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jeudi 30 octobre 2008

Les haïtiens de la Floride prêts à voter pour Obama

Les américains d’origine haïtienne vivant en Floride sont prêts à voter massivement en faveur de Barack Obama lors des prochaines élections présidentielles indiquent les leaders de cette communauté.
Le père Roland Desormeaux soutient que les 18 000 haïtiens de West Palm Beach sont acquis à la cause d’Obama.
" Les haïtiens veulent voter pour Obama parce qu’il est noir, ils pensent qu’Obama pourra avoir une meilleure approche sur le sort des haïtiens qui ne peuvent pas travailler aux Etats-Unis ", dit-il.
Cet avis est partagé par l’ancien Premier ministre, Gérard Latortue qui rappelle que les haïtiens votent traditionnellement avec les démocrates.
Commentant le vote de nombreux haïtiens en faveur des républicains lors des dernières élections, M. Latortue estime que ceci était lié à la situation en Haïti.
" Les haïtiens de la diaspora avaient affiché leur opposition au candidat démocrate qui voulait le retour d’Aristide", dit-il faisant remarquer que la victoire de Bush en Floride était due au vote des haïtiens.
Pour Gérard Latortue l’appui des haïtiens à Obama s’inscrit dans la ligne de la révolution universelle des noirs. " Autour d’Obama il y a un ralliement presque total", argue t-il.
A une semaine des élections présidentielles des dizaines d’haïtiens ont pris part à une manifestation de protestation contre le gouvernement Bush qui refuse d’accorder le Statut temporaire de Protection (TPS) aux ressortissants haïtiens.
Les leaders de la communauté haïtienne estiment qu’Haïti à l’instar de certains autres pays latino américains répond aux conditions pour accéder au TPS.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14262

Les élections sénatoriales partielles auront lieu le 19 avril 2009

Les autorités électorales haïtiennes annoncent que le premier tour des élections sénatoriales partielles est fixé au 19 avril 2009. Lors d’une rencontre avec le chef de l’état, René Préval et la Première ministre, Michèle Pierre Louis, les conseillers électoraux ont dévoilé les grandes lignes du calendrier électoral.
Selon le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz Verettes, le second tour des Sénatoriales est fixé au 7 juin 2009 et la publication des résultats officiels au 29 juin 2009. Interrogé sur le processus de mobilisation des fonds pour la tenue des joutes, M. Verettes a soutenu que la communauté internationale et le gouvernement haïtien ont déjà confirmé la disponibilité des fonds pour le budget estimé à 11 millions de dollars (Ay! ça fait mal!). " Le gouvernement haïtien a déjà mis les fonds à la disposition du CEP", se réjouit M. Verettes faisant remarquer que les Etats-Unis, le Canada et l’Union Européenne sont les autres contributeurs. Soulignant que le processus électoral a déjà été lancé, le président du CEP confirme la poursuite des opérations de relocalisation des centres de vote. 140 000 centres de vote doivent être installés à travers le pays ce qui représente le double du nombre de centres de vote en 2006. M. Verettes assure que le processus de relocalisation des centres de vote sera achevé à la fin de cette semaine. Par ailleurs, les conseillers électoraux donneront le coup d’envoi ce mercredi du processus de recrutement des nouveaux membres des Bed et des BEC. " Les partis politiques sont invités à designer des membres pour participer aux concours de recrutement ", ajoute M. Verettes. En ce qui a trait aux cartes électorales, le président du CEP révèle que l’Office National d’Identification (ONI) a déjà recensé 500 000 nouveaux électeurs. " L’ONI pourra livrer les cartes électorales dans le meilleur délai", assure t-il soulignant que les conseillers électoraux ont eu plusieurs séances de travail avec les responsables de l’ONI.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14263
HRV opine:
Ah ! Démocratie quand tu nous tiens !
La ronde de personnes importantes continue sans arrêts chez nous pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les récentes intempéries et surtout pour examiner comment nous porter secours et nous aider à sortir du spectre de catastrophe humanitaire.
Tous les organismes de bienfaisance quémandent en notre faveur pour arracher de la faim des millions de compatriotes.
Plus de trois millions d’haïtiens côtoient la grande famine. Certains habitants de la ville des Gonaïves occupent encore les toits de leurs maisons envahies par la boue et l’eau stagnante.
Les dégâts causés à l’agriculture s’élèvent à plus de 60.000.000 de dollars.
La destruction de ce que nous possédions comme voies de communication a coupé le pays en plusieurs secteurs non communiqués…
Cependant au nom de la démocratie, le gouvernement haïtien, bras dessus, bras dessous avec les amis d’Haïti vont dépenser 11.000.000 de dollars pour élire 10 sénateurs, soit 1.000.000 de dollars par sénateurs.
Quand on évalue l’apport de ces parlementaires dans la gestion du pays on a tendance à dire que c’est cher payer et que nous marchons sur la tête !

