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dimanche 7 décembre 2008

Assassinat de Monique Pierre/ Tentative d’implication du sénateur Lambert : éventuel plan de déstabilisation du Parlement, selon le président du Sénat

Probable convocation au Sénat du Haut commandement de la PNH pour des « explications »
samedi 6 décembre 2008,
Radio Kiskeya

Existerait-il un plan de déstabilisation du Parlement haïtien ? s’est interrogé vendredi le président du Sénat haïtien, le Dr Kelly Bastien, en référence à une évidente « tentative d’implication » du sénateur Joseph Lambert (Sud-Est) dans l’affaire Monique Pierre, jeune haïtienne de 35 ans tuée le 29 novembre dernier à Port-au-Prince après avoir été enlevée.
Exprimant sa satisfaction de l’évolution de l’enquête et notamment des précisions apportées par la Direction Centrale de Police Judiciaire (DCPJ) sur un véhicule et une plaque d’immatriculation tout à fait différents de ceux du sénateur Lambert, M. Bastien a tout de même insisté pour que des éclaircissements soient fournis sur l’évocation dans cette affaire de la plaque d’immatriculation du véhicule de service du parlementaire.
Le compagnon de la victime, le commissaire de police des Gonaïves (Artibonite, Nord), Ernst Dorfeuille, suspect numéro un dans l’affaire, aurait à maintes reprises, au cours de son interrogatoire, cité une servante qui aurait présenté le « 00332 officiel » comme la plaque d’immatriculation du véhicule des ravisseurs de Monique Pierre. Cette place correspond exactement à celle du véhicule du 1er sénateur du Sud-Est.
Sans mettre directement en cause la police dans le plan de déstabilisation du Parlement auquel il fait référence, Kelly Bastien n’a pas écarté la possibilité de la convocation prochaine au Sénat du Haut commandement de la Police Nationale d’Haïti pour des « explications » sur le dossier et, particulièrement, sur ce qu’il considère être une « tentative d’implication » de son collègue dans une affaire qui a l’air d’avoir rapport avec la drogue.’
Interrogé sur l’impact de cette affaire sur l’image du Sénat, M. Bastien a précisé que celle-ci n’en est pas du tout affectée, la police n’ayant jusqu’ici établi aucun lien direct entre le véhicule du parlementaire et l’acte perpétré.
Le président du Sénat a enfin souhaité l’approfondissement de l’enquête et l’identification de tous les réseaux impliqués dans l’affaire. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5480

HRV commente :
Haïti vit au rythme de s scandales. Nous passons d’un scandale à l’autre avec une énorme facilité et ni on regarde ni se retourne vers l’arrière. A chaque jour suffit son scandale. Une vraie exception culturelle haïtienne !
Du scandale de corruption du directeur de L’ONA en connivence avec certains parlementaires, on est passé à celui des écoles pourries qui s’effondrent et ensevelissent des élèves. Les parents en plein deuil sont happés par le scandale de l’interpellation du ministre des finances car certains législateurs ont besoin d’un et aurait surtout préféré un ministre des fiances plus généreux pour leur garantir les prochaines élections législatives. Cette dernière information a été livrée par un législateur lui-même. Mais elle ne fera pas boule de neige car les haïtiens ne sont pas intéressés par ce genre de mauvais-focntionnement.
Mais tant pis. Un autre scandale prend le relais : Un commissaire de Police est impliqué dans une histoire de kidnapping et meurtre de sa fiancée, une fortunée de la drogue. La plaque minéralogique d’un sénateur aurait été remarquée identifiant un véhicule qui aurait participé à l’enlèvement. Le sénateur avoue avoir été vu dans son fief avec sa voiture de fonction le jour du drame.
Au lieu de vérifier le parcours et surtout l’histoire de la plaque d’immatriculation, l’opinion publique et les médias se laissent entraîner par le feuilleton du sénateur qui crie au complot.
En attendant les haïtiens oublient le fait qu’un commissaire de Police, devant justement assurer la sécurité des citoyens dans un pays ou l’armée a été démobilisée pour mauvaise conduite, soit impliqué dans une histoire de crime autour d’une affaire de drogue etc…
Si on se rappelle qu’un commissaire de police Kidnappé n’a pas encore été relâché depuis plus d’un mois malgré le paiement de deux rançons, le feuilleton du Sénateur prenant le pas sur l’implication et le comportement de la Police Nationale d’Haïti face à se phénomène qui va finir par anéantir à jamais les dernières forces et ressources du pays, pourrait être une approche voulue de certains secteurs qui ont gros a gagné dans cette situation.Ce qui nous inquiète, comme haïtien et soucieux de l’avenir de ce qui reste du pays c’est d’expliquer et corriger les erreurs des forces de l’ordre qui malheureusement sont représentées exclusivement par la Police Nationale d’Haïti. La Minustah se cantonnant à la tache de protéger le mandat du Président de la république, gage de stabilité ! kwele-kwe-kwe

