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mardi 30 décembre 2008

HRV se met à la mode de l’actualité. C’est le scandale de l’heure. Juste avant le prochain il sera question de l’argent de Port-de-Paix. Juste avant on parlait de l’affaire Monique Désir avec implication supposée d’un véhicule d’un sénateur. L’enquête est toujours en cours. Même si on en parle plus. Un succulent scandale à déguster à la sauce haïtienne…
LE VOL INTOLERABLE DES PARQUETIERS : UNCOMMENCEMENT DE PREUVES.

Date : Vendredi 26 Décembre 2008, 17h28
Chers amis,
Mon frère et moi assumerons jusqu’au bout...
Dr Gelin 3456-9154
PS : SVP Monsieur Petit Homme, Prenez le temps de TOUT LIRE. LES PREUVES SONT ACCABLANTES. Le comportement du Ministre nous oblige à avoir des doutes sur sa participation au « coup » (affaire de drogues et de millions à Port-de-Paix).
Port-au-Prince, le 22 décembre 2008 Monsieur le Député Stevens Benoit
Président de la Commission anticorruption de la Chambre des Députés
En ses Bureaux,
Honorable Député,
Citoyen d’un pays où les valeurs républicaines et morales s’effritent de plus en plus, je me fais le devoir, dans le souci de préserver l’honneur de ma famille, d’attirer votre attention sur le scandale de Port-de-Paix (affaire de drogues/saisie de sacs et d’un coffre-fort contenant des millions de dollars) auquel sont directement liés Monsieur René MOISE et Monsieur Balthazar Michenet. Le ministère de la Justice en a été officiellement informé par mon frère Gelin Ronel, ex-Doyen et actuellement Juge auprès du Tribunal civil de Port-de-Paix.
Etant donné, Honorable Président, que, dans le cadre de cette « affaire », mon frère a été relevé de sa fonction de Doyen par le Ministre Jean Joseph EXUME, la mort morale étant plus importante pour notre famille que la mort physique, je vous transmets, pour servir à toutes fins utiles et confirmer le degré d’irresponsabilité du Ministre EXUME et des membres de son cabinet, des documents qui pourront vous éclairer sur ce dossier. Pour ma part, le comportement du Ministre et des membres de son cabinet m’oblige à avoir des doutes sur les intérêts (certainement malsains) qui ont motivé le renvoi du Doyen du Tribunal Civil de Port-de-Paix. Ma bataille étant fondamentalement morale, je vous remercierais, après lecture des documents transmis, de confirmer pour toute la nation, par voie de presse, que mon frère GELIN Ronel est un homme intègre.
Tout en vous souhaitant du courage dans cette noble fonction que vous occupez, je vous prie de recevoir, Honorable Député, mes respectueuses et patriotiques salutations.
Dr GELIN Gédéon
Scandale au tribunal de Port-de-Paix

