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vendredi 16 mai 2008

DECLARATION DE MONSIEUR PIERRE ERICQ PIERRE, EX- PREMIER MINISTRE DÉSIGNÉ

Je voudrais remercier le Président René Préval qui, en deux occasions, m’a proposé pour occuper la fonction de Premier Ministre de mon pays. Je remercie aussi les Sénateurs, les Députés, les partis politiques et les organisations de la société civile qui m’ont publiquement honoré de leur confiance. J’étends ces remerciements aux journalistes de la presse parlée, écrite et télévisée qui m’ont accompagné pendant tout le processus et qui ont fait preuve à mon endroit d’une objectivité qui les honore. Je remercie de façon spéciale mes collaborateurs qui ont bénévolement accepté de m’accompagner et de suivre à la lettre mes consignes. Je félicite les membres de la Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP) pour leur victoire. Je leur souhaite aussi bonne chance.

Mon nom complet est Pierre Ericq Pierre. C’est ce nom qui figure dans mon acte de naissance, sur mes passeports et dans mes documents officiels. Je suis Haïtien et je n’ai jamais renoncé à ma nationalité. Tout comme je n’ai jamais obtenu ni sollicité la résidence en pays étranger. Si certains Parlementaires estiment que je ne suis pas un Haïtien d’origine, ils se réfèrent sans doute à des critères qu’ils sont les seuls à pouvoir définir.
J’avais accepté d’être désigné au poste de Premier Ministre et de mettre mes plus de 40 années d’intégrité au service de mon pays, parce que je m’étais persuadé que, en plus de l’expérience et de la compétence, notre pays a un urgent besoin de placer au timon des affaires, des hommes et des femmes intègres, étrangers aux combines et capables de prendre de la hauteur pour travailler avec succès à l’amélioration des conditions d’existence du peuple haïtien. Je m’étais dit que, pour affronter les multiples défis qui nous interpellent, il faudrait abandonner la politique politicienne, avoir foi dans la capacité de nos compatriotes, ceux de l’intérieur comme ceux de la diaspora. Du point de vue de la gouvernance générale, je m’étais dit que la priorité absolue de mon gouvernement serait de restaurer la confiance, d’aider mes compatriotes à regagner confiance en eux-mêmes et dans la patrie commune.
Mais, dès le début du processus, je me suis heurté aux forces de la corruption. Mon refus de pactiser avec elles me vaut aujourd’hui d’être écarté par la Chambre des Députés. Les mots « patrie » ou « intérêt du pays » n’ont jamais été présents dans les messages des émissaires qui me pressuraient pour négocier en faveur de leurs protégés des postes de Ministres, des enveloppes d’argent ou des projets pouvant faciliter leur réélection. J’ai toujours professé que je n’accepterais pas d’être Premier Ministre à n’importe quel prix. Et je ne pouvais pas non plus prendre des engagements qui hypothèqueraient les ressources du Trésor Public avant même d’entrer à la Primature. J’ai aussi voulu jouer cartes sur table, refusant d’entrer dans le jeu de ceux-là qui pensent pouvoir se cacher indéfiniment derrière un masque anti-néolibéral.
Je ne vis pas la décision de la Chambre des Députés comme un drame personnel. Après ma rencontre avec les membres de la Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP) qui avaient accepté de me rencontrer, sur demande du Premier Ministre Jacques Edouard Alexis qui lui-même avait acquiescé à une requête du Président de la République, j’étais convaincu que le CPP n’allait pas m’appuyer. A moins que le Président de la République ou le Premier Ministre Jacques Edouard Alexis arrivent à persuader les membres de la Plateforme LESPWA qui ont rejoint le CPP de m’accorder leur vote. Ceci n’a pas eu lieu et je ne veux pas spéculer sur ce qui s’est passé.