Démantèlement en France d’un réseau de présumés narcotrafiquants haïtiens

Cinq membres d’une même famille détenus pour avoir fait passer de la cocaïne par la poste contre des transferts d’argent entre Paris et Port-au-Prince
vendredi 5 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Cinq personnes d’origine haïtienne, trois hommes et deux femmes, ont été mises en examen vendredi à Créteil (France), pour leur implication présumée dans un trafic de cocaïne par le biais de colis postaux de janvier 2007 à juin 2008, rapporte l’AFP citant des sources judiciaires.
Interrogés vendredi soir, les cinq suspects faisaient face à quatre chefs d’accusation "importation, offre, cession de stupéfiants et blanchiment". Le juge de la liberté et de la détention devait déterminer s’ils seront placés en détention provisoire.
Des transferts de fonds importants entre Haïti et la banlieue sud de Paris totalisant 500.000 euros (plus de 600.000 dollars) avaient attiré l’attention des autorités sur le réseau et porté le parquet de Créteil à saisir en septembre dernier la brigade de recherche de la gendarmerie du Val-de-Marne. Le Tracfin (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins) avait auparavant suivi la fréquence et le volume des transactions effectuées, selon la gendarmerie du Val-de-Marne.
Mercredi, une descente policière a permis de procéder à l’interpellation de six personnes qui ont été immédiatement placées en garde à vue. Mise hors de cause, l’une d’elles a recouvré sa liberté. En revanche, deux des cinq autres personnes retenues ont reconnu leur implication dans le trafic de drogue. 700 g de cocaïne et des bordereaux de transfert de fonds ont été confisqués à leur domicile.
Agés entre 35 et 40 ans, les présumés narcotrafiquants sont tous issus de la même famille (dont le nom n’a pas été communiqué) et l’un d’eux est un repris de justice.
Les éléments préliminaires de l’enquête ont révélé que le réseau utilisait les services de la compagnie américaine d’expédition Western Union pour envoyer en Haïti de l’argent. Le destinataire était toujours le même, mais les transferts arrivaient sous des noms différents. A partir de Port-au-Prince, 25 kilos de cocaïne dissimulés dans des encadrements de tableaux ont été acheminés dans la banlieue sud de Paris grâce à l’utilisation de 17 colis postés sans aucun problème.
La gendarmerie française estime que les individus appréhendés font partie d’une bande "organisée et hiérarchisée avec notamment un réceptionneur, qui était un agent de la poste, et deux commerciaux".
Différents rapports internationaux ont classé Haïti parmi les principaux pays de transit de la région, responsables d’une bonne partie des cargaisons de drogue expédiées annuellement vers les grands pays consommateurs d’Europe et d’Amérique du Nord. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5479

La BID accorde un don de 12,5 millions de dollars à l'EDH

La Banque interaméricaine de développement (BID) a approuvé le 2 décembre dernier un don de 12.5 millions de dollars pour soutenir la réhabilitation de la principale centrale hydroélectrique de l'Electricité d'Haïti (EDH) et améliorer la fiabilité de l'approvisionnement d'énergie renouvelable pour Port-au-Prince. La centrale hydroélectrique de Péligre (CHP) en fonctionnement depuis 1971, possède trois turbines avec une capacité de production totale de 54 mégawatts. Cependant, en raison de la diminution du volume d'eau dans le barrage par la sédimentation et par la dégradation de leur équipements électromécaniques, la CHP arrive seulement à générer de l'énergie pour environ la moitié de son potentiel dans des conditions optimales." Les ressources de la BID financeront les investissements pour la première étape du programme de réhabilitation, dont les coûts totaux ont été estimés à environ 40 millions de dollars", précise le communiqué de la BID faisant remarquer que les deux étapes suivantes pourront être couvertes par le Fond pour le Développement International de l'Organisation de Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et une autre donation de la BID. Au cours des trois étapes les 3 turbines de génération, les équipements électriques communes et la ligne de transmission qui connecte la centrale avec Port-au-Prince seront réhabilités. Le programme s'échelonnera sur une période de 5 ans et sera sous la responsabilité du Ministère de Travaux Publiques et l'EDH. " On attend que la réhabilitation de la CHP permette à Haïti d'augmenter la génération d'énergie renouvelable à bas prix et de réduire les dépenses d'importation de carburant fossile, qui produisent des gaz à effet de serre", précisent les responsables de la BID.
En coordination avec le gouvernement haïtien, institutions internationales et pays donateurs, la BID soutient une stratégie avec des objectifs à court, moyen et long terme pour améliorer les services électriques à Haïti.

