
Tout en se déclarant disposé à présenter personnellement les documents réclamés, M. Aristide a rappelé qu'il ne peut pas rentrer au pays en raison de l'expiration de son passeport diplomatique.
En exil en Afrique du sud depuis 2004, M. Aristide a une fois de plus sollicité un laisser passer du gouvernement haïtien.
De plus, le représentant national à vie de Fanmi Lavalas attire l'attention sur les graves conséquences de l'exclusion de son parti du processus électoral. Les conséquences seront néfastes pour les conseillers électoraux eux-mêmes et le peuple haïtien a martelé Jean Bertrand Aristide.
Craignant que le gouvernement n'exerce des pressions sur les responsables de l'organisme électoral, M. Aristide a également fait remarquer que ces élections seront considérées comme des sélections si elles ne sont pas crédibles.
Il invite les autorités haïtiennes à ne pas répéter les erreurs des gouvernements antérieurs qui n'avaient pas pu organiser des élections honnêtes et démocratiques. Le peuple a une mémoire, le pays a connu trop d'expérience négatives, la dernière en date étant les sénatoriales de 2009 a insisté M. Aristide.
LLM

mercredi 25 novembre 2009

Fanmi Lavalas , l’Union et la coalition ESKANP exclus des prochaines élections législatives


Sur 69 inscrits, le CEP rejette 16 dossiers

Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) a publié dans la nuit de mardi à mercredi une liste de 53 partis, groupements et regroupements politiques autorisés à prendre part aux législatives de février et mars 2010, rejetant ainsi 16 autres entités politiques qui voulaient y prendre part.

Au nombre des entités exclues : Fanmi Lavalas, de l’ancien président Jean Bertrand Aristide ; l’Union, du Pasteur Chavannes Jeune ; ESKANP, qui faisait partie de la plate forme LESPWA. [jmd/RK]
LISTE DES PARTIS POLITIQUES, GROUPEMENTS OU REGROUPEMENTS DE PARTIS AGREES PAR LE CONSEIL ELECTORAL PROVISOIRE POUR LES LEGISLATIVES DE 2010
A- PARTIS POLITIQUES
1. PARTI SOCIALISTE HAITI (PSH); 2. LE NATIONAL; 3. PATI POPILE NASYONAL (PPN); 4. UCCADE; 5. KONBIT POU REFE HAITI (KPH); 6. OGANIZASYON LAVNI (LAVNI); 7. RESPE; 8. PENH; 9. ADRENA; 10. KONBIT NASYONAL POU DEVLOPMAN HAITI (KNDA); 11. MIDH; 12. MSN; 13. MODELH-PRDH; 14. MNPH; 15. MOUVEMENT CHRETIEN POUR LA NOUVELLE HAITI (MOCRENAH); 16. MOUVEMENT INDEPENDANT POUR LA RECONCILIATION NATIONALE (MIRN); 17. PARTI CAMP PATRIOTIQUE ET L’ALLIANCE HAITIENNE (PACAPALAH); 18. PARTI DEMOCRATIQUE INSTITUTIONNALISTE (PDI); 19. AYITI AN AKSYON (AAA); 20. PARTI LIBERAL REPUBLICAIN-BLOC CENTRISTE (PLRBC); 21. MOUVEMENT ACTION SOCIALISTE (MAS); 22. KONBIT LIBERASYON EKONOMIK (KLE); 23. PARTI DENTENTE POPULAIRE (PEP); 24. COALITION REFORMISTE POUR LE DEVELOPPEMENT (CRPD); 25. PARTI AGRICOLE INDUSTRIEL NATIONAL (PAIN); 26. PARTI DES INDUSTRIELS, TRAVAILLEURS, COMMERCANTS ET AGENTS DE DEVELOPPEMENT DHAITI; 27. FRONT POUR LA RECONSTRUCTION NATIONALE (FRN); 28. PARTI SOCIAL RENOVE; 29. POU NOU TOUT (PONT); 30. PARTI REFORMISTE NATIONAL (PRN); 31. MOUVEMENT POUR LA RECONSTRUJCTION NATIONALE (MRN); 32. PARTI UNITE NATIONALE (PUN); 33. PARTI ALTERNATIVE POUR LE DEVELOPPEMENT D’HAITI (PADH); 34. FRONCIPH; 35. PARTI NATIONAL DE DEFENSE DES TRAVAILLEURS (PNDT); 36. MOBILISATION POUR LE PROGRES DHAITI (MPH); 37. MOUVEMENT DEMOCRATIQUE HAITITEN (MDM); 38. MOUVEMENT DEMOCRATIQUE DE LA JEUNESSE HAITIENNE (MODEJHA); 39. ALTERNATIVE POUR LE PROGRES ET LA DEMOCRATIE (ALTERNATIV); 40. RASANBLE
B- GROUPEMENTS
41. COALITION NATIONALE DU CENTRE DEMOCRATIQUE (CONACED); 42. ACTION DEMOCRATIQUE (AD); 43. SOLIDARITE; 44. PLATE-FORME LIBERATION; 45. PLATE FORME DES PATRIOTES HAITIENS (PLAPH); 46. VWAZINAJ; 47. REPONS PEYIZAN; 48. VIV ANSANM; 49. INITE; 50. RASSEMBLEMENT CITOYEN PATRIOTE (RCP); 51. UNION DES NATIONALISTES PROGRESISTES HAITIENS
C- REGROUPEMENTS; 
52. VEYE YO; 53. ANSANM NOU FO
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6354

La liste des partis habilités à participer aux législatives 2010 est connue.