L’une des raisons qui m’ont aussi porté à accepter la désignation, c’est parce que j’ai vécu très douloureusement les événements du début d’avril : les manifestations contre la cherté de la vie, la violence, le pillage et l’absence des pouvoirs publics. J’ai eu l’impression d’assister à une répétition pour une pièce de théâtre tragique. La politique n’a pas besoin d’être un jeu de massacres. Je m’étais dit qu’il fallait éviter à tout prix ce genre de situation et qu’il fallait faire mentir ceux-là, Haïtiens et étrangers qui professent que rien de bien, rien de grand et rien de beau ne peut sortir d’Haïti. Moi, par contre, je persiste à dire à qui veut m’entendre dans la communauté internationale que les problèmes de mon pays sont grands certes, mais que le peuple haïtien est plus grand que ses problèmes.
Comme Chef de gouvernement, j’allais m’imposer des impératifs de clarté, de simplicité ainsi que de rigueur. Je me préparais à faire vite et bien des choses concrètes. De mon point de vue, la politique de tout gouvernement doit être facile à comprendre : par les parlementaires qui doivent l’approuver et se l’approprier, par les ministres qui doivent l’appliquer, par le secteur privé qui doit être un partenaire privilégié, par les associations socioprofessionnelles, les organisations populaires, les syndicats, les ouvriers, les étudiants, les paysans et par le grand public qui doit bénéficier de ses retombées.
Je m’étais préparé à expliquer, encore expliquer, toujours expliquer. Une exigence de vérité allait présider à la politique de communication de mon gouvernement. Cette exigence se serait traduite par la transparence de son agenda. Les programmes d’actions seraient connus de tout le monde. Et les calendriers de mise en œuvre auraient été publiés de même que les rapports détaillés du budget de la République. En cas de dérapage du calendrier, l’opinion publique aurait été informée des causes de ce dérapage. En plus des média traditionnels, les nouvelles technologies de l’information et de la communication seraient mises à profit pour rendre ces informations disponibles rapidement. Le gouvernement ferait ainsi régulièrement le bilan de son action et publierait ouvertement ce bilan, en reconnaissant les lenteurs et les erreurs éventuelles.
La moralisation de la vie publique aurait été renforcée. La Loi sur le patrimoine qui permet la vérification de la transparence du patrimoine des élus, des hauts fonctionnaires, des membres du gouvernement, de leur entourage immédiat et des Parlementaires aurait été appliquée dans son intégralité .De même, les abus liés aux chantages politiques, à l’usage des pots-de-vin, aux passe-droits, aux trafics d’influence et au harcèlement sexuel auraient été réprimés.
Malgré les limitations du Document de Stratégie Nationale de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), puisqu’un consensus semble avoir été trouvé pour en faire le document de référence du gouvernement, nous estimions que la feuille de route de l’équipe gouvernementale était assez simple. Voilà pourquoi, après l’analyse des trois piliers prioritaires et des multiples domaines d’intervention contenus dans ce document, nous en avions tiré six grands axes qui se déclinaient comme suit : (i).-Combattre la vie chère (Cet axe ne figure pas vraiment dans le DSNCRP, mais nous estimons qu’il était décisif pour la crédibilité du gouvernement.) (ii).-Assurer la relance de l’emploi et de la production nationale des biens et services. (iii).-Relancer la production agricole et la protection de l’environnement. (iv).-Moderniser l’État. (v).- Poursuivre et amplifier l’effort pour l’éducation et la santé. (vi).-Assurer le bon fonctionnement de la justice et combattre l’insécurité.

Nous nous proposions de mettre tout en en œuvre pour accélérer l’exécution des projets et établir à cet effet des critères de performance pour l’évaluation des activités des ministères et organismes impliqués dans la réalisation de ces travaux. Je considère en effet qu’il n’est pas normal, que pendant que nous sollicitons quotidiennement des ressources fraiches de nos partenaires internationaux, nous n’arrivions pas à utiliser, dans des délais raisonnables, les ressources déjà mises à notre disposition alors que nos communautés crient famine et que le chômage règne en maitre.

Nous pensions prendre des mesures pour coordonner effectivement la coopération internationale, approfondir et institutionnaliser les rapports avec la République Dominicaine, et définir une feuille de route en vue d’une meilleure coopération avec la MINUSTAH.

Je m’étais donc préparé à faire une différence et j’allais demander à mes collègues du gouvernement d’éviter que leur compassion pour les pauvres ne se transforme ni en indifférence pour les moins pauvres ni en haine pour les riches. Mais, j’avoue que j’avais sous-estimé le poids des forces de la corruption. Je reste cependant confiant que mes compatriotes, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, de l’intérieur et de la diaspora, ne se laisseront pas éternellement intimider par lesdites forces.