Clifford Larose plaide pour la définition d’une politique criminelle

L’ancien directeur de l’Apena, Clifford Larose, attire l’attention des autorités sur la nécessité de définir une politique criminelle en Haïti. "Les responsables sont en train d’errer dans leur approche parce qu’ils ne sont pas des professionnels" lance M. Larose pour qui la surpopulation carcérale doit être traitée au même titre que la détention préventive prolongée." Haïti est l’un des rares pays ne disposant pas d’une politique criminelle", assure M. Larose.
Faisant remarquer que la population carcérale a doublé au cours des 4 dernières années, M. Larose estime que la surpopulation carcérale devrait être l’un des premiers soucis des autorités. Ce criminologue et spécialiste en science pénitentiaire, qui a dirigé l’Apena pendant 6 ans, critique l’amateurisme de ses successeurs et plaide pour l’intégration de techniciens dans la gestion du système carcéral.Le système carcéral haïtien est passé de 1 500 détenus en 1995 à 8 272 détenus en octobre 2008. Selon M. Larose ces statistiques prouvent une hausse de la criminalité en Haïti.
Entre autres remarques, Clifford Larose soutient que l’utilisation de téléphones cellulaires par les détenus représente un danger pour les agents pénitentiaires. " Des chefs de gangs gardant un contact étroit avec leurs complices ont pu assassiner plusieurs agents pénitentiaires ", révèle M. Larose qui attire également l’attention sur les conséquences de la promiscuité au Pénitencier national. " Outre la transmission de maladie, certains auteurs d’infraction mineure risquent de se transformer en criminels à la faveur d’échanges avec des criminels notoires", argue t-il mettant l’accent sur la nécessité de réaliser des études de macro et micro criminologie, d’étiologie et de praxéologie criminelle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14261
HRV commente:
Une approche très technique de ce criminologue notoire qui a dirigé l’APENA pendant six ans et surtout pendant la présidence de Jean Bertrand Aristide.
Nous avons eu la curiosité de voir l’étendue de l’œuvre de cet expert à la tête de l’administration pénitentiaire.
Notre recherche sur Google nous a informé sur ses démêlées avec la justice dominicaine avec en toile de fonds un conflit ouvert avec l’ancien Consul de Barahona Monsieur Harry Joseph.
Ah! Nous avons appris aussi qu’il résidait à Santo Domingo dans le quartier d’Arroyo Hondo. Un des quartiers traditionnellement très chics de la capitale dominicaine.
En fin de compte nous ne pouvons établir aucune nette différence entre l’administration de l’APENA par un expert en criminologie et celle des amateurs actuels.
En dehors de cela, les références des statistiques utilisées ici rentre dans le cadre de la « Tautologie évidente »…

Haïti : Des paysans dénoncent les procédures d’attribution des fonds destinés au redressement du secteur agricole