Les autorités électorales ont publié la liste des partis et regroupement politique habilités à participer aux législatives 2010. 53partis et regroupements politiques ont reçu en ce sens le feu vert du conseil électoral provisoire.
Au moins une dizaine de formations politiques dont Fanmi Lavalas et le parti l'Union a été évincé de la course pour des raisons non encore élucidés.
Entre temps le Conseil électoral provisoire (CEP) procède, dès ce mercredi, à l'inscription des candidats aux compétitions électorales de février et mars 2010.
Le calendrier électoral fixe l'inscription des candidatures du 25 au 30 novembre 2009. Selon l'article 93 de la loi électorale de 2008, la déclaration de candidature au Sénat ou à la Chambre des députés contient : le jour, la date, le mois et l'année de la déclaration de candidature; les noms, prénoms, sexe, âge, date et lieu de naissance du candidat; la nationalité et l'état civil de ce dernier; la fonction élective choisie; le numéro du formulaire de renseignement préparé par le CEP; la liste des pièces requises.
Par ailleurs, en plus des pièces exigées par le CEP, tout candidat au Sénat doit verser à la Direction général des Impôts (DGI), pour le compte de l'organisme électoral, des frais d'inscription de l'ordre de 100 000 gourdes. Les candidats à la Chambre basse acquitteront quant à eux des frais de 50 000 gourdes.
Les élections devant élire de nouveaux députés et renouveler le tiers du Sénat auront lieu le 28 février 2010 sur tout le territoire national hormis le département du centre, selon un arrêté présidentiel publié le 11 novembre dernier.
Les élections pour ce département auront lieu, quant à elles, une semaine plus tard, soit le 7 mars.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16115

La décision d'extrader Amaral Duclona appartient à la justice dominicaine selon Didier Lebret

L'ambassadeur français en Haïti, Didier Lebret, s'est réjouit mardi de la coopération judiciaire d'Haïti, dans l'affaire d'Amaral Duclona.
Ce citoyen haïtien est incarcéré en République Dominicaine sous l'accusation d'avoir commis plusieurs actes criminels en Haïti dont l'assassinat du consul français Paul Henry Moural .
Le représentant du gouvernement français dans le pays se dit très reconnaissant envers les autorités haïtiennes notamment le président René Préval car, il fallait des preuves administratives pour conclure qu'Amaral Duclona et Berthony Jolicoeur sont une seule et même personne.
La décision d'extrader Duclona en France appartient à la justice dominicaine et cela devrait intervenir dans un délai de 30 jours au maximum, a fait savoir M. Lebret.
Le service de l'immigration haïtienne, par la voix de Roland Chavannes, son directeur, admet avoir délivré deux passeports réguliers à Amaral Duclona et Berthony Jolicoeur qui correspondent à une seule et même personne.
RD


Jean Max Bellerive préside son premier conseil de gouvernement en présence des journalistes

Le premier ministre Jean Max Bellerive, a organisé mardi 24 novembre son premier conseil de gouvernement à la primature.
Cette initiative a été prise dans le but de chercher à créer une certaine harmonie dans l'exécution des décisions et dans le travail des différents ministères. ..
Le chef du gouvernement a fait savoir que le conseil de gouvernement se tiendra chaque semaine et l'accent sera mis sur les besoins les plus urgents de la population haïtienne, à partir de l'exposé de politique générale.
Jean Max Bellerive a par ailleurs a attiré l'attention sur la différence qui existe entre le conseil des ministres qui se fait au palais national et celui de gouvernement au bureau du premier ministre.
Au conseil des ministres présidé par le président de la république, on prend des décisions tandis qu'au conseil de gouvernement dirigé par le premier ministre, on assure le suivi des décisions prises en conseil des ministres, a précisé M. Bellerive..
Par ailleurs il a promis également de rencontrer mensuellement les journalistes pour les informer de l'état d'avancement des programmes du gouvernement..
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16116