Il nous faut maintenir la stabilité politique et renforcer la cohésion sociale. Ceci implique un engagement réel de la part de tous les acteurs de la vie nationale.

Port-au-Prince, le 15 mai 2008

P.S M. Pierre a lu cette déclaration liminaire lors d’une conférence de presse à l’hôtel Montana, à Pétion-Ville.

Wagneau Eloi croit en son Haïti...Pour une qualification à la coupe du monde 2010

Jeudi 15 mai 2008
Deux fois champion de France (1998 avec le RC Lens et 2000 avec l'AS Monaco), champion du monde militaire avec la France (1995) et même deuxième meilleur buteur du championnat de Belgique (au KSV Roulers en 2006), Wagneau Eloi a connu près de quinze années d'une carrière bien remplie.
Mais à peine les crampons raccrochés, alors que beaucoup coulent une retraite dorée, l'enfant de Port-au-Prince a immédiatement voulu se mettre au service de son île, Haïti.
Nommé sélectionneur national le 8 avril dernier, le voici face à un défi de taille : marcher sur les traces des héros de 1974, qualifiés pour la Coupe du Monde de la FIFA disputée en Allemagne.
"A force de travail, je sais que nous pouvons y arriver", a-t-il confié en exclusivité à FIFA.com. "Dans le pays, peu de gens croient en nos chances. C'est à nous de leur donner tort. Le tirage au sort nous a été plutôt favorable. Il faut en profiter. Croire en soi permet toujours de se surpasser". J'ai conscience des qualités de mes joueurs. Maintenant c'est à eux de s'en persuader. C'est rageant de les voir manquer de foi


Wagneau Eloi, nouveau sélectionneur d'Haïti


La confiance est d'ailleurs le leitmotiv de l'ancien avant-centre. " J'ai conscience des qualités de mes joueurs. Maintenant c'est à eux de s'en persuader. C'est rageant de les voir manquer de foi". A titre d'exemple, il cite le dernier match amical face au Guatemala. Le 23 avril dernier, Haïti s'était incliné 0:1 devant l'une des places fortes de la Zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes.


"Avec une équipe composée uniquement de joueurs locaux, j'ai pu évaluer nos forces et faiblesses. Il ne nous a pas manqué grand chose pour obtenir un meilleur résultat.

Mes joueurs ne doivent avoir peur de personne".
Du retard à rattraperEloi gère sa sélection comme un club, avec un entraînement presque quotidien. "Je ne les mets à la disposition de leur équipe que le vendredi.


Nous avons accumulé beaucoup de trop de retard pour pouvoir nous préparer d'un match à l'autre. Il faut faire de gros efforts et seulement après, nous pourrons lâcher du leste".
Ainsi, les Haïtiens espèrent atteindre le meilleur d'eux-mêmes à la mi-juin, pour le début des éliminatoires pour Afrique du Sud 2010.
"Notre préparation est calée sur une participation au tour suivant. C'est un travail sur le long terme. Mais il faut d'abord se concentrer sur cette confrontation face aux Antilles néerlandaises. Nous serons favoris mais j'ai observé cette équipe face au Nicaragua, il ne faudra pas la prendre de haut. Nos conditions de préparation ne sont pas idéales alors si écart il y a entre les deux équipes, il pourrait se réduire".
Le nouveau sélectionneur défini donc les axe de travail.
"Notre pays dispose de peu de moyens, il manque presque tout. Ce n'est pas idéal pour les footballeurs. Je cherche donc à faire comprendre à mes joueurs qu'ils doivent partir le plus loin possible pour s'aguerrir. Il faut s'éloigner du contexte pour bénéficier d'un peu plus de sérénité. Ils se sous-estiment. Pourtant le talent est là. J'ai également un autre souci : ils manquent de rigueur. Je veux leur faire comprendre que si le football est une passion, si jouer est un plaisir, ils pourraient aussi en faire leur métier. Mais pour cela, il faut souffrir et saisir sa chance".
Ils comprennent que lorsque je prends la parole, c'est mon expérience qui parle. Mais ils savent aussi que s'ils démarrent de zéro en tant que joueurs, j'en fais de même dans mon rôle d'entraîneur. Nous allons donc grandir ensemble. Nous avons à apprendre les uns des autres. Le challenge est intéressant et c'est très valorisant de s'investir
Wagneau Eloi à propos de la relation avec ses joueurs
Ses états de service en tant que joueur parlent pour le nouvel homme fort du football haïtien. Il sait ce qu'est l'exigence du haut niveau et tente de le transmettre à ses joueurs." Ils comprennent que lorsque je prends la parole, c'est mon expérience qui parle. Mais ils savent aussi que s'ils démarrent de zéro en tant que joueurs, j'en fais de même dans mon rôle d'entraîneur. Nous allons donc grandir ensemble. Nous avons à apprendre les uns des autres. Le challenge est intéressant et c'est très valorisant de s'investir".
Reste maintenant à obtenir des résultats. Mais là encore, Wagneau Eloi ne semble pas douter un seul instant. "Il faut sensibiliser l'opinion publique pour que tout le monde soit dernière nous. Nous ferons un beau parcours, je vous le promets !"
http://fr.fifa.com/worldcup/news/newsid=766870.html#eloi+croit+haiti