Résumé des Faits

1. Une perquisition a été conduite chez Alain DESIR le mercredi 12 novembre 2008 par le Parquet de Port-de-Paix. Des valises, des boîtes et des sacs contenant de l’argent ont été découverts. Monsieur Alain Désir à été dénoncé par Marc Mackendy.
2. Les perquisitionneurs dont le Substitut Commissaire du Gouvernement René MOISE ont pillé les boîtes, les sacs et emporté les valises. Monsieur René Moïse remit 2 valises bourrées d’argent à son chauffeur Edmond BRUTUS qui les embarqua dans son véhicule et partit pour Jean-Rabel.
3. Une bonne partie de l’argent volé par René MOISE a été échangée à Jean-Rabel chez Monsieur Rémy LUCAS qui s’est étonné d’acheter autant dollars en un seul jour.
4. Marc Mackendy, le dénonciateur, après avoir reçu sa part du butin, laissa “Lavaud”, une section rurale de Port-de-Paix où il vivait avec sa femme Cléomise Accéan et alla s’installer à Bassin-Bleu puis, à Gros-Morne. Un juge de Paix le surprit dans un bordel et l’arrêta parce qu’il avait trop d’argent sur lui. Il a été conduit à Port-au-Prince par les agents de la BLTS.
5. Le vendredi 14 novembre 2008, suite à la répartition inégale du butin, un sentiment de révolte commença à bouillonner au Parquet de Port-de-Paix,. Des injures de toutes sortes étaient proférées par les avocats et les employés. Monsieur René Moise, pour calmer la situation, fit une distribution de dollars US. Un avocat, Monsieur Gérard ATHIS a fait les copies des dollars qu’on lui avait donnés pour se moquer de Monsieur René MOISE.
Le même jour, pris de panique, René MOISE se rendit chez le Doyen GELIN Ronel pour lui offrir sa part du butin. Il l’informa de la réalisation d’une perquisition faite chez Alain DESIR. Des sacs, des valises et un coffre-fort remplis d’argent ont été découverts. Il lui confia que les Juges de Paix, les Greffiers et les policiers se sont mis à les piller et ont TOUS mis de l’argent dans leurs poches. Comme tout le monde avait bénéficié de cet argent, il était venu apporter la part du Doyen. Ce dernier lui demanda de la lui apporter à son Bureau, le lundi 17 novembre, dans la matinée. Le Doyen lui dit qu’il était content de ce geste mais, comme il ne travaille pas sans le Commissaire Balthazar Michenet, il veut s’assurer que, lui aussi, il a reçu sa part. René Moise confirma que le Commissaire Balthazar lui demanda de remettre sa part à son chauffeur NUCLASSE Jean Simon. Il ajouta : ce qui ne m’a pas plus, c’est lorsqu’il (Michenet BALTHAZAR) m’a dit : “René si w trayi mwen wap mouri”. Le chauffeur de Balthazar Michenet, Monsieur Nuclasse Jean Simon ayant pris une partie de la somme qu’il devait lui remettre, fut renvoyé.. Il finalise actuellement les travaux de construction de sa maison avec sa petite fortune.
UN AGENT DE LA MINUSTAH, MONSIEUR MANGLE SAMSON ETAIT PRESENT LORS DE LA PERQUISITION ET PEUT CONFIRMER LES FAITS.
En réaction à ce scandale, les Juges de Port-de-Paix se sont réunis et ont pris la décision de fermer le tribunal puisque les commissaires Balthazar Michenet et René Moise n’ont plus l’autorité morale nécessaire pour rester au Parquet. Une copie de la correspondance adressée au Ministre par les Juges sera transmise à la presse. Mon unique souci est de préserver l’honneur de ma famille.
Le Ministre de la Justice convoqua le Doyen Gélin Ronel le Vendredi 12 décembre à 11 heures du matin. Ce dernier jugea prudent de se faire accompagner par son frère cadet, le Dr GELIN Gédéon, puisque les rumeurs faisaient croire que des membres du cabinet du Ministre auraient reçu leur part du butin et que les Commissaires n’avaient rien à craindre. Le Doyen et son frère attendirent vainement le Ministre dans une grande salle de conférence pendant environ 2 heures de temps. Ils furent étonnés de voir un membre du cabinet du ministre entrer dans la salle accompagné de ceux qui sont impliqués dans le vol que le Doyen avait dénoncé. Le chef du Cabinet du Ministre demanda à Monsieur GELIN Ronel de rouvrir les portes du tribunal et de s’entendre avec les commissaires. La réponse fut :”Adressez-vous à l’assemblée des Juges. C’est elle qui a fermé les portes du tribunal. En tant que Doyen, la gravité des faits m’oblige à m’entretenir confidentiellement avec le Ministre. Je refuse de m’asseoir avec des VOLEURS”. Quand le chef du cabinet lui fit remarquer que c’était là un acte d’insubordination, Monsieur Ronel GELIN répondit : Le Ministre est mon supérieur hiérarchique, il n’est pas mon maître.
Le Dr GELIN Gédéon, craignant que le Chef du Cabinet ne fasse obstruction au dossier, remit personnellement, le dimanche 14 décembre vers 4hres p.m., le rapport du Doyen GELIN Ronel, son frère ainé, à la femme du Ministre pour s’assurer que ce dernier aura la chance de le lire. Ce rapport s’intitule : LE VOL INTOLERABLE DES PARQUETIERS : UNCOMMENCEMENT DE PREUVES.