P-au-P, 29 oct. 08 [AlterPresse] --- Des fonds destinés au nettoyage des canaux d’irrigation dans la Vallée de l’Artibonite seraient attribués à des « organisations bidon » sous la base de clientélisme, selon le Mouvement revendicatif des paysans de l’Artibonite (Morepla).
A l’annonce, par le ministère de l’agriculture, Joanas Gué, du déblocage de 60 millions de gourdes pour des travaux de drainage et de nettoyage des canaux, des organisations sans structure se sont vite formées en vue de bénéficier de ces fonds, déclare à AlterPresse Assancio Jacques, dirigeant de Morepla.
Des contrats irréguliers seraient déjà signés entre l’Organisation pour le développement de la Vallée de l’Artibonite (ODVA) et ces regroupements, alors que les fonds alloués à cet effet ne sont pas encore débloqués, précise Jacques.
Le dirigeant de Morepla informe que des parlementaires seraient associés à cette manœuvre visant le détournement de ces 60 millions de gourdes.
« Il y a des contrats de 700.000 gourdes, un million et même 6 millions de gourdes qui sont déjà signés avec ces organisations bidon », soutient le responsable du Morepla.
L’ODVA est l’organe étatique qui devrait gérer ces fonds, selon Assancio Jacques, qui dénonce « certains cadres du ministère de l’agriculture ainsi que des parlementaires qui veulent en profiter pour asseoir leur capital politique ».
Le dirigeant du Morepla n’était toutefois pas en mesure de préciser si ces 60 millions de gourdes promises par le Marndr proviendraient des fonds d’urgence débloqués récemment par le gouvernement pour faire face aux dégâts causés par les récentes catastrophes naturelles.
« Nous n’avons aucune idée sur l’origine de ces fonds, mais nous savons seulement qu’ils seront débloqués pour assister les petits agriculteurs, en vue de redresser l’économie nationale », soutient Assancio Jacques.
Le dirigeant du Morepla sollicite l’intervention du ministre Joanas Gué et propose à l’Unité de lutte contre la corruption et à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif de diligenter une enquête au niveau de l’ODVA.
Le secteur agricole était le plus affecté en été dernier par les ouragans (Fay, Gustav, Hanna et Ike) qui ont frappé l’Ile. Des pertes dépassant les 61 millions de dollars américains ont été enregistrées dans ce secteur. [do gp apr 29/10/2008 12 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7832
HRV commente :
Ce genre de conflit est tout sauf rare dans le cadre de notre démocratie. Et personne ne va être surpris de ce genre de déclaration. Le fond du problème n’est pas dénué d’une certaine vérité. Les fonds alloués aux petits agriculteurs peuvent être absorbés par le train de la corruption. Des parlementaires peuvent tout aussi bien appuyer des demandes d’organisations populaires – le mot qui fait peur !- n’ayant rien à voir avec le secteur agricole juste pour s’assurer d’un nombre de votes ou du militantisme intimidant de certains individus.
L’autre face de la monnaie nous dit aussi que ces cris pourraient être bien ceux de quelqu’un qui, pour des raisons bien déterminées, a été écarté du partage et du brassage.
Pour étayer les rumeurs acceptées comme vérité parce que tout ce qui est mal fait nous ressemble et permet de nous stigmatiser, il faudrait une enquête judicieuse et la sommation à ce que des preuves irréfutables soient exhibées pour l’édification des intéressés. Mais chez nous les enquêtes se poursuivent ad vitam eternam !
Nous ne cessons cependant d’exiger cette instauration de la culture de la transparence et du résultat dans la gestion des affaires du pays. Le gouvernement et les bailleurs de fonds doivent absolument jouer leurs partitions dans ce sens. Le cas échéant ils seront complices.
Nous voudrions que quelqu’un nous explique dans combien de temps sera-t-il possible de ressentir les résultats de cette politique de redressement de ce secteur agricole.

Contrôle gouvernemental de la gestion des mairies : les premières réactions favorables

Les maires de Pétion-Ville et de Carrefour se déclarent engagés dans la lutte contre la corruption
mercredi 29 octobre 2008,
Radio Kiskeya