Ericq Pierre s’exprime sur son échec : Les forces de la corruption étaient derrière le vote des Députés

L’ex-Premier ministre désigné égratigne diplomatiquement le Président Préval et le Premier ministre Alexis en commentant l’attitude hostile des Députés du CPP, dont ceux de Lespwa, envers lui
Jeudi 15 mai 2008
Radio Kiskeya
L’ancien Premier ministre désigné Ericq Pierre a rompu le silence jeudi, quatre jours après le rejet de sa candidature, en assimilant implicitement à des corrompus les Députés l’ayant écarté et en laissant planer des doutes sur l’attitude du Président René Préval et de son Premier ministre sortant, Jacques-Edouard Alexis, au cours du processus de ratification.
"Je me suis heurté au poids des forces de la corruption" a martelé lors d’une conférence de presse l’agronome Pierre qui a clairement attribué son échec lundi dernier à la Chambre basse à son refus de "négocier avec des émissaires des postes, de l’argent ou le financement de projets en vue de la réélection des parlementaires". Usant d’un langage ironique pour désigner ses adversaires de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), il les a félicités pour "leur victoire" et n’a pas oublié de leur souhaiter "bonne chance".
Soulignant que les expressions telles "patrie" et "intérêts du pays" étaient toujours absentes des propos de ses interlocuteurs, Ericq Pierre a indiqué avoir été convaincu bien avant le vote de lundi du sort qui lui était réservé à cause de l’opposition acharnée du bloc CPP à sa candidature. Lucide, il a estimé que seuls le Président Préval et le Premier ministre Alexis étaient capables d’inverser le cours des événements. "Mais, tel n’a pas été le cas", a-t-il noté, sans toutefois chercher à en savoir davantage.
Dans la foulée, Ericq Pierre, considéré comme un ami personnel de René Préval, a révélé que faute de temps, il n’a pas encore rencontré le chef de l’Etat depuis le revers qui lui a été infligé, le deuxième en onze ans.
Appelant de ses vœux à une "moralisation de la vie publique", le représentant d’Haïti à la Banque interaméricaine de développement (BID) s’est inquiété de la capacité des dirigeants haïtiens à s’accomoder de la corruption comme de bien d’autres maux de société insupportables au 21e siècle.
Revenant sur la rocambolesque histoire de son identité et de sa nationalité haïtienne douteuses, le candidat déchu a tenu à préciser qu’il s’appelle bien Piere Ericq Pierre et que les origines haïtiennes de lui-même et de ses parents ne souffraient absolument d’aucun doute. Il a estimé que ce prétexte mis en avant pour l’éliminer de la course à la Primature était peut-être dû à une certaine ignorance doublée de la volonté de lui faire payer son "attachement à certains principes".
Sur l’image caricaturale qu’on projette de lui dans l’opinion publique en tant que "chantre du néolibéralisme économique", M. Pierre a dénoncé "ceux qui se cachent derrière ce masque" et invité les parlementaires antinéolibéraux à faire preuve de cohérence en "usant de leur droit d’ordonner le retrait immédiat d’Haïti de la BID, de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI)".
Enfin, Ericq Pierre n’a pas voulu commenter les spéculations selon lesquelles le Président Préval aurait l’intention de relancer sa désignation. Endossant l’habit d’observateur attentif de l’évolution des instutions haïtiennes, il a fait remarquer que des trois pouvoirs, seul le Judiciaire est faible. Quant aux deux autres, l’Exécutif et le Législatif, ils sont suffisamment forts pour imposer leur loi, souvent à leur profit, et c’est l’un des grands drames de ce pays, selon Ericq Pierre.
Alors que l’ancien candidat vient de faire ses premièsres déclarations publiques sur l’événement de lundi dernier, le chef de l’Etat continue, lui, de se montrer très discret sur la façon dont il entend procéder pour doter le pays d’un nouveau gouvernement un mois déjà après la destitution de Jacques-Edouard Alexis. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5028
Un avis : Monsieur Pierre Ericq Pierre, définitivement vous prêchez à des convertis. Une grande partie de la population avait déjà compris les causes de votre échec. Ainsi va le monde, ainsi va la vie, ainsi va Haïti…
Il ne restera qu’à l’ONU de nous nommer un administrateur au grand dam de nos nationalistes abusés ; car la communauté internationale ne passera pas encore deux siècles à se « soucier » à leur manière du sort d’Haïti et des haïtiens.
Pendant que le bloc de députés progressistes chante la victoire de la démocratie, vous aurez eu le cran et la décence de toucher la plaie du doigt. Votre désignation aura servi à quelque chose.
Les personnages qui représentent l’autorité – ceux qui ont les mains propres et la conscience claire – sauront prendre des notes et surtout agir quand les « maîtres du moment » se seront affranchis de l’immunité parlementaire.
La société haïtienne aussi devrait en prendre acte pour aiguiser mieux leurs critères au moment de choisir les représentants « dipèp ».
Elle se doit aussi de demander des comptes sur la gestion des ressources du pays.

