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dimanche 10 août 2008

L’Espagne offre 100 millions de plus à Haïti pour 2009-2012

Des promesses faites par la vice-présidente espagnole Marìa Teresa Fernàndez de la Vega lors d’une visite à Port-au-Prince destinée au renforcement des relations bilatérales
samedi 9 août 2008,
Radio Kiskeya
La vice-présidente du gouvernement espagnol, Marìa Teresa Fernàndez de la Vega, a annoncé samedi une aide suppléementaire de 100 millions de dollars de Madrid à Haïti à la fin d’une visite officielle de 24 heures à Port-au-Prince au cours de laquelle elle a notamment eu un tête-à-tête avec le Président René Préval.
Selon la dirigeante espagnole, son pays a décidé de renforcer sa coopération avec Haïti et dans cette perspective une enveloppe de 100 millions dollars sera accordée pour la période 2009-2012 après les 40 millions d’euros (près de 60 millions de dollars) débloqués entre 2004 et 2008.
"Le Président Préval s’est montré ouvert en ce qui concerne la coopération avec notre pays. Il a remercié l’Espagne pour sa contribution à la Force onusienne de maintien de la paix déployée en Haïti", a déclaré Mme de la Vega à l’issue de son entretien avec le chef de l’État dominé par des thèmes comme le renforcement de l’Etat, la protection de l’environnement, les infrastructures et la réforme constitutionnelle.
Elle a aussi fait état d’efforts entrepris en vue de favoriser les investissements étrangers en Haïti.
Sur un autre plan, Marìa Teresa Fernàndez de la Vega a discuté avec René Préval du processus judiciaire engagé autour de l’assassinat à Port-au-Prince, le 7 mars 2004, du journaliste espagnol Ricardo Ortega, lors de la première manifestation des GNBistes après la chute de Jean-Bertrand Aristide. Le chef de l’Etat a indiqué à son interlocutrice que le dossier se trouve actuellement devant la Cour d’Appel de la capitale. S’exprimant aux côtés du chancelier haïtien, Jean Rénald Clérismé, la vice-présidente a, pour sa part, assuré que l’Espagne accordait une importance toute particulière à ce cas qui fait l’objet d’une enquête judiciaire à Madrid.
Avant de quitter Haïti, l’adjointe du Premier ministre socialiste espagnol, José Luis Rodrìguez Zapatero, s’est rendue à Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince) et a visité le contingent de 42 policiers et gardes civils espagnols faisant partie de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). Elle en a profité pour renouveler le soutien de Madrid à la force de maintien de la paix.
En tournée en Amérique latine, Marìa Teresa Fernàndez s’est rendue successivement au Mexique et en République Dominicaine avant son arrivée en Haïti. Elle a laissé Port-au-Prince samedi à destination du Salvador où elle effectuera une visite de trois jours.
Récemment, le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, avait séjourné dans la capitale haïtienne dans le cadre du renforcement des relations bilatérales. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5209

86 sans-papiers haïtiens expulsés du territoire dominicain

La majorité des haïtiens arrivant en territoire voisin munis d’un visa refuseraient de regagner leur pays
samedi 9 août 2008,
Radio Kiskeya

Les autorités dominicaines ont procédé samedi au rapatriement forcé de 86 sans-papiers haïtiens au moment où ils tentaient de traverser illégalement la frontière avec Haïti, rapporte une dépêche de l’agence espagnole EFE.
L’opération a été conduite par le Corps spécialisé de sécurité frontalière (CESFRONT).
Certains des migrants déportés ont indiqué que leur intention était de s’établir en République Dominicaine en vue d’améliorer leur situation et celle de leurs familles restées en Haïti. L’un d’eux, Moliné Pierre, a fait savoir qu’il n’y a pas d’emploi en Haïti alors que pour les pauvres les prix des aliments et du pétrole sont inabordables.
Il a ajouté que beaucoup d’haïtiens souhaitaient pouvoir s’installer en territoire voisin d’une façon ou d’une autre.
A Santo Domingo, les autorités migratoires se sont montrées préoccupées en constatant qu’au cours des derniers mois seuls entre cinq et sept ressortissants haïtiens sur 100 arrivant de l’autre côté de la frontière munis d’un visa sont retournés dans leur pays.
Des milliers de personnes déclarées en situation irrégulière ont été rapatriées depuis le début de l’année par le gouvernement dominicain souvent au mépris de leurs droits fondamentaux. Des organisations de défense des droits humains dénoncent régulièrement le caractère arbitraire de ces déportations. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5208

Haiti-Cuba-Coopération : Des dizaines de jeunes Haitiens terminent leur formation en médecine à Santiago de Cuba

P-au-P., 08 aout 08 [AlterPresse] --- Plusieurs dizaines d’Haitiens font partie des 243 jeunes de diverses nationalités qui viennent de terminer leurs études de médecine à Santiago de Cuba (Sud).
Ces jeunes ont reçu leurs diplômes la semaine dernière à l’Institut supérieur des Sciences médicales de la deuxième ville cubaine, a appris AlterPresse.
Avec les diplômés cubains, ce sont en tout plus de 2 600 nouveaux médecins qui ont terminé leur formation cette année dans ce centre universitaire.
L’Institut supérieur des Sciences médicales de Santiago de Cuba dispose actuellement d’une Faculté réservée aux étudiants de l’Afrique et de la Caraïbe francophones qui se forment comme médecins dans ce centre grâce au système de bourses offertes par l’Etat cubain aux jeunes des couches défavorisées de nombreux pays.
L’Institut supérieur des Sciences médicales de Santiago de Cuba a déjà accueilli des étudiants de 51 pays – essentiellement d’Afrique, d’Amérique latine et des nations de la Caraïbe – depuis la mise en place de ce programme.
Ce centre spécialisé d’études supérieures apporte aussi sa coopération aux Facultés de médecine de plusieurs pays. [gp apr 08/08/08 10:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7569
HRV commente :
Dans un article lu il y a quelques temps déjà, paru dans les pages du nouvelliste il aurait été question que ces bénéficiaires de la coopération généreuse de Cuba ne rendait plus trop de service à Haïti dans la mesure ou ses anciens boursiers suivent – malgré leur formation dans un pays communiste- le même projet de carrière que les haïtiens formés ailleurs c'est-à-dire préparer le fameux « matching américain ».
Ceci – si c’est officiellement confirmé représente un accroc majeur au plan établit et soutenu par la coopération entre Haïti et Venezuela à travers Cuba qui consiste dans un premier temps a placé du personnel cubain dans les cliniques le temps de la formation de médecins haïtiens qui prendraient la relève.
Tout serait donc à revoir, surtout dans la façon d’accueillir ces professionnels dont Haïti ne sauraient se passer.

Face au silence du gouvernement les militaires démobilisés envisagent d’autres actions

Le sergent Fénélus Luckner, porte parole des militaires démobilisés de Ouanaminte, révèle que ces derniers envisagent de mettre un terme à la phase pacifique de leur mouvement.

Depuis 11 jours ces ex- soldats des FAD’H regroupés dans leur ancienne caserne attendent en vain l’arrivée d’une délégation gouvernementale chargée de conduire les négociations. Une nouvelle étape est envisagée par les militaires démobilisés qui dans cette perspective se préparent physiquement tous les jours.

8 jours après la libération des militaires démobilisés du Cap-Haïtien, le gouvernement est resté silencieux sur le dossier et aucune négociation directe n’a été engagée avec les militaires de Ouanaminte.

Les ex- membres des FAD’H avaient été incarcérés pendant 72 heures au local de la délégation du Nord dans des conditions difficiles. Selon certaines informations, une quinzaine d’entre eux ont été transférés à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) dans le cadre d’une enquête du gouvernement.

Le ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien Aimé, qui avait conduit les négociations s’était refusé à tout commentaire sur le dossier.

La semaine dernière, le sénat avait constitué une commission spéciale chargée d’enquêter sur le mouvement des militaires démobilisés du Cap et de Ouanaminte. Les 5 membres de la commission sénatoriale devront s’enquérir des points inclus dans la négociation entre le gouvernement et les militaires, et du déroulement du processus d’indemnisation.

Dans le même temps, le sénateur du Nord-ouest, Judnel Jean, avait mis en garde contre toute offensive des forces de l’ordre contre les ex-soldats de l’armée d’Haïti se trouvant à Ouanaminte. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13977

Enquête de l’armée brésilienne sur un incident à Cité Soleil

Brasilia parle d’un "petit incident" ayant entraîné l’hospitalisation mercredi dernier de deux policiers haïtiens malmenés par des casques bleus brésiliens
vendredi 8 août 2008,
Radio Kiskeya
L’armée brésilienne a annoncé vendredi à Sao Paulo avoir ouvert une enquête sur ce qu’elle qualifie de "petit incident" ayant opposé mercredi des casques bleus brésiliens à deux policiers haïtiens passés à tabac dans le bidonville de Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince).
Un communiqué de l’institution militaire parvenu à l’agence britannique Reuters indique "quand des éléments du bataillon brésilien placés au Point Fort 16 cherchaient à identifier des individus qui se rassemblaient en face de la base militaire et à préserver la sécurité du site lorsqu’un petit incident s’est produit entre des agents de la Police Nationale d’Haïti et des militaires brésiliens".
Le processus administratif d’investigation a été enclenché, a ajouté l’armée brésilienne qui confirme par ailleurs que la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) menait sa propre enquête sur l’incident.
Oswald Denis et Johnson Bien-Aimé, deux agents de la PNH cantonnés au sous-commissariat de Cité Soleil, avaient dû être transportés à l’hôpital du Canapé-Vert après avoir eu des fractures aux côtes. Selon divers témoins dont les déclarations ont été confirmées par le maire de la commune, Wilson Louis et le responsable du sous-commissariat de Cité Soleil, l’ínspecteur Rosemond Aristide, les deux hommes auraient été brutalisés par une dizaine de soldats brésiliens jusqu’à ce qu’ils aient perdu connaisance alors qu’ils quittaient tranquillement en civil leur lieu de travail.
Un photoreporter du journal Haïti Observateur, Evens Saint-Félix, a également indiqué avoir reçu des soins à l’hôpital après avoir été blessé au bras par un barbelé que les casques bleus avaient lancé sur lui.
Cet incident avait suscité de violentes réactions de la population civile contre les troupes onusiennes. Face à des jets de pierres à répétition, les militaires avaient fait usage de gaz lacrymogène et tiré des coups de feu en l’air pour disperser une foule très furieuse.
Avec un bataillon de 1.200 soldats, le Brésil détient le commandement de la MINUSTAH qui compte 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5206

La Colombie intéressée à intégrer la MINUSTAH

Des démarches sont en cours, informe le ministre de la défense du Président Alvaro Uribe
vendredi 8 août 2008,
Radio Kiskeya

La Colombie souhaite intégrer la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), a annoncé jeudi à Bogota le ministre colombien de la défense, Juan Manuel Santos, lors d’une cérémonie militaire à laquelle participait également le Président Alvaro Uribe, rapporte l’Associated Press.
« La Colombie envisage d’envoyer des troupes en Haïti dans le cadre des efforts de paix des Nations Unies », a affirmé M. Santos ajoutant « nous avons déjà présenté en conséquence une demande afin que l’ONU étudie cette possibilité ».
Pour sa part, le chef de l’Etat colombien s’est félicité d’avoir été approché par l’Afghanistan en vue d’y envoyer des experts capables d’éliminer des mines antipersonnel et d’éradiquer des plantations de stupéfiants.
Confrontée au narcotrafic et à des mouvements de guérilla, la Colombie est l’un des rares pays d’Amérique latine à ne pas faire partie de la MINUSTAH. La force onusienne compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5205