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mardi 15 avril 2008

Charles H. Baker accueille favorablement les propositions du chef de l’état et le renvoi du gouvernement

Le chef de file du parti Respect, Charles Henry Baker, applaudi les nouvelles dispositions du chef de l’état pour faire face à la cherté de la vie. Cependant M. Baker se prononce en faveur d’une réduction des taxes sur le riz pour une période de 6 mois afin d’attendre les effets des solutions durables. " 4 millions de sacs d’engrais et 400 000 sacs de semences doivent être importés pour être vendus à prix réduits aux paysans", fait remarquer M. Baker qui met l’accent sur le renforcement de la production nationale.
Tout en anticipant une rareté du riz sur le marché international, Charles Henry Baker se prononce en faveur d’une réduction temporaire des taxes sur certains produits alimentaires. A long terme le chef de file de Respect espère que l’état encouragera la culture de la jatropha et l’installation d’usines pour la production de biodiesel en Haïti.
D’autre part, Charles Henry Baker se réjouit du renvoi du gouvernement de Jacques Edouard Alexis estimant qu’il était responsable de la dégradation de la situation.
" Les dégâts dans les entreprises sont dues à l’inaction du gouvernement", explique t-il. Selon le chef de file du parti Respect, le prochain premier ministre doit avoir la possibilité de travailler pendant deux ans afin d’améliorer les conditions de vies de la population. " Il faut un homme sérieux, honnête et courageux pour sortir le pays du marasme", insiste t-il précisant qu’il faut une unité entre les divers secteurs pour relever le défi.
Réagissant aux actes de violences perpétrées à l’occasion des manifestations contre la vie chère, M. Baker a souligné qu’un petit groupe d’individus est responsable des attaques contre les entreprises privées. " La population dans sa majorité n’a pas pillé les entreprises qui ont été attaquées ", argue M. Baker qui invite les citoyens à appréhender ces casseurs.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13668

Le chef de l’état prêt à designer un nouveau premier ministre

Le chef de l’état haïtien, René Préval, se prépare à designer un nouveau premier ministre après le vote de censure du sénat à Jacques Edouard Alexis. Interrogé par les journalistes après le vote du sénat, le président Préval a réaffirmé sa détermination à respecter les prescrits constitutionnels. " Je vais en consultation avec les présidents de la chambre des députés et du sénat designer un nouveau chef du gouvernement ", ajoute t-il. Toutefois, le chef de l’état a soutenu que " l’interpellation est injuste si elle est réalisée en raison de la vie chère". " Le gouvernement n’est pas responsable de la hausse des prix des produits alimentaire", insiste t-il. S’adressant aux membres de la classe politique René Préval a mis l’accent sur la nécessite de consolider la démocratie par la concertation. " S’il faut faire des changements faisons les ensemble pour maîtriser les évènements", argue t-il qualifiant d’anormal l’ultimatum qui avait été lancé au Premier ministre. Jacques Edouard Alexis s’était refusé à tout commentaire à l’issue du vote de censure du sénat. Accompagné de ses ministres, le chef du gouvernement avait prononcé un bref discours lors de la séance d’interpellation qui n’a duré qu’une trentaine de minutes. Interrogé sur le dédommagement des propriétaires d’entreprises saccagées ou pillées lors des manifestations, le président Préval a fait valoir que l’état n’a pas les moyens pour réparer les torts causés aux nombreux entrepreneurs. " Ce n’est pas réaliste de parler de dédommagement", dit-il expliquant qu’il sera impossible de répertorier tous les entrepreneurs tant des secteurs formel et informel, victimes des casseurs.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13669