Lula et Zapatero s’apprêtent à dévoiler à Lima un plan humanitaire en faveur d’Haïti

Les dirigeants brésilien et espagnol lanceront un projet de coopération avec le pays lors du sommet Amérique latine/Caraïbe/Union européenne
Jeudi 15 mai 2008
Radio Kiskeya
Le Président brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva et le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodrìguez Zapatero ont annoncé jeudi à Brasilia un plan de soutien à Haïti qu’ils dévoileront au sommet eurolatinoaméricain prévu vendredi et samedi à Lima, selon un communiqué conjoint relayé par l’agence britannique Reuters.
Au cours d’un déjeûner de travail au Palais de Alvorada, la résidence officielle du chef de l’Etat brésilien, les deux dirigeants ont convenu de proposer la création d’un "programme d’asistance humanitaire à Haïti" grâce aux contributions volontaires des gouvernements d’Amérique latine, de la Caraïbe et de l’Union européenne.
"Les discussions ont porté sur des projets conjoints de coopération avec Haïti en vue de renforcer notre coopération avec ce pays devant la situation qui y sévit", a indiqué à la presse Zapatero. Il a effectué un bref passage dans la capitale brésilienne avant de rejoindre au Pérou les représentants d’une soixantaine de pays ayant confirmé leur participation au Ve sommet ALC-UE.
A Port-au-Prince, la presse ne disposait jeudi soir d’aucune indication sur la composition de la délégation haïtienne à cet important forum transatlantique, un mois après les violentes protestations sociales contre la faim et la hausse des prix alimentaires qui avaient emporté le gouvernement Alexis. Ces émeutes de la faim avaient fait six morts et causé d’énormes pertes à l’économie nationale déjà anémiée. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5027
Un avis :
Monsieur ZAPATERO et LULA Da SILVA devraient relire et tenir compte des éléments et des accusations dévoilés lors de la conférence de presse de Monsieur PIERRE Pierre Ericq.
Il a mentionné ouvertement l’ensemble des problèmes qui définissent, caractérisent, configurent et pérennisent l’état délabrant du pays.
Aujourd’hui, la communauté internationale ne doit plus fermer les yeux sur ces aspects qui sont réels et handicapants.
Mais de grâce, ne soyez plus indifférents à la souffrance du peuple. Rangez-vous du côté de la raison. Eloignez-vous de l’indécence.