La France accorde un don de 1 200 pistolets à la Police

Les policiers membres des deux dernières promotions de l'académie de police pourront enfin être munis de leurs armes de service. La gendarmerie française par le biais de la coopération française a fait un don de 1 200 pistolets 9 mm et 60 000 munitions à la police haïtienne.
Au cours de la cérémonie de remise des armes, le général de division de la Gendarmerie Française, Jean Yves Saffré, a soutenu que ces pistolets apporteront l'efficacité aux policiers dans leurs actions quotidiennes. Il assure que cette aide s'inscrit dans la continuité des actions lancées par le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner.
Un policier formé mais non armé ne peut pas remplir sa mission avec efficacité a martelé le général Saffré.
Tout en réitérant l'engagement de la France a œuvrer en vue de consolider le climat de paix en Haïti, l'ambassadeur de France, Didier le Bret, a révélé que le gouvernement haïtien a décaissé environ 3 millions de gourdes pour faciliter la livraison des armes.
Se réjouissant que les armes aient pu être livré en moins de deux mois, le diplomate français a assuré que l'appui à la PNH s'inscrit dans les efforts visant au renforcement de l'état de droit.
De son coté, le chef de la police haïtienne, Mario Andrésol, a salué l'aide française qui arrive au bon moment. Rappelant les conditions de travail difficiles des membres des deux dernières promotions, M. Andrésol concède que son institution est confrontée à des problèmes matériels très graves.
Toutefois le chef de la police se déclare toujours préoccupé puisque la PNH ne dispose pas encore de matériels pour prochaines promotions.
LLM


Unité provoque des divisions au sein de Konba et UNCRH

Des conflits ouverts ont éclaté au sein des directoires des partis Konbit pou Bati Ayiti (Konba) et Union Nationale des Chrétiens pour la Reconstruction d'Haïti (UNCRH) en raison de leur adhésion à la plateforme présidentielle Unité. Les dirigeants de UNCRH et Konba ont annoncé la révocation des responsables qui avaient unilatéralement inscrit leur parti à l'Unité.
Au sein de « Konba », le conflit oppose les membres du directoire sous le leadership du sénateur William Jeanty à Carlo Clément jusqu'ici secrétaire général de Konba. M. Clément revendique la direction de Konba rejetant d'un revers de main la décision du secrétariat national du parti. Tout en critiquant le comportement de son rival, M. Clément indique que le sénateur Jeanty n'est pas un membre du parti. Il invite les autres membres de Konba à le rejoindre afin de participer aux élections sous la bannière de « Unité ».
Le spectacle est identique à UNCRH, où le pasteur Chavannes Jeunes a annoncé la révocation du secrétaire général, Jean Mary Claude Germain. Ce dernier, ministre de l'environnement avait endossé seul la responsabilité d'inscrire l'UNCRH au sein de « Unité ».
Dénonçant le comportement de son collègue, le pasteur Jeunes révèle que M. Germain avait fabriqué de faux sceaux du parti pour accomplir son forfait.
Le pasteur Jeunes déclare avoir porté plainte contre les agissements de M. Germain auprès de l'organisme électoral et des bureaux des deux chambres.
Outre ces deux partis, une tension règne au sein de « ESKANP » qui s'est retiré de l'Unité. Le ministre Joseph Jasmin n'est plus le représentant légal du parti selon le nouveau chef de file, le député Hugues Célestin.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16113

Brève visite d'une frégate canadienne dans les eaux haïtiennes


Le navire de guerre de la marine canadienne « NCSM ville de Québec », de la classe Halifax a passé quelques heures dans les eaux territoriales haïtiennes, le week end écoulé, dans le cadre d'une tournée dans les caraïbes.
Selon l'ambassadeur du Canada en Haïti, Gilles Rivard, cette visite de courtoisie de la frégate canadienne dans le pays, témoigne de la volonté du gouvernement canadien de renforcer ses liens d'amitié avec le peuple haïtien.
« Nous sommes maintenant en déploiement dans la région des caraïbes, principalement nous allons vers Trinidad, pour un support de sécurité maritime durant la conférence des Nations du Commonwealth, donc nous avons profité de notre passage dans la région pour effectuer cette courte visite en Haïti, dans le but de consolider nos liens diplomatiques avec ce pays », a déclaré Luc Cassivi, capitaine de la frégate.
La marine canadienne compte actuellement 12 bateaux de ce type. Sept(7) sont déployés sur la côte Atlantique et 5 autres sont actuellement en mission dans le pacifique, a souligné le commandant du navire
EJ


La France et le Brésil s'associent pour équiper en armes la PNH

La police nationale vient de bénéficier d'un appui en armes et munitions D'une valeur de 3 millions de gourdes de la coopération franco-brésilienne.
Les deux pays répondent ainsi à une demande formulée par l'État haïtien et relayée par la mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) aux ministres des affaires étrangères des deux pays, Bernard Kouchner et Celso Amorim, lors de leur visite en Haïti au cours du mois de septembre 2009.
Selon un communiqué de l'ambassade de France à Port-au-Prince 200 pistolets automatiques de type Mac 50, de calibre 9 mm, avec leur étui, et 60 000 cartouches ont été remis gracieusement mardi 24 novembre aux autorités haïtiennes à l'académie nationale de la police nationale d'Haïti (PNH).
On notera qu'à l' occasion de la visite officielle de Bernard Kouchner et Celso Amorim en Haïti les deux chefs de la diplomatie avaient souligné leur engagement à travailler ensemble au profit des pays pauvres et en développement comme Haïti.
Paris et Brasilia avaient parlé d'une même voix en faveur du maintien de la mission de stabilisation de l'ONU en Haïti, la Minustah.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16111

mardi 24 novembre 2009

Une nouvelle plateforme politique en piste pour les prochaines législatives


samedi 21 novembre 2009, Radio Kiskeya
L’ancien président de la Chambre des Députés et actuel représentant de la circonscription de Delmas/Tabarre (est-nord de Port-au-Prince), Pierre Eric Jean-Jacques, a fait inscrire samedi au Conseil électoral provisoire "Ansanm nou fò" (Ensemble, nous sommes forts), une nouvelle plateforme politique qu’il dirige.
Selon les explications du transfuge de la plateforme présidentielle Lespwa, cette structure politique résulte d’une alliance entre le parti Konfyans (dont le secrétaire général est M. Jean-Jacques) et une branche dissidente du Mouvement de reconstruction nationale (MRN) ayant à sa tête MM. Sidoine Joseph et Stanley Louis. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6345