Les sénateurs planchent sur le profil du prochain premier ministre

Les 16 sénateurs ayant voté la motion de censure contre le premier ministre Jacques Edouard Alexis ont tenu une séance spéciale hier afin de dresser un profil du prochain chef de gouvernement.
Les sénateurs sont arrivés au palais législatif en groupe, accompagnés des forces de l’ordre en raison des menaces de mort dont ils sont l’objet.
Les sénateurs Ricard Pierre et Gabriel Fortuné ont révélé dans la presse des tentatives de corruption de la primature avant la séance d’interpellation.
De son coté, le sénateur Youri Latortue assure que les nouvelles dispositions sécuritaires sont la preuve d’une vigilance et non d’une peur des sénateurs. " Avant de donner décharge aux ministres sortants nous entendons demander à la Cour des Comptes de vérifier les dépenses ", dit-il faisant référence aux tentatives de corruption.
Le prochain chef de gouvernement doit être compétent et à l’écoute de la population avance le sénateur Latortue qui espère que le chef de l’état désignera le prochain premier ministre dans le meilleur délai. " Le prochain chef de gouvernement doit définir une politique économique nationale c’est-à-dire visant à satisfaire les revendications sociales", dit-il se prononçant en faveur d’une réduction des taxes sur les produits alimentaires.
Le chef de l’état a été informé hier de la motion de censure contre le premier ministre a indiqué le vice président du sénat, Andrice Riché, qui ne sait pas si le premier ministre Alexis a déjà présenté sa lettre de démission.
Le sénateur Riché espère que le prochain premier ministre puisse être désigné au cours de cette semaine afin de travailler à satisfaire les besoins fondamentaux de la population.
Dans le même temps, le président de la chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques, affirme qu’il n’a pas encore été consulté par le chef de l’état autour de la désignation d’un nouveau premier ministre.
Il se dit optimiste, et espère que le chef de l’état adoptera les dispositions dans le meilleur délai pour designer un nouveau premier ministre. Interrogé sur le départ du premier ministre Alexis, Pierre Eric Jean Jacques, élu sous la bannière de Lespwa soutient que le sénat a suivi les revendications de la population qui était en révolte.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13670

Plusieurs personnalités réclament des dédommagements en faveur des entrepreneurs

La mairesse de Pétion ville, Claire Lydie Parent, annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs des actes de violences contre les entreprises. Mme Parent qui comprend la justesse des revendications de la population fait remarquer qu’un groupe de bandits ont profité de l’occasion pour saccager et piller des entreprises. " Certains d’entre eux viennent de Delmas et nous les avions identifié", dit-elle expliquant que certains casseurs sont impliqués dans la production de faux documents. Interrogé sur la situation après les évènements, Mme Parent soutient qu’il faut adopter des dispositions pour empêcher la répétition de telles actes. Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH), Jean Robert Argant, et le président de l’Association Nationale des Distributeurs de Produits Pétroliers (ANDIPP), Maurice Lafortune, expriment leur désaccord avec le chef de l’état qui refuse dédommager les entrepreneurs victimes des casseurs. M. Argant soutient que l’état doit assumer ses responsabilités face aux entrepreneurs.Tout en souhaitant que le gouvernement diligente une enquête afin d’identifier les auteurs des actes de violence, M. Argant invite chaque entrepreneur à dresser un procès verbal des pertes.M. Lafortune fait remarquer que 22 stations à essence ont été saccagées tout en espérant que le chef de l’état se ravisera.De son coté, le président de la commission justice et sécurité du sénat, Youri Latortue, critique le refus du chef de l’état de dédommager les entrepreneurs victimes des casseurs durant les manifestations contre la vie chère. " Nous devons faire un effort sinon les investisseurs voudront partir", lance le sénateur Latortue estimant que l’état peut dédommager les victimes a hauteur de 60 %." L’état doit investir dans les projets sociaux ", martèle M. Latortue qui critique les directives du Fonds Monétaire International. De plus, Youri Latortue souligne que l’état haïtien doit comme les autres états subventionner la production nationale qu’elle soit agricole, artisanale ou industrielle. Répondant aux questions des journalistes, le président Préval avait indiqué que l’état n’a pas les moyens pour réparer les torts causés aux nombreux entrepreneurs. " Ce n’est pas réaliste de parler de dédommagement", dit-il expliquant qu’il sera impossible de répertorier tous les entrepreneurs tant des secteurs formel et informel, victimes des casseurs.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13671

« Menaces de mort » contre les 16 sénateurs ayant voté la motion de censure contre Jacques Edouard Alexis

Dénonciations et mise en garde de l’un des sénateurs concernés
lundi 14 avril 2008,
Radio Kiskeya
Le sénateur Evallières Beauplan a lancé lundi une sévère mise en garde au premier ministre démissionnaire Jacques Edouard Alexis et à ses ministres contre toute intention de leur part d’attenter à sa vie et à celle des 15 autres sénateurs qui, comme lui, avaient décerné samedi dernier une motion de censure contre le gouvernement.
« De sérieuses rumeurs courent au sujet de la mission qui aurait été confiée à des tueurs à gage d’exécuter certains des 16 sénateurs qui ont renvoyé le gouvernement », a déclaré le sénateur du Nord-Ouest élu sous la bannière du parti politique PONT dirigé par l’ex-premier ministre d’Aristide Jean Marie Chérestal.
Evallières Beauplan informe avoir arrêté toutes les dispositions en vue d’assurer sa défense et celle de ses gardes du corps. Il en est de même des autres sénateurs concernés, a-t-il fait savoir. « Au cas où l’un d’entre nous tombe, les autres feront en sorte que les auteurs de l’acte soient identifiés et jetés en prison », déclare-t-il.
Le sénateur du Nord-Ouest estime que les membres du gouvernement démissionnaire doivent réaliser qu’il leur avait été accordé suffisamment de temps pour qu’ils délivrent. « Le peuple est descendu dans la rue et nous n’aurions pas pu ne pas entendre sa voix », a ajouté Beauplan.
Il a lancé un appel aux membres des organisations populaires des bidonvilles de la capitale haïtienne pour qu’ils refusent de se laisser manipuler « par des gens qui, conformément à la tradition, les lâcheront avant de se réfugier à l’étranger » [jmd/RK].