Les maires de Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince), Claire Lydie Parent et de Carrefour (sud), Yvon Jérôme ont réagi mercredi favorablement à la directive du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales, relative au contrôle de la gestion financière des administrations communales remise en cause par des accusations de corruption accablantes.
Les deux élus locaux jugent normale l’implication du gouvernement dans la gestion des fonds publics confiés aux municipalités. Une démarche qui rejoint, disent-ils, leurs pratiques administratives fondées sur la transparence.
Toutefois, Mme Parent souligne que l’autonomie conférée par la constitution de 1987 aux mairies, cheville ouvrière du développement local, ne s’est jamais concrétisée, l’exécutif ayant toujours mis en coupe réglée ces entités en dépit de leur légitimité populaire.
Pour sa part, le maire Jérôme estime que l’accompagnement gouvernemental ne peut que "renforcer l’autonomie" des mairies.
Afin d’endiguer la vague de scandales à répétition qui secoue plusieurs cartels communaux, le ministère de l’intérieur exige désormais un rapport financier mensuel de toutes les mairies du pays. En cas de résistance, elles verront leurs frais de fonctionnement purement et simplement gelés.
Le délégué de l’Ouest, Michel Bernardin, avait indiqué mardi que cette mesure était déjà en application dans son département.
Les noms de plusieurs élus ont été associés ces derniers mois à de graves accusations de corruption. Le maire de Léogâne (Ouest), Santos Alexis, est notamment sous les verrous depuis deux semaines pour son implication présumée dans le détournement de 11 millions de gourdes. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5375
HRV commente :
Nous sommes en Haïti, un pays à part. Pathétique pour un éminent écrivain. Spécial pour d’autres. Nous autres les Natif-Natals nous cultivons ces dictons de notre créole qui nous permet de pénétrer dans les profondeurs de la réalité sociologique et philosophique de l’être haïtien.
Et là, que ceux qui ne sont pas des natif-natals nous pardonnent. « Tande ak wè se de ». Maurice Sixto avait mis dans la bouche de l’un de ces protagonistes un certain « fok mwen ta wè »
Tout ceci pour expliciter le fait que ces déclarations de bonnes et louables intentions ne veulent absolument rien dire. Depuis l’aube des temps nous ingurgitons des déclarations et des discours du style politiquement correct. Nous nous demandons en fait si nous autres nous n’avons pas donné corps à la définition de cette expression devenue à la mode il y a si peu.
Les belles paroles de nos dirigeants s’accompagnent trop souvent du néant de l’action. Quand ce n’est pas carrément le contraire voire l’opposé dans l’exécution effective des affaires du pays.
Inconsciemment et avec une certaine logique raisonnée, nous nous obligeons à émettre des bémols devant les annonces et les publications officielles. Nous refusons de faire preuve de naïveté et méconnaître la perception erronée du citoyen politique haïtien.
Bien entendu nous sommes et nous serons toujours les premiers à nous inscrire dans une logique d’applaudissement si l’attitude le mérite bien. Nous irons même à pousser et motiver la continuité dans certains cas.
Le nœud du problème qui entretient le plus grand de notre souci c’est que le pays ne pourra survivre qu’avec une attitude de vraie et réelle RUPTURE. Une attitude capable de balayer tous les discours, toutes les théories et écoles politiciennes trop vieilles et inadaptées dans un monde mur pour un changement en profondeur.
Quand nous regardons à droite, à gauche et au centre nous ne voyons point ces soldats ayant la vision, les capacités et les compétences pour mener et participer à cette colossale croisade !
Nous observons avec un optimisme prudent, comme dirait l’autre !

Aide humanitaire de l’Argentine à Haïti

Des casques blancs viennent également accompagner les sinistrés des ouragans
Mercredi 29 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le gouvernement argentin a dépêché mercredi une équipe d’experts et de l’aide humanitaire en Haïti afin d’améliorer la situation des sinistrés des cyclones ayant récemment affecté le pays, a annoncé un communiqué de la chancellerie rendu public à Buenos Aires et relayé par EFE.
Des responsables de logistique des casques blancs sont arrivés à Port-au-Prince à bord d’un avion Hercule de la force aérienne argentine. L’appareil transportait également des matériels destinés au contingent argentin de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Concernant les sinistrés, 5 tonnes de riz, 1.000 litres d’huile et 4.560 boîtes de tablettes de purification pour trois millions de litres d’eau ont été envoyées.
Le communiqué soutient que l’arrivée du contingent de casques blancs s’inscrit dans « la continuité du plan d’assistance humanitaire à Haïti lancé en septembre avec l’envoi d’une équipe de spécialistes argentins ». spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5374