Coupe Caraïbe : battue par la Guadeloupe, Haïti à deux doigts de l’élimination

Des champions en titre dont le jeu laisse à désirer
samedi 6 décembre 2008,
Radio Kiskeya
La sélection haïtienne de football a considérablement hypothéqué ses chances de qualification pour les quarts de finale de la Coupe Caraïbe Digicel en s’inclinant samedi dans le groupe B face à la Guadeloupe 2-3 (mi-temps 0-2), une deuxième contre-performance de la tenante de titre déjà tenue en échec jeudi par Antigua et Barbuda (1-1).
Largement menés au score à la mi-temps, les haïtiens avaient pu, malgré de nombreuses lacunes tactiques, refaire leur retard en marquant deux buts coup sur coup vers la fin du temps réglementaire. Grâce à un penalty victorieux suivi par la suite d’un bon tir d’Ednerson Raymond, ils avaient conclu avec réalisme une bonne période de domination. Cependant, au moment où l’équipe poussait afin d’obtenir une victoire à l’arraché, une sortie hasardeuse de son portier Yves-Marie Clervain a offert aux antillais l’occasion d’inscrire un troisième but inespéré.
Sous la houlette de son nouvel entraîneur colombien, le onze national- sorti très tôt des éliminatoires du Mondial 2010- s’était déjà montré en petite forme en ne parvenant pas à se défaire d’une modeste sélection antiguaise lors de son premier match.
Lundi, une victoire sera impérative aux dépens de Cuba, leader du groupe avec 6/6, pour que nos compatriotes échappent à une élimination prématurée et peu glorieuse dès le premier tour de cette compétition sous-régionale.
Dans le groupe A, la Jamaïque, pays-hôte, caracole en tête et est avec 6 points sur 6 d’ores et déjà qualifiée pour les quarts de finale. La deuxième place qualificative devrait revenir à Trinidad et Tobago, l’autre ténor des Caraïbes.
La finale de la Coupe Caraïbe Digicel se déroulera le 14 décembre au stade national de Kingston. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5481
HRV: Les haïtiens jouent à leur niveau. Ceux qui en veulent plus ou mieux sont loin de la réalité. comment voulez-vous que nous ayons une très bonne équipe avec cet environnement? Et là je ne parle pas d'écologie ou rien de ce genre sinon de la situation du pays...

René Préval au sommet Cuba/CARICOM lundi


Le Président haïtien laisse Port-au-Prince dimanche à destination de Cuba pour ce rendez-vous axé sur la crise internationale et ses conséquences régionales
samedi 6 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval devait laisser Port-au-Prince dimanche en vue de prendre part au IIIe sommet Cuba-Communauté Caraïbe qui se déroule lundi à Santiago de Cuba (deuxième ville du pays) avec comme thème central la crise financière internationale.
Selon EFE, l’événement qui se tient en l’absence très remarquée du « lìder màximo », Fidel Castro, réunira 14 chefs d’Etat et de gouvernement de la région sous la présidence de l’actuel numéro un cubain, Raùl Castro et du secrétaire général de la CARICOM, Edwin Carrington.
Le gouvernement cubain précise que les discussions porteront notamment sur la crise financière, énergétique, alimentaire et environnementale mondiale et laisseront, au final, la place à des considérations sur les effets de cette situation dans les pays de la Caraïbe. Il sera également question d’une évaluation de la coopération entre La Havane et la CARICOM et d’échanges de vues à propos du prochain sommet Amérique latine/Caraïbes sur l’intégration et le développement prévu au Brésil les 16 et 17 décembre.
Organisé pour la première fois en 2002 à l’instigation de l’ancien Président Fidel Castro, 82 ans, retiré depuis deux ans de la vie politique cubaine en raison d’une grave maladie, le sommet Cuba/Communauté Caraïbe se déroule toujours le 8 décembre consacré « jour de Cuba et de la CARICOM ». spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5482