Le CEP prolonge de 72 heures la période d’inscription des partis

vendredi 20 novembre 2009, Radio Kiskeya
Le Conseil électoral provisoire a décidé vendredi de prolonger jusqu'à lundi prochain 16h00 locales (21h00 GMT) la période d'inscription des partis et regroupements politiques souhaitant participer aux législatives de février et mars 2010.
L'annonce a été faite peu avant l'expiration du délai initial alors que des délégations se ruaient vers le siège du CEP où une quarantaine de partis et regroupements se sont jusqu'ici fait inscrire.
Selon le secrétaire général du CEP, Leonel Raphaël, cette décision a été prise en vue de permettre aux différents potentiels compétiteurs de remplir les formalités nécessaires à la validation de leur présence dans la course électorale. D'ici là, les leaders des formations et plateformes politiques pourront retirer les documents administratifs manquant à leurs dossiers.
Vantant la détermination du CEP à organiser des élections inclusives, libres et démocratiques, M. Raphaël, qui souligne le rôle pivot des partis dans le processus, a comparé l'organisme électoral à "un supermarché ayant absolument besoin de sa clientèle". spp/Radio Kiskeya

Terrorisme : Deux haïtiens condamnés par un tribunal fédéral de Floride

vendredi 20 novembre 2009, Radio Kiskeya
Une juge américaine a condamné jeudi  deux ressortissants haïtiens, Patrick Abraham et Stanley Phanor, à respectivement neuf ans et huit ans de prison pour leur rôle de premier plan au sein d'un présumé groupe terroriste de Miami dont les membres majoritairement d'origine haïtienne auraient planifié de faire exploser la tour Sears de Chicago.
La presse américaine souligne qu'à l'image des autres accusés, les deux hommes ont écopé de peines largement inférieures aux 50 ans de réclusion qu'avait réclamés le procureur du tribunal à l'issue d'un procès entamé il y a de longs mois. spp/Radio Kiskeya

Affaire Amaral Duclona : L’intéressé continue de se présenter comme Berthone Jolicoeur

jeudi 19 novembre 2009, Radio Kiskeya
L'ancien chef de gang Amaral Duclona, auteur présumé de nombreux crimes en Haïti et dont la France réclame l'extradition, a une nouvelle fois nié être la personne recherchée et sollicité à ce titre l'annulation de la demande d'extradition à son encontre, lors de sa comparution mercredi devant un tribunal dominicain, rapporte la presse locale.
S'exprimant par l'intermédiaire de ses avocats dominicains au cours d'une nouvelle audience à la chambre pénale du tribunal supérieur dominicain, a rejeté les accusations portées contre lui notamment pour le rôle qu'il aurait joué dans l'assassinat en 2005 à Port-au-Prince de Paul Henri Mourral, consul honoraire de France au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale).
S'arc-boutant à l'argumentation de la différence d'identité entre l'ex-puissant chef de bande de Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince) et son client, la défense a demandé l'annulation de la demande d'extradition soumise par la France aux autorités dominicaines. Elle a qualifié d'impossible un éventuel transfert de l'homme vers l'hexagone arguant que la justice française n'avait ouvert aucune procédure pénale contre lui.
Le tribunal de Santo Domingo a mis son verdict en délibéré sans annoncer la date à laquelle il le rendra.
Cependant, malgré toutes ces dénégations, le directeur général du service d'immigration et d'émigration, l'ex-général Roland Chavannes, a confirmé que le prévenu âgé de 31 ans était bien Amaral Duclona. Profitant des défaillances admnistratives et technologiques du système d'Etat civil, il avait pu se procurer un extrait d'archives d'un acte de naissance et un passeport sous le nom de Berthone Jolicoeur.
Le président René Préval, qui comptait Amaral Duclona dans son équipe de campagne en 2006, avait remis au procureur général de la République dominicaine, Radhames Jiménez Peña, des documents attestant de l'identité de M. Duclona, ouvrant ainsi la voie à son extradition vers Paris.
Les autorités de Port-au-Prince considèrent qu'Amaral Duclona est l'ancien leader d'un gang dangereux impliqué dans des vols, des attaques à main armée et des homicides en Haïti, mais elles ont accepté qu'il soit extradé. spp/Radio Kiskeya