Le mardi 16 décembre, devant l’acharnement du Ministre Jean Joseph EXUME et des membres de son cabinet à continuer à s’associer aux VOLEURS DENONCES DANS LE RAPPORT , le Dr GELIN Gédéon , en tenant compte des informations dont il dispose, convaincu que des intérêts inavoués mais certainement malsains motivent le comportement du Ministre Jean Joseph EXUME ainsi que des membres de son cabinet et, sachant que ce dossier peut conduire jusqu’à l’assassinat de son frère qui est contraint de limiter ses moindres déplacements et de rester à Port-de-Paix, décida, pour l’honneur de sa famille , de s’engager dans cette bataille afin de prouver le comportement immoral et irresponsable de Monsieur Jean Joseph Exumé.
Le Dr GELIN Gédéon, en tenant compte des menaces à peine voilées qui viennent de toutes part, a adressé une correspondance à l’ULCC (unité de lutte contre la corruption) sur ce dossier et rencontrera la commission anticorruption de la Chambre des Députés dans les heures qui viennent pour présenter les faits et demander que le Ministre Jean Joseph EXUME soit écarté de la gestion de ce dossier puisque son comportement semble motivé par des intérêts que les membres de son cabinet et lui sont les seuls à connaitre.
Le Ministre Jean Joseph EXUME et son chef de Cabinet, convaincus enfin qu’il leur sera difficile de bénéficier du support des membres du Gouvernement et du Premier Ministre Michèle PIERRE-LOUIS dans cette SALE AFFAIRE, conscients qu’ils ne pourront pas gagner la BATAILLE MORALE, ont décidé, pour calmer nos ardeurs, de mettre Monsieur René MOISE en disponibilité avec promesse formelle qu’il pourra vivre et jouir paisiblement de son argent. Les rumeurs venant de Port-de-Paix annoncent déjà son départ pour l’étranger. Si cette information se confirme, le Ministre Jean Joseph EXUME, qui s’enorgueillit d’être intouchable à cause de ses relations privilégiées avec le Premier Ministre, Madame Michelle PIERRE LOUIS et le Président, Son Excellence René Garcia PREVAL, aura la responsabilité légale et morale d’avoir facilité la fuite de Monsieur René MOISE, le numéro un des voleurs si on fait un « classement mathématique » sur une échelle ordinale. Ce comportement confirme, une fois de plus, le degré d’irresponsabilité de Monsieur Jean Joseph Exumé qui, en plus d’avoir sanctionné l’ex-Doyen GELIN Ronel pour « refus de s’asseoir avec des voleurs», choisit délibérément de faciliter la « fuite » du TEMOIN LE PLUS IMPORTANT DU DOSSIER. J’ose espérer que Monsieur René MOISE n’aura pas le temps de se sauver et que le Ministre Jean Joseph EXUME, dans l’hypothèse où ses dérives immorales ne lui coutent pas son poste, se verra contraint de reprendre le chemin du DROIT et de la JUSTICE par la Commission anticorruption de la Chambre des Députés.
15. Le 15 novembre 2008, soit 3 jours après la perquisition réalisée chez Monsieur DESIR Alain, La « INTERNATIONAL FEDERATION OF CHRISTIAN CHAPLAINS, INC,” PUERTO-RICO POLICE MEMBERS’ ASSOCIATION dont l’adresse postale se trouve au « Suite 304-P.O Box 70250, San Juan, Puerto-Rico 009367250 », mena une enquête sur cette Sale affaire. Monsieur AUGUSTIN Emmanuel a rencontré Monsieur René MOISE (Substitut Commissaire du Gouvernement) qui a tenu les propos suivants (tirés du rapport) : « La maison pénétrée, juges et policiers, tous se sont mis à la recherche de cette somme que mon informateur m’avait rassuré de trouver à l’intérieur de cette maison. Utilisant un marteau, nous nous sommes mis à frapper un peu partout . Finalement, nous avons découvert la cachette*, « c’était le ciel sur terre » .Tout le monde se mit à piller. J’ai perdu le contrôle de la situation. » . Monsieur AUGUSTIN Emmanuel sollicita l’approbation de Monsieur MOISE pour informer Monsieur Balthazar Michenet, chef hiérarchique de ce dernier, des déclarations qu’il venait de faire. Monsieur MOISE lui répondit (tiré du rapport) : « Non. Je sens que ma vie est en danger puisque, en gravissant l’escalier pour venir vous rejoindre, j’ai reçu un appel du Commissaire du Gouvernement, en l’occurrence le Commissaire Balthazar, me menaçant en disant et je cite : Si ou blo-m ou trah-im, map fè tire ou » (J’ai gardé l’orthographe des mots telle qu’elle est dans le texte original).

* Ce mot n’est pas contenu dans le texte. Une copie de ce rapport sera transmise à la commission anticorruption de la Chambre des Députés et à la presse. Aucune modification de forme n’a été apportée aux « phrases soulignées ». Une copie sera transmise à la DEA.

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