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jeudi 2 octobre 2008

Le maire veut donner une nouvelle image à la capitale

Le maire de Port-au-Prince, Jean Yves Jason Muscadin, réaffirme sa détermination à réaliser des programmes sociaux novateurs et faire face aux urgences dans la capitale.
Interrogé sur les obstacles à la circulation des véhicules au centre ville, M. Jason a déploré un manque d’harmonie entre les différentes institutions étatiques. Prenant en exemple la gare du sud au portail Léogane, le maire Jason a regretté le refus des responsables de l’EDH de céder un terrain pour l’aménagement de cette gare. De plus, le marché de la Croix-des-Bossales pouvant accueillir 4 000 marchandes ne peut répondre à la demande d’environ 11 000 marchandes dans la capitale. Le maire de Port-au-Prince entend exercer la fonction de contrôle des marchandes avant d’envisager une répression. Il croit qu’il faut construire un autre marché public à l’entrée de Cité Soleil afin de libérer les boulevards La Saline et Jean Jacques Dessalines. Pour le moment la Mairie de Port-au-Prince renforce sa capacité institutionnelle et utilise la médiation pour encourager les marchandes à libérer la voie publique. Annonçant la construction d’un autre marché à Lalue, Jean Yves Jason attire l’attention sur la nécessité d’œuvrer pour le développement économique de la ville. " A ce moment là les citoyennes auront d’autres options que de devenir marchandes", ajoute t-il. En ce qui a trait au ramassage des ordures, le maire de Port-au-Prince rappelle que la fonction de collecte des résidus est assignée au SMCRS. " La voirie a pour mission de balayer les rues", insiste t-il. 3 500 tonnes de fatras sont produites quotidiennement par les Port-au-Princiens et la Mairie n’arrive à collecter qu’un tiers. Dans le cadre des projets à moyen terme, Jean Yves Jason cite la construction d’un parking municipal, l’assainissement de Simbie Continental et le reboisement du morne l’hôpital.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14132

Des parlementaires expriment leur colère après le vote du budget

24 heures après le vote du budget par le grand corps, le sénateur Anacacis Jean Hector ( Lespwa) dénonce une certaine complicité entre l’exécutif et le parlement dans la mauvaise gestion de la chose publique. " Personne n’a compris la loi sur le budget qui n’est pas équilibré ", lance le sénateur Jean Hector qualifiant le document soumis de fruit d’une " paresse intellectuelle " des techniciens des ministères des finances et du plan. Faisant remarquer qu’aucune enquête n’a été réalisée sur l’exécution du précédent budget, le sénateur Jean Hector a fait écho des rumeurs de gabegies au sein de certains ministères dont celui des travaux publics.Il estime que le gouvernement de Michèle Pierre Louis est mal parti, parce que les ministres responsables de gabegies sont toujours en poste. " Le budget est flou, on ne comprend pas les graphiques ", martèle t-il faisant valoir qu’il s’agit du même budget des Duvalier. En colère, Anacacis Jean Hector souhaite une convocation du ministre des finances pour qu’il puisse fournir des explications aux élus. " Ce budget est une porte ouverte aux gabegies, c’est un scandale ", ajoute t-il. De son coté, le président de la chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques, dénonce le retard dans la présentation du budget. " Il faut plus de respect pour la population", lance t-il à l’endroit des membres de l’exécutif. Faisant remarquer que les députés sont toujours convoqués pour gérer les dossiers urgents, Pierre Eric Jean Jacques affirme avoir exigé que le prochain budget soit soumis au cours du premier trimestre 2009. Même analyse de la part du président du sénat, Kelly Bastien, qui tout de même dit comprendre le retard dans la présentation du budget cette année. Il se plaint que le budget 2008- 2009 consacre la centralisation de l’état, regrettant que des fonds n’aient pas été alloués directement à des collectivités locales.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14130

Le premier ministre Michèle Pierre Louis déclare ses biens

« Données confidentielles » dans le cadre de la « lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite »
jeudi 2 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le premier ministre Michèle Duvivier Pierre Louis a effectué mercredi au Greffe du Tribunal civil de Port-au-Prince (Palais de justice), sa déclaration de patrimoine, conformément aux exigences de la loi de février 2008 régissant la matière.
Le chef du gouvernement et les ministres sont en effet astreints à cette formalité un mois après leur entrée en fonction, de même qu’à leur sortie. Les données qu’ils communiquent demeurent cependant confidentielles et ne sont connues que du Greffe du Tribunal, de l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) et de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA), l’unique et principal tribunal administratif de l’Etat.
Au sortir du Palais de justice, Mme Pierre Louis a précisé avoir effectué le dépôt de ses pièces dans le délai légal, à partir de la date de son entrée en fonction le 5 septembre dernier. Les ministres qui ne l’ont pas encore fait sont encore dans le délai vu qu’ils ont été installés après elle, a-t-elle indiqué. Ils devront lui emboîter le pas, y compris ceux de l’ancien gouvernement reconduits dans le sien, a-t-elle précisé.
Dans le cadre de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, il incombe à l’ULCC et à la CSCCA d’établir la correspondance entre les éléments du patrimoine à l’entrée et à la sortie de fonction des grands commis de l’Etat. Le grand public ignore cependant si ce travail est effectué, à l’exception de la publicité donnée quelque fois aux arrêts de débet ou de décharge pris par la CSCCA à propos de la gestion de certains comptables de deniers publics. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5301