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4933

Meurtre d’un policier onusien en Haïti : Condamnations du Secrétaire général de l’ONU et du Conseil de sécurité

Et les quinze membres du Conseil exigent l’arrestation et le jugement des meurtriers en soulignant l’importance de la sécurité et de la stabilité pour l’avenir d’Haïti
lundi 14 avril 2008,
Radio Kiskeya
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon et le Conseil de sécurité ont fermement condamné lundi le meurtre au cours du week-end à Port-au-Prince d’un policier membre du bataillon nigérian de la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH).
Dans un communiqué rendu public à New York, M. Ban affirme avoir appris la nouvelle "avec indignation" et a appelé une fois de plus à un retour au calme.
"La paix et la stabilité constituent deux conditions essentielles pour le développement économique et social, ainsi que pour promouvoir l’investissement et la création d’emplois", selon le numéro un de l’ONU. Il souligne que ces éléments sont "en conjonction avec les mesures immédiates annoncées par les autorités haïtiennes et constituent les meilleurs moyens de lutter, à terme, contre la vie chère".
Pour leur part, les quinze membres du Conseil de sécurité ont "condamné dans les termes les plus forts le meurtre du policier de la MINUSTAH", a indiqué à la presse à l’issue d’une séance de consultations le président du Conseil pour le mois d’avril, Dumisani Kumalo, ambassadeur d’Afrique du sud à l’ONU.
Les quinze ont "exhorté le gouvernement d’Haïti à prendre toutes les mesures nécessaires pour identifier et traduire en justice les auteurs de cet attentat", a ajouté le diplomate. Kumalo a aussi précisé que le Conseil de sécurité a "réitéré sa condamnation des récentes violences" en Haïti et "souligné la nécessité de préserver l’ordre public" tout en "exprimant à nouveau son soutien à la MINUSTAH".
Le policier africain, dont l’identité n’a pas été encore révélée, a été abattu d’une balle dans la tête par des inconnus samedi après-midi près de la cathédrale de Port-au-Prince, dans le quartier du Bel-Air (centre). Circulant sans uniforme à bord d’un véhicule onusien en compagnie de trois autres membres du contingent nigérian, la victime avait été contrainte de s’arrêter avant d’être exécutée.
Des marchands ont accusé des soldats de la MINUSTAH d’avoir incendié leurs étalages, blessé certains d’entre eux et tenté d’infliger le "supplice du collier" à une personne, lors d’une intervention musclée peu après l’incident qui avait suivi de quelques heures la destitution au Sénat du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis.
Ces accusations ont été démenties par la porte-parole de la mission onusienne, Sophie Boutaud de la Combe. Elle a annoncé l’interpellation de deux suspects dans le cadre de l’enquête ouverte sur l’assassinat du policier en avertissant que des attaques de cette nature ne seront pas tolérées. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4932
Commentaires :
« Les quinze ont "exhorté le gouvernement d’Haïti à prendre toutes les mesures nécessaires pour identifier et traduire en justice les auteurs de cet attentat", a ajouté le diplomate. »
Nous avons du mal à intégrer dans notre processus de réflexion dans la mesure on avait tendance à croire que les forces de la Minustah représentaient avec les membres de la Police Nationale d’Haïti les garants de l’ordre de la sécurité et de la stabilité d’Haïti.
Généralement après chaque cas de kidnapping se soldant ou non par un assassinat, différents secteurs ont la coutume de lever la voix pour réclamer que les agents de la Minustah jouent leur rôle pour l’établissement d’un état de droit et sécuritaire dans le pays.
Maintenant avec l’assassinat odieux d’un membre de la Minustah cette force se tourne vers le gouvernement haïtien pour élucider et faire le point sur ce crime.
Alors la question que l’on se pose c’est qui fait quoi dans ce tour de Babel ?