René Préval en visite médicale aux Etats-Unis

jeudi 19 novembre 2009, Radio Kiskeya
Le chef de l'Etat, René Préval, séjourne actuellement aux Etats-Unis dans le cadre d'un "suivi médical", selon un communiqué très laconique du secrétariat général de la présidence.
Le Président a quitté Port-au-Prince mercredi à destination de Miami, le jour même du 206e anniversaire de la bataille de Vertières, ultime étape de la guerre de l'indépendance et annonciatrice de la création du premier Etat noir, le 1er janvier 1804.
Une petite cérémonie très symbolique a marqué la commémoration de cet événement incontournable de l'histoire du monde.
Aucune précision n'a été apportée sur la nature des examens médicaux qu'aura à subir M. Préval qui, depuis quelque temps, se fait régulièrement soigner à l'étranger pour un cancer de la prostate.
Il doit regagner la capitale haïtienne au cours du week-end. spp/Radio Kiskeya

LECTURE DU DIMANCHE.....LE VISAGE DE L' AGONIE

Ils voulurent tous les trois passer le premier. Puisqu'il était tout simplement question d'y passer. Les suppliques n'avaient plus aucun effet. Les adulations aucune signification. Les baise-pieds et baisemains rebondissaient contre la froide inhumanité des bourreaux non cagoulés.
Le plan macabre avait été accepté à l'unanimité. Les trois seraient descendus froidement d'une balle entre les deux yeux. Les trois ne porteraient pas de cagoules. La première exécution se ferait sous le regard des deux autres qui étaient obligés à suivre les yeux grand ouverts la mise en scène. Sous peine de se voir amputer un doigt ou une main. Un orteil ou une jambe. Puis le cadavre, dont la concavité du  cou reposait épousant parfaitement la convexité d'un tronc d'arbre,  serait décapité d'un coup sec. Un seul coup de machette. Enfin le corps et la tête seraient jetés dans le fourneau  charbon.
Tout était fin prêt. Il ne manquait que le jeune homme au téléphone portable dernier cri. Le téléphone en mesure de filmer avec un rendu dépassant le réel, les images qui seraient divulguée sur  internet.
Les bourreaux fiers et non cagoulés avaient laissé le soin à Joxibrin, Exalus et lisyus d'établir la liste et l'ordre de passage.
  La meilleure position pourrait bien être la première. A ce stade on ne croit pas trop au miracle. On le sait toujours. Même des dés pipés, quand ils sont jetés, ils sont jetés.
Plusieurs choses semblaient pourtant sûres. Etre le  deuxième de la liste s'avérait moins bien que d'y être le premier mais sans aucun doute moins terrible que de figurer en troisième position.
Il ne s'agissait point d'un podium de fin d'épreuves de coupe du monde ou de jeux olympiques. Il était question de la fin de l'aventure de Lisyius, Joxibrin et Oxalus. Trois citoyens partis de Troucoucou, une section communale rayée de l'esprit des dirigeants et des chefs. Des gens de peu oubliés des gens de bien. Des victimes de l'amnésie endémique de tous les gouvernements.
Communauté verte et fertile, véritable grenier de toute une région, Troucoucou avait survécu au prix de déprédations de toute sorte, au mépris le plus lugubre  du bon sens, pour se convertir en un joyau d'une zone incompatible avec toute forme de vie, inspirant la fuite, et exhalant la mauvaise augure.
Les animaux les plus coriaces agonisaient. Ils promenaient d'un pas lourd et pesant entre les ronces et les bayahondes le résidu osseux de leurs carcasses affamées. Les cactus transpiraient d'épaisses gouttes de poussières grises transportées par les vents de nuit entres les épines desséchées.
Joxibrin, Exalus et Lisyius résistaient au temps. Ils avaient appris à apprivoiser les besoins les plus vitaux et les rendre plus facultatifs que nécessaires. Ils résistaient aux vents comme aux promesses non tenues. Ils fuyaient les rêves comme ils étaient décidés à fuir la faim.
La fin venait surtout de l'ouest. Elle avait tapissé de son manteau épais et lugubre une grande partie de la région. Des rumeurs se mêlaient à des cris d'espoir venant de l'est ou s'étendaient disait-on, de l'espoir comme une grande nappe verte foncée et scintillante à perte de vue. Mais l'Ouest c'était chez nous. L'Est chez les autres. Ils se savaient souvent considérés comme les autres des autres. Donc l'Est était aussi à eux. Mais il fallait souvent se méfier des rumeurs. Surtout de ces rumeurs édulcorées de réussite rouge cramoisi et de victoire couleur soleil. Des rumeurs mélangeant savamment dans le creuset des imaginations type mirages espérances et orgies divines et miraculeuses. Surtout de ces rumeurs venant de l'Est.
Avec l'agonie impitoyable des jours mauvais, Troucoucou ne représenta qu'un couloir que l'on ne parcourt que dans les deux sens du regard. Jamais dans le sens oblique des aiguilles d'une montre. Aucun pèlerin ne comptait y trouver ni réconfort à l'esprit vagabond ; ni soulagement pour des pieds fatigués et poussiéreux et blasés. On l'aborde souvent pour se diriger vers l'inconnu surtout quand on s'attend au pire.
Les trois amis avaient pavés les sentiers à force de marcher et de chercher ce qu'ils n'ont jamais trouvé. Ils poussèrent très loin leur attachement à  cette terre. Ils ont cru  au miracle de la vie. Ils ont voué une foi inébranlable à cette nouvelle trinité natif-natale qui a vu le jour le premier janvier 1804. La liberté de l'esprit. L'égalité avec soi-même et la fraternité avec ceux qui nous ressemblent en évitant de nous plagier. Ils étaient allés trop loin. Ils ont même essayé de gouverner la rosée. Mais en effet, la ligne d'horizon de l'Est était encore plus éloignée.
Joxibin s'efforçait de se faire une idée au-delà de ses rêves et ses illusions. Il disait transportait sur lui l'odeur de cette terre. Quand Dieu eut l'idée de le créer, se plaisait-il à dire, il prit de la terre de Troucoucou et le mélangea  pour façonner son physique. Le tout puissant lui souffla un esprit du même type que celui de Dessalines ou de Toussaint. Voilà pourquoi il vouait un respect plus que religieux à ce coin aujourd'hui effacé du monde et de l'imagination des autres.
A bout de vie, Il tenta cependant de partir plusieurs fois. Il fit et refit le parcourt dans les deux sens. Dans le sens du vent en quête de pluie. Dans le sens des pluies guidé par les fines particules de poussière gris noire. Dans le sens de l'histoire de la ville et dans le sens de sa raison à lui. Il se décida un jour à partir vers le sud. Megacosmopolie l'avait plus effrayé qu'impressionné. Cette grande ville grouillant et grouillonnant, fièrement gardée par ses ceinturons de misère haut perchés, n'offrait pas non plus ni de sécurité ni des couleurs d'avenir. C'était loin du couloir à double sens  ou il a eu la chance quand même de vivre. L'Est devrait être encore meilleur.
Exalus sortait souvent su petit carré de papier plié et replié avec dextérité. Il y répétait son discours de circonstances. Mais l'occasion ne vint jamais. Sur cette feuille de papier quadrillée à grands carreaux ; il y écrivit l'essentiel de son programme de gouvernement pour Troucoucou. Comme député de son unique circonscription. Et qui sait, Sénateur du département attenant. Avec la démocratisation de l'activité politique de ces dernières années, tout le monde pouvait être un jour confronté à sa chance ou affronté par sa veine. Il suffisait d'être haïtien pour rêver à un poste électif. Peu importe lequel de chef section à président de la République. Ni cursus, ni curriculum vitae ni pensum. Tout homme est un homme. Tout homme est un chef potentiel. Les discriminations à caractère d'intellectualité, compétence, ou formation avaient complètement disparu. Il savait lire. Il savait écrire aussi. A peine. Mais cela suffisait amplement  pour sa section communale. Et  surtout pour siéger au parlement du bicentenaire.
L'exode qui avait rendu exsangue sa commune de toutes les têtes capables de penser, était vécu comme une manne du ciel. En peu de temps, il pouvait régir et sur la pluie et sur le beau temps comme le seul individu lettré des parages. Ses adversaires potentiels et potentiellement gagnants étaient tous partis vers le Nord. Une place libre lui faisait une succulente filalangue et la route vers les tribunes de la chambre basse lui tendait les bras.
Le temps passa et l'exode se poursuivi. Elle fit l'effet d'une énorme malédiction sur Troucoucou qui perdit  non seulement sa population mais aussi de l'importance politique. Il n'était plus question d'en faire une circonscription. Le rêve du député s'envola donc avec les derniers habitants de la ville. Mais comme les femmes divorcées qui gardent les noms des ex maris, Exalus conserva le titre de ses illusions, l'éternel stigmate de sa vocation ratée, son signe extérieur de la richesse dont il passa à côté. Il aimait à s'entendre appeler Député Exalus.
Lysius au contraire était un échantillon fidèle et représentatif de type sans histoire. Détenteur d'un passé aussi sombre qu'un futur incertain, il était surprenant par le nombre et le type de boulot qu'il avait exercé avant de se consacré définitivement à l'agriculture.
Comme bœuf à la chaîne il avait sillonné toute la région de l'artibonite. Comme mawoulé, il connut plusieurs régions du sud. D'ailleurs, au décours d'un voyage de plusieurs jours derrière en convoi de bœufs jusqu'aux abattoirs de Megacosmopolie, il séjourna  chez un ami à cité soleil. Il changea de métier pour celui de militant politique. Il aimait bien les pots au feu et l'alcool distribués gratuitement lors des manifestations organisées par l'opposition ; mais il déchanta vite quand il comprit que son rôle surtout était de lui de réaliser les sales besognes d'une cause dont il ne comprenait pas trop les contours.
Il resta longtemps à cité soleil ou il travailla comme gérant d'un groupe de passager-leurres  à la station des bus qui assuraient le trajet Megapolie-Pétion-Ville par la route de Delmas. Le boulot consistait  à donner l'impression aux usagers que les minicars n'étaient jamais vides. Les passagers ne veulent jamais attendre qu'un bus vide se remplisse avec eux dedans. Surtout aborder le véhicule le premier et poireauter jusqu'à l'arrivée du douzième ou quatorzième passager.
Lysius pilotait ainsi un groupe de sept jeunes hommes qui, avec l'accord monnayé du conducteur occupaient des sièges du véhicule donnant faisant croire au vrai passager que le véhicule en question était sur le point de partir. Puis les usagers arrivent et y prennent place. Et un mouvement subtil s'organise pour  évacuer le mini bus qui se désemplit des passager-leurres tandis que les vrais passagers y prennent place.
Un jour après une grosse embrouille  impliquant  un de ses anciens camarades militants politiques qui ne choisit point la reconversion, il décida accompagner celui-ci au maquis. Les bruits faisaient état d'assassinat de politiciens de l'opposition, d'incendie de locaux de partis politiques entre autres délits mineurs comme intimidation par coups et blessures, dissuasion par des prises d'otages. Il suivit son copain jusqu'à Troucoucou et se crée une nouvelle vocation de cultivateur.
L'idée de marcher vers l'Est ne l'effrayait donc pas.
( A SUIVRE)


jeudi 19 novembre 2009

Haïti élections : accordHaïti élections : accord de 25 millions de dollars pour l'organisation des prochaines joutes de 25 millions de dollars pour l'organisation des prochaines joutes

Le Premier ministre Jean-Max Bellerive, également ministre de la Planification et de la Coopération externe, a signé lundi avec la représentante résidente du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), Mme Kim Bolduc un accord de financement des élections législatives de février et mars 2010.
Cet accord, d'un montant de vingt cinq millions de dollars américains a été signé à la primature en présence du président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsainvil
Selon cet accord , le gouvernement haïtien contribue à hauteur de sept millions de dollars tirés du Trésor public
« La contribution haïtienne, de l'ordre de 300 millions de gourdes soit 7 millions de dollars américains est déjà disponible », a souligné, pour sa part, le président du CEP, Gaillot Dorsainvil.
Il a aussi indiqué que les membres du CEP « feront l'effort nécessaire pour respecter l'échéance du 28 février », en appelant tous les partis et regroupements politiques à se faire enregistrer au niveau du Conseil électoral provisoire.
Avec la signature de l'accord de financement, une importante étape a été franchie vers l'organisation des élections, a ajouté le président du CEP, Gaillot Dorsainvil.
On notera que Ces élections concernent plus précisément 99 députés pour autant de circonscriptions, 11 sénateurs dont 2 dans le département du Centre où les élections avaient été annulées pour cause de violence en avril dernier.
RD

Le Ministère de la jeunesse, lance une opération d'assainissement des rues de la capitale

Plusieurs centaines d'écoliers ont participé lundi à une opération d'assainissement de plusieurs rues de la capitale, dans le cadre de la semaine de la citoyenneté qu'organise le Ministère de la jeunesse, des Sports et de l'Action Civique (MJSAC).
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la célébration du 18 novembre qui marque le 206ème anniversaire de la bataille de Vertières (1803), la dernière livrée par l'Armée indigène contre la puissante armée de Napoléon avant la proclamation de l'Indépendance d'Haïti le 1er janvier 1804.
Le directeur du Collège des Normaliens Réunis (CNR), Gilbert Buteau dont les élèves participent à cette activité salue l'enthousiasme des jeunes et affirme que ce genre de travail qui s'organise en dehors des murs de l'école peut aider les élèves à devenir de meilleurs citoyens.
Mais il estime que la question environnementale ne peut être résolue uniquement par le ramassage des ordures.
Il plaide en faveur de l'application d'une véritable politique d'aménagement du territoire en vue de la protection de l'environnement haïtien. .
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16083

L'UE accorde 50 000 euros pour la lutte contre la diphtérie

La Commission Européenne a annoncé hier le déblocage de 50,000 euros à la rapide mise en place d'une campagne de vaccination en Haïti afin de contrôler une vague de diphtérie.
Plus de 197 000 jeunes résidents de la région métropolitaine (Port-au-Prince, Delmas et Carrefour) seront les principaux bénéficiaires de cette campagne. Ces bénéficiaires sont essentiellement des jeunes de moins de 20 ans étant en contact avec des personnes ayant la diphtérie précise un communiqué de l'UE.
Les fonds seront canalisés à travers le Département d'Aide Humanitaire de la Commission Européenne (DG ECHO) et seront mis en œuvre sur le terrain par l'Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS).
La diphtérie, maladie infectieuse grave pouvant se répandre rapidement en épidémie, est considérée comme endémique en Haïti. Selon l'UE sur les 29 cas de diphtérie comptabilisés en 2009, 15 ont été mortels.
Parmi les principales causes de l'augmentation des cas de diphtérie on cite la couverture vaccinale réduite, les ruptures de la chaîne du froid, la gestion inadéquate des cas enregistrés et la demande d'assistance de traitement et d'attention tardives.
LLM


Le nouveau ministre de la justice discute avec les commissaires du gouvernement

Le nouveau ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Paul Denis a rencontré lundi 16 novembre tous les commissaires du gouvernement à travers le pays.
Au menu de cette rencontre des moyens à mettre en œuvre en vue d'un changement en profondeur dans le système judiciaire haïtien.
Le problème de la détention préventive prolongée de même que le mauvais fonctionnement de certains tribunaux du pays semblent être des préoccupations pour le garde des sceaux de la république.
Au cours de cette première rencontre avec les commissaires du gouvernement, Paul Denis a sollicité la collaboration de tous les acteurs du système pour lutter contre la corruption.
Paul Denis qui a été installé comme ministre de la Justice la semaine dernière est connu pour ses positions contre la corruption. Il a succédé à Me Jean-Joseph Exumé.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16081

La Fusion est en ébullition ; des militants réclament le départ des dirigeants


A l'approche de la campagne électorale une grogne des militants de la Fusion des Sociaux démocrates a éclaté au grand jour. Des jeunes militants du parti dénoncent le comportement dictatorial des membres du directoire de la Fusion.
A
u cours d'une conférence ces jeunes militants ont réclamé la fin d'une dérive autoritaire qui selon eux empêche la tenue des conventions annuelles.
Victor Benoit et ses collaborateurs Serge Gilles, Edmonde Suplice Beauzile et Robert Auguste sont dans le collimateur des protestataires. Ces militants réclament le départ des membres du directoire de la Fusion dont le mandat est arrivé à expiration depuis deux ans.
Tout en attirant l'attention sur la nécessité d'organiser de nouvelles élections, les militants accordent un délai de 24 heures aux dirigeants pour faire leurs valises.
Le président du la Fusion, Victor Benoit, s'est refusé à tout commentaires sur les revendications des militants.
Les militants dénoncent les décisions des dirigeants qui ne sont pas prises en concertation avec la base du parti. Un porte-parole des militants a déploré le refus des chefs de file de la Fusion de participer aux prochaines législatives.
La semaine dernière, les responsables de la Fusion avaient assoupli quelque peu leur position en conditionnant leur participation aux joutes à une rencontre avec l'exécutif.
La Fusion et plusieurs autres formations, membres de la convention des partis politiques, affichent leur scepticisme à l'endroit du processus électoral.
La Fusion des Sociaux démocrates avait été constituée en 2005 grâce avec le regroupement de trois partis, le KONAKOM de Victor Benoit, PANPRA de Serge Gilles et Ayiti Kapab de Robert Auguste.
LLM

mercredi 18 novembre 2009

Le nouveau ministre de la justice discute avec les commissaires du gouvernement

Le nouveau ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Paul Denis a rencontré lundi 16 novembre tous les commissaires du gouvernement à travers le pays.

Au menu de cette rencontre des moyens à mettre en œuvre en vue d'un changement en profondeur dans le système judiciaire haïtien.
Le problème de la détention préventive prolongée de même que le mauvais fonctionnement de certains tribunaux du pays semblent être des préoccupations pour le garde des sceaux de la république.

Au cours de cette première rencontre avec les commissaires du gouvernement, Paul Denis a sollicité la collaboration de tous les acteurs du système pour lutter contre la corruption.

Paul Denis qui a été installé comme ministre de la Justice la semaine dernière est connu pour ses positions contre la corruption. Il a succédé à Me Jean-Joseph Exumé.

RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16081

La Fusion est en ébullition ; des militants réclament le départ des dirigeants


A l'approche de la campagne électorale une grogne des militants de la Fusion des Sociaux démocrates a éclaté au grand jour. Des jeunes militants du parti dénoncent le comportement dictatorial des membres du directoire de la Fusion.
A
u cours d'une conférence ces jeunes militants ont réclamé la fin d'une dérive autoritaire qui selon eux empêche la tenue des conventions annuelles.
Victor Benoit et ses collaborateurs Serge Gilles, Edmonde Suplice Beauzile et Robert Auguste sont dans le collimateur des protestataires. Ces militants réclament le départ des membres du directoire de la Fusion dont le mandat est arrivé à expiration depuis deux ans.
Tout en attirant l'attention sur la nécessité d'organiser de nouvelles élections, les militants accordent un délai de 24 heures aux dirigeants pour faire leurs valises.
Le président du la Fusion, Victor Benoit, s'est refusé à tout commentaires sur les revendications des militants.
Les militants dénoncent les décisions des dirigeants qui ne sont pas prises en concertation avec la base du parti. Un porte-parole des militants a déploré le refus des chefs de file de la Fusion de participer aux prochaines législatives.
La semaine dernière, les responsables de la Fusion avaient assoupli quelque peu leur position en conditionnant leur participation aux joutes à une rencontre avec l'exécutif.
La Fusion et plusieurs autres formations, membres de la convention des partis politiques, affichent leur scepticisme à l'endroit du processus électoral.
La Fusion des Sociaux démocrates avait été constituée en 2005 grâce avec le regroupement de trois partis, le KONAKOM de Victor Benoit, PANPRA de Serge Gilles et Ayiti Kapab de Robert Auguste.

LLM