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mercredi 28 mai 2008

Arrestation d’un citoyen haitien à saint Domingue transportant 31,498 dollars US et 111 mille gourdes non déclarés

Saint Domingue. - Un haitien a été arrêté avec US$31,498 et 111.00 gourdes accrochés au corps avec une ceinture, de hautes sommes qui ont été remises immédiatement ainsi que l'étranger à la Direction Générale de Douanes, a informé aujourd'hui la Direction Nationale de Contrôle de Drogues (DNCD).
Le porte-parole antidrogues, Robert Lebrón, a identifié le citoyen haïtien comme Antoine Michee, arrêté à l'Aéroport International l'Isabela, à Saint-Domingue Nord, peu après son arrivée de Port Prince, la capitale haïtienne, par un vol privé. Michee, de 39 ans, a voyagé à Saint-Domingue accompagné de 18 autres personnes à bord d’un avion immatriculé HI-848CT, piloté par José Martínez et Juan Díaz.
Au début, les inspecteurs ont pensé que ce qu’il portait accroché à la ceinture correspondait à de la drogue.
S'agissant de contrebande d'argent, a dit Lebrón, « cette personne a été livrée immédiatement à la Direction Générale de Douanes, afin de réaliser des investigations sur l’origine de l’argent dont elle est fait des recherches par rapport à l'origine de l'argent »...
http://www2.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=104457

ÉTUDE : 96% des travailleurs haïtiens et 72% des travailleurs dominicains ne connaissent pas leurs droits en matière de travail

María Eugenia del Pozo
5/28/2008 Santo Domingo.

96 pour cent des travailleurs haïtiens ne connaissent pas leurs droits en matière de travail et 72% des dominicains vivent la même situation, comme l’a révélé une étude effectuée par le Service Jésuite d'Appui aux Immigrants haïtiens résidant en République Dominicaine.
Dans l’étude intitulée « Entre ce qui est Réel, ce qui est Établi et ce qui est Désirable », est aussi révélé que la moyenne de salaire reçu par les travailleurs haïtiens est de RD$200 par jour et que 76% pour cent des travailleurs ne sont pas informés du montant de leur salaire au moment d’être contracté.
En présentant l'étude, Sonia Adames, responsable de l’étude a dit que le salaire moyen quotidien selon la législation de travail est de RD$414.00. Tandis que 62% des travailleurs haïtiens ne reçoit aucun paiement pour les heures supplémentaires, « quand 21% déclare travailler entre 9 et 11 heures par jour et 37% de lundi à dimanche ».
La sécurité
En soulignant l'aspect dans la sécurité de travail, l'étude souligne que plus de 80% des dominicains et des haïtiens qui travaillent le secteur de la construction qui ont participé à l’enquête ont affirmé ne pas disposer d’aucun type de sécurité.
Le Système dominicain de Sécurité Sociale exclut automatiquement les travailleurs migrants, ce qui augmente leur situation d’absence de protection et vulnérabilité, a dit Adames. La construction et l'agriculture sont les deux secteurs qui groupent le plus grand nombre de travailleurs haïtiens, avec 38%.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=60349

VILLE ET DEVILLE....PORT-AU-PRINCE EN 2008

La peur règne en maître au centre-ville

Malgré les mesures annoncées pour contrer les bandits qui terrorisent le centre-ville, grossistes et détaillants vivent toujours la peur au ventre. Tous espèrent que la police passe enfin de la parole aux actes.

Au bas de la ville, la peur règne en maître et tout parait suspect pour les commerçants. Pour ces derniers, même le client fait peur. « Se Bondye ki konnen, mwen sou kont li », dit un étalagiste, qui se réconforte comme il peut dans la fatalité. On peut le comprendre. A la moindre alerte, c'est le sauve-qui-peut général. « Tout koukouy klere pou je ou », comme dit le proverbe haïtien.
Cette peur est liée à la recrudescence de l'insécurité dans le plus grand centre commercial du pays. Les commerçants sont unanimes. Et découragés. Une dame dans la trentaine, propriétaire d'un magasin de produits cosmétiques, ne trouve pas les mots pour qualifier son état d'âme.

Pour elle, l'insécurité qu'elle vit au quotidien dans son magasin est devenue une véritable pathologie. « Tu as beaucoup de chance de me trouver aujourd'hui», dit-elle au représentant de Le Nouvelliste, soulignant que, depuis la semaine dernière, la seule idée de venir au centre-ville afin d'ouvrir son commerce la fait trembler de peur. « Insupportable », qualifie-t-elle la situation de ses collègues commerçants. « Très souvent des individus viennent me rançonner et qu'ils soient armés ou pas, j'ai peur, confie la dame », manifestement inquiète pour sa sécurité et celle de ses cinq employés. Elle refuse même de laisser enregistrer sa voix ou de prendre sa photo et celle de son magasin. « On pourrait reconnaître ma voix à la radio et identifier mon magasin. Je paie régulièrement les taxes à l'Etat, je veux en retour qu'on me protège, qu'on protège mon magasin et mes employés », clame-t-elle, se disant prête à donner chaque semaine quelque chose à la police en plus des taxes payées pour avoir un minimum de sécurité.
Le centre-ville est trop congestionné

Que ce soit à pied ou en voiture, la circulation est extrêmement difficile dans presque tout le bas de la ville. Rue des Miracles, rue du Centre, rue des Fronts forts ou rue Pavée, tout se mélange, les étalagistes qui occupent anarchiquement les trottoirs ou la rue, les voitures mal garées, les monceaux de fatras qui nuisent aux interventions policières... « On n'aura jamais de sécurité au centre-ville si les dirigeants ne le décongestionnent pas, lance un grand commerçant du boulevard Jean Jacques Dessalines. On ne peut pas compter sur la solidarité de son entourage, tout le monde a trop peur ! » Interrogé sur la présence policière, le businessman se contente de soupirer en secouant la tête, sans répondre à la question. »Il n'a pas vraiment tort. Au centre-ville, la solidarité est une denrée rare. Au moindre événement, c'est le sauve-qui-peut général. comme d'habitude, les bandits repartent tranquillement après leur forfait. « Lorsque la police arrive, il est presque toujours trop tard », dit tout le monde.

Les policiers doivent intensifier leur présence

Dans plusieurs zones sillonnées par Le nouvelliste au centre-ville mardi matin, il n'y avait ni point fixe, ni patrouille policière. « Je n'ai vu passer aucun policier dans la zone depuis samedi », déclare une commerçante perplexe. Pourtant, à chaque montée de l'insécurité au bas de la ville, les responsables de l'institution policière parlent de mesures spéciales sans miser sur la durée. » Chose certaine, ces commerçants n'ont pas perdu espoir de voir enfin une présence policière conséquente dans centre commercial. Mais il faut faire vite. « La police ne peut pas être partout à la fois. D'ailleurs, les bandits le savent très bien et en profitent. Mais si les policiers sont vraiment des professionnels, à eux de trouver la bonne formule pour contrer les malfrats », déclare une commerçante.

Robenson Geffrard
robby8104@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=57979&PubDate=2